Synopsis/présentation
Cette création des cinglés de National Lampoon consiste en fait de trois segments d’environ trente minutes chacun. Dans ceux-ci, on parodie fièrement tous les styles de films, tout en conservant l’humour caractéristique à National Lampoon: un peu d’humour noir, quelques scènes de nudité gratuite, mais beaucoup de satire et d’ironie.

La première histoire, «Growing Yourself», présente un homme marié avec quatre enfants qui décide que sa femme doit le quitter pour enfin pouvoir «grandir». De son côté, il quitte son emploi et devient éleveur de plantes. Dans «Success Wanters», une jeune femme fraîchement sortie de l’école doit commencer au bas de l’échelle en tant que danseuse pour graduellement monter dans les échelons et devenir la tête d’un empire. Finalement, «Municipalians» nous présente un policier recru qui croit en la non-violence tout en poursuivant un dangereux tueur en série.


Image
Les trois segments sont présentés dans leur format d’image original de 1.85:1 d’après un transfert 16:9. La seconde face de ce DVD-10 inclus un transfert 4:3 recadré au format 1.33:1.

Vingt-deux ans séparent la sortie cinématographique du film et sa parution en DVD… Malheureusement, l'âge du matériel source parait montrant de nombreux parasites comme des points blancs et des égratignures. Vient ensuite le manque de définition de l’image, celle-ci paraissant souvent floue et pratiquement hors focus. Nul besoin de dire que le rendu des textures s’en voit affecter. Au niveau des couleurs, le résultat n’est pas vraiment meilleur. La palette est reproduite avec un manque flagrant de saturation, preuve d’un vieillissement du matériel source. En d’autres mots, les couleurs semblent délavées. Les tons de peau, de leur côté, paraissent souvent pâles. Le niveau des noirs est relativement bien ajusté, mais les contrastes paraissent un peu trop faibles. Les dégradés bloquent souvent prématurément et les noirs manque de profondeur.

Au niveau de la numérisation, quelques problèmes se présentent. Entre autre, notons un effet fantôme plutôt dérangeant, en particulier lors des premières minutes du segment «Municipalians».


Son
Le seul mixage offert consiste en la version originale anglaise au format Dolby mono. Aucun doublage n’est disponible.

Puisqu’il s’agit d’un film principalement axé sur les dialogues et sur les gags visuels, on ne regrette pas trop l’absence d’un format sonore plus performant. Par contre, on aurait souhaité que la seule bande sonore offerte ait été restaurée, car le résultat est plutôt décevant. Côté dynamisme, on repassera. Les dialogues sont souvent masqués par des effets sonores peu subtils ou tout simplement par la piètre qualité de l’enregistrement original. Certaines paroles ont même un effet d’échos, ce qui enlève encore plus de naturel. La trame sonore et la plupart des effets sonores sont incorporés au mixage avec un manque flagrant de subtilité. Les basses faillent à leur devoir, donnant un son sans profondeur.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus







Conclusion
Movie Madness n’est certainement pas un chef d’œuvre de National Lampoon. On n’oserait même pas le comparer avec le classique qu’est devenu Animal House ou la série Vacation. Mais d’une autre côté, Movie Madness (aussi connu sous le nom National Lampoon Goes to the Movies) n’est pas aussi mauvais que les dernières créations de National Lampoon’s.

Techniquement, ce produit est tout à fait représentatif des titres catalogues de la MGM, c’est-à-dire que l’image démontre clairement des signes de vieillissement et la bande sonore aurait profité de quelques ajustements. Pour les suppléments, mis à part la bande-annonce, on ne retrouve strictement rien.