Blue Velvet (Special Edition)

Critique
Synopsis/présentation
David Lynch est un artiste aux multiples facettes dont la plus connue est le cinéma. Il est également (à des fins personnelles) peintre, sculpteur, créateur de mobilier, photographe, architecte, créateur d'effets sonores (ceux de ses films à partir de Wild at Heart, 1990).
Ces différentes casquettes (apprises à l'école des Beaux Arts de Pennsylvanie) lui permettent d'être présent à tous les stades de l'élaboration et de la fabrication de ses films. Le côté totalement à part de toute sa filmographie (excepté Dune, 1984) découle directement de son sens créatif, sa personnalité et sa sensibilité.
Ses débuts ne le destinaient pourtant pas à la reconnaissance mondiale qu'il à fini par acquérir. Eraserhead (1977) est conçu comme une oeuvre d'art (plus que comme un film traditionnel) qu'il à mis cinq ans à tourner, travaillant le jour et filmant la nuit, investissant tous ses biens, mais ne cédant jamais sur aucun point par rapport à sa vision de départ du projet. Le résultat est un film ovni, souvent qualifié à juste titre de "film le plus bizarre jamais réalisé", qui permet à Lynch de se faire un nom dans les festivals de cinéma.
Ce film d'amateurs, de parfaite facture technique, s'adressant à tous nos sens et tellement différent, fut remarqué par Mel Brooks qui proposa à son jeune réalisateur (de façon très audacieuse) de réaliser Elephant Man (1980).
Le succès énorme (et totalement mérité) rencontré par le film permit à Dino de Laurentiis de découvrir et aimer le travail de Lynch.
Celui-ci se vit donc proposer un des plus gros budgets de l'histoire du cinéma pour réaliser la prétendue impossible (à juste titre) adaptation de Dune (1984), le succès de Franck Herbert. La logistique énorme et le système des films à gros budgets fit perdre à Lynch tous ses moyens, et il signa un film kitsch et boursouflé où il ne retrouve son talent que par moments.
Il décida alors qu'on ne l'y reprendrait plus et se dirigea vers la télévision ou il accoucha (avec Mark Frost) du concept de Twin Peaks (1990) qui allait devenir une des séries les plus regardées de son époque.
Ce succès le remit en selle et il livra alors le film qui lui valut la reconnaissance des critiques : Wild at Heart(1990). Une mise en scène originale et exceptionnelle (que certains qualifient de tape à l'oeil) au service d'un scénario où, aidé de Barry Gifford, il triture les clichés du film noir et du road movie sur fond de violence, de hard rock et de sexe. Ce film obtiendra la Palme d'Or (très controversée) au Festival de Cannes.
Il décidera ensuite de revenir sur Twin Peaks (la série lui ayant échappé), mais au cinéma et signe un film étrange et éprouvant où le concept de mise en scène de Wild at Heart est poussé à l'extrême : Twin Peaks, Fire Walk With Me (1992). Le public passera à coté du film, déconcerté par sa violence et sa noirceur, absentes de la série télévisé.
Il tentera ensuite sans succès de revenir à la télevision (Hotel Room, 1993). S'ensuit alors une traversée du désert de cinq années où tous ses projets, jugés trop bizarres, se verront repoussés.
Il signe alors son chef d'oeuvre, qui est également (hors Eraserhead qui est un film expérimental) son film le plus étrange et torturé : Lost Highway (1997).
Ensuite, prenant tout le monde (ses détracteurs et ses admirateurs) à contre pied, il filme l'histoire simple, linéaire et calme d'un papy traversant une partie des Etats-Unis en tondeuse à gazon : The Straight Story (1999). Il parvient ainsi, sans renier ses valeurs, à toucher un public beaucoup plus large.
Son dernier film en date, Mullholland Drive (2001), lui assura les faveurs des critiques et du public, tout en poussant encore plus loin le "système Lynch", même s'il se répète un petit peu. A souligner que ce film devait être une série télévisée que les producteurs ont eu peur de soutenir en raison de son étrangeté (encore une fois).
Blue Velvet(1986) est le film qui permit à Lynch d'être reconnu en tant qu'auteur.
Nous suivons Jeffrey Beaumont (Kyle Mc Lachlan, parfait en alter ego du réalisateur) qui revient dans sa parfaite et immaculée ville natale.
Il trouve par hasard une oreille coupée, et au cours de l'enquête qu'il va mener avec Sandy (gentille et innocente lycéenne), va découvrir la face cachée de sa ville. Il croisera le chemin de Dorothy Vallens (Isabella Rossellini, magnifique et qui deviendra la compagne du réalisateur après ce film) et de Franck Booth (Dennis Hopper, absolument terrifiant), couple ambigu aux relations sado-masochistes.
Il pose dans ce film les bases de son système scénaristique qui aboutira à la création d'un adjectif : lynchien. Tous les éléments spécifiques de ses films ultérieurs sont à l'état embryonnaire dans celui-ci.
La violence (le personnage de D. Hopper), la musique (choix très précis et symbolique des morceaux), la dualité des personnages, le romantisme échevelé (le personnage de Laura Dern), les effets sonores liés aux passages abstraits ou surréalistes font de cette oeuvre le pivot de la carrière du cinéaste de génie qu'est David Lynch.
Ce n'est certes pas son meilleur film, mais sa structure plus linéaire et son côté matrice peut permettre aux personnes désireuses de mieux comprendre (si cela est possible ou nécessaire) ses oeuvres récentes.
Image
La copie au format 2.35:1 est anamorphique et supervisée par David Lynch lui-même.
Le transfert est de bonne qualité, mais présente étonnament peu de différences avec celui de l'ancienne édition.
La définition est globalement correcte mais relativement difficile à juger tant D. Lynch travaille les flous, les ralentis, les ombres et les couleurs. Le niveau de détails est un peu fluctuant, passant de très bon à juste suffisant.
Les couleurs sont très bien rendues et toutes les nuances voulues par le réalisateur sont présentes à l'écran.
L'image a un côté très cinéma, une certaine densité que l'on retrouve rarement (due au travail de Lynch), mais qui pourra déconcerter certains spectateurs habitués aux images plus lisses et moins construites. Les parties sombres sont très bien rendues, même si (encore une fois) les partis pris du réalisateur font que l'image peut paraître mauvaise alors que c'est intentionnel.
Les problèmes numériques sont quasi inexistants sur cette édition, tout juste des fourmillements en arrière-plan par moments.
Une édition que l'ont peut considérer comme définitive, même si perfectible, et qui permet de voir ce film dans des conditions idéales.
Son
Les trois bandes-son disponibles sur ce titre sont respectivement en anglaise (Dolby Digital 5.1), française (Dolby 2.0 surround) et espagnole (Dolby 2.0 surround). La bande son en anglais a bénéficié d'un remixage en 5.1 en lieu et place de la piste Dolby surround de l'ancienne édition.
La dynamique est de très bon aloi et donne à cette piste une présence très appréciable.
La spacialité n'est pas des plus importantes, sauf sur les effets sonores extrêmement travaillés (la voiture de Franck et tous les passages où la caméra se glisse "sous la surface des choses"), mais il est à considérer que le film est de 1986 et que le sujet ne se prête pas trop aux débordements de décibels.
Les 5 canaux ne sont réellement exploités que lors des passages musicaux où le remixage est vraiment un plus par rapport à l'ancienne piste.
La séparation des canaux est très nette et c'est la moindre des choses lorsque l'on connaît le soin et l'importance que prête Lynch au son de ses films.
Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, ce qui est une performance car ils sont souvent superposés à de la musique ou des effets, et à des niveaux très variables.
Les fréquences d'extrême grave sont très bien gérées (car présentes uniquement quand elles sont nécessaires) et d'une puissance rare, ce qui est devenu la marque de fabrique du tandem Lynch-Badalamenti.
Les deux autres pistes sont tout à fait correctes mais nettement en retrait par rapport au remixage en puissance et spacialité.
Les sous-titres sont disponibles en anglais, français, espagnol et portugais.
Suppléments/menus
Une édition très fournie au niveau des suppléments, ce qui est rare pour un film de D. Lynch, celui-ci ne souhaitant pas voir ses films expliqués et disséqués, mais plutôt ressentis.
Ils sont tous rassemblés sur le même disque que le film.
Le documentaire intitulé Mysteries of Love est une longue et parfaitement réussie étude autour du film (70 mins). Elle réunit tous les intervenants et les fait revenir de façon intelligente sur le tournage et leurs personnages, en évitant tous les écueils classiques de ce genre de documents.
De plus, l'occasion que nous avons de voir D. Lynch au travail est trop rare pour ne pas être relevée.
Vient ensuite un curieux et relativement intéressant travail sur les scènes inédites. En effet, celles-ci ayant disparues, les éditeurs les ont recréées à partir des extraits qu'il en restait dans le matériel publicitaire.
Elles se présentent donc sous forme de ralentis (semblables à ceux de Lynch dans le film), qui donnent une impression de ce qu'elles auraient pu être (10 mins).
Notons que le montage initial durait près de quatre heures.
Un court extrait d'une émission télévisée nous rappelle l'ambiance dans laquelle le film a été reçu à sa sortie, par l'intervention de deux critiques de cinéma aux avis divergents (1 min 30).
Les 3 galeries de photos sont passionnantes, rangées par catégorie, et illustrent tous les propos tenus dans le document.
Sont également proposées une bande annonce, deux bandes-annonces télévisuels et un livret de notes de production.
Nous tenons également à souligner l'élégance et l'adéquation au climat du film, du fourreau entourant le boitier et de tous les éléments visuels et sonores composant les menus et transitions du DVD.
Conclusion
Une magnifique édition qui porte très bien son qualificatif de spéciale, aussi bien au niveau de la qualité du son, de l'image, des suppléments que du travail éditorial. Nous rangeons cette DVD dans la catégorie des indispensables, tout en rappelant la particularité du cinéma de David Lynch.
David Lynch est un artiste aux multiples facettes dont la plus connue est le cinéma. Il est également (à des fins personnelles) peintre, sculpteur, créateur de mobilier, photographe, architecte, créateur d'effets sonores (ceux de ses films à partir de Wild at Heart, 1990).
Ces différentes casquettes (apprises à l'école des Beaux Arts de Pennsylvanie) lui permettent d'être présent à tous les stades de l'élaboration et de la fabrication de ses films. Le côté totalement à part de toute sa filmographie (excepté Dune, 1984) découle directement de son sens créatif, sa personnalité et sa sensibilité.
Ses débuts ne le destinaient pourtant pas à la reconnaissance mondiale qu'il à fini par acquérir. Eraserhead (1977) est conçu comme une oeuvre d'art (plus que comme un film traditionnel) qu'il à mis cinq ans à tourner, travaillant le jour et filmant la nuit, investissant tous ses biens, mais ne cédant jamais sur aucun point par rapport à sa vision de départ du projet. Le résultat est un film ovni, souvent qualifié à juste titre de "film le plus bizarre jamais réalisé", qui permet à Lynch de se faire un nom dans les festivals de cinéma.
Ce film d'amateurs, de parfaite facture technique, s'adressant à tous nos sens et tellement différent, fut remarqué par Mel Brooks qui proposa à son jeune réalisateur (de façon très audacieuse) de réaliser Elephant Man (1980).
Le succès énorme (et totalement mérité) rencontré par le film permit à Dino de Laurentiis de découvrir et aimer le travail de Lynch.
Celui-ci se vit donc proposer un des plus gros budgets de l'histoire du cinéma pour réaliser la prétendue impossible (à juste titre) adaptation de Dune (1984), le succès de Franck Herbert. La logistique énorme et le système des films à gros budgets fit perdre à Lynch tous ses moyens, et il signa un film kitsch et boursouflé où il ne retrouve son talent que par moments.
Il décida alors qu'on ne l'y reprendrait plus et se dirigea vers la télévision ou il accoucha (avec Mark Frost) du concept de Twin Peaks (1990) qui allait devenir une des séries les plus regardées de son époque.
Ce succès le remit en selle et il livra alors le film qui lui valut la reconnaissance des critiques : Wild at Heart(1990). Une mise en scène originale et exceptionnelle (que certains qualifient de tape à l'oeil) au service d'un scénario où, aidé de Barry Gifford, il triture les clichés du film noir et du road movie sur fond de violence, de hard rock et de sexe. Ce film obtiendra la Palme d'Or (très controversée) au Festival de Cannes.
Il décidera ensuite de revenir sur Twin Peaks (la série lui ayant échappé), mais au cinéma et signe un film étrange et éprouvant où le concept de mise en scène de Wild at Heart est poussé à l'extrême : Twin Peaks, Fire Walk With Me (1992). Le public passera à coté du film, déconcerté par sa violence et sa noirceur, absentes de la série télévisé.
Il tentera ensuite sans succès de revenir à la télevision (Hotel Room, 1993). S'ensuit alors une traversée du désert de cinq années où tous ses projets, jugés trop bizarres, se verront repoussés.
Il signe alors son chef d'oeuvre, qui est également (hors Eraserhead qui est un film expérimental) son film le plus étrange et torturé : Lost Highway (1997).
Ensuite, prenant tout le monde (ses détracteurs et ses admirateurs) à contre pied, il filme l'histoire simple, linéaire et calme d'un papy traversant une partie des Etats-Unis en tondeuse à gazon : The Straight Story (1999). Il parvient ainsi, sans renier ses valeurs, à toucher un public beaucoup plus large.
Son dernier film en date, Mullholland Drive (2001), lui assura les faveurs des critiques et du public, tout en poussant encore plus loin le "système Lynch", même s'il se répète un petit peu. A souligner que ce film devait être une série télévisée que les producteurs ont eu peur de soutenir en raison de son étrangeté (encore une fois).
Blue Velvet(1986) est le film qui permit à Lynch d'être reconnu en tant qu'auteur.
Nous suivons Jeffrey Beaumont (Kyle Mc Lachlan, parfait en alter ego du réalisateur) qui revient dans sa parfaite et immaculée ville natale.
Il trouve par hasard une oreille coupée, et au cours de l'enquête qu'il va mener avec Sandy (gentille et innocente lycéenne), va découvrir la face cachée de sa ville. Il croisera le chemin de Dorothy Vallens (Isabella Rossellini, magnifique et qui deviendra la compagne du réalisateur après ce film) et de Franck Booth (Dennis Hopper, absolument terrifiant), couple ambigu aux relations sado-masochistes.
Il pose dans ce film les bases de son système scénaristique qui aboutira à la création d'un adjectif : lynchien. Tous les éléments spécifiques de ses films ultérieurs sont à l'état embryonnaire dans celui-ci.
La violence (le personnage de D. Hopper), la musique (choix très précis et symbolique des morceaux), la dualité des personnages, le romantisme échevelé (le personnage de Laura Dern), les effets sonores liés aux passages abstraits ou surréalistes font de cette oeuvre le pivot de la carrière du cinéaste de génie qu'est David Lynch.
Ce n'est certes pas son meilleur film, mais sa structure plus linéaire et son côté matrice peut permettre aux personnes désireuses de mieux comprendre (si cela est possible ou nécessaire) ses oeuvres récentes.
Image
La copie au format 2.35:1 est anamorphique et supervisée par David Lynch lui-même.
Le transfert est de bonne qualité, mais présente étonnament peu de différences avec celui de l'ancienne édition.
La définition est globalement correcte mais relativement difficile à juger tant D. Lynch travaille les flous, les ralentis, les ombres et les couleurs. Le niveau de détails est un peu fluctuant, passant de très bon à juste suffisant.
Les couleurs sont très bien rendues et toutes les nuances voulues par le réalisateur sont présentes à l'écran.
L'image a un côté très cinéma, une certaine densité que l'on retrouve rarement (due au travail de Lynch), mais qui pourra déconcerter certains spectateurs habitués aux images plus lisses et moins construites. Les parties sombres sont très bien rendues, même si (encore une fois) les partis pris du réalisateur font que l'image peut paraître mauvaise alors que c'est intentionnel.
Les problèmes numériques sont quasi inexistants sur cette édition, tout juste des fourmillements en arrière-plan par moments.
Une édition que l'ont peut considérer comme définitive, même si perfectible, et qui permet de voir ce film dans des conditions idéales.
Son
Les trois bandes-son disponibles sur ce titre sont respectivement en anglaise (Dolby Digital 5.1), française (Dolby 2.0 surround) et espagnole (Dolby 2.0 surround). La bande son en anglais a bénéficié d'un remixage en 5.1 en lieu et place de la piste Dolby surround de l'ancienne édition.
La dynamique est de très bon aloi et donne à cette piste une présence très appréciable.
La spacialité n'est pas des plus importantes, sauf sur les effets sonores extrêmement travaillés (la voiture de Franck et tous les passages où la caméra se glisse "sous la surface des choses"), mais il est à considérer que le film est de 1986 et que le sujet ne se prête pas trop aux débordements de décibels.
Les 5 canaux ne sont réellement exploités que lors des passages musicaux où le remixage est vraiment un plus par rapport à l'ancienne piste.
La séparation des canaux est très nette et c'est la moindre des choses lorsque l'on connaît le soin et l'importance que prête Lynch au son de ses films.
Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, ce qui est une performance car ils sont souvent superposés à de la musique ou des effets, et à des niveaux très variables.
Les fréquences d'extrême grave sont très bien gérées (car présentes uniquement quand elles sont nécessaires) et d'une puissance rare, ce qui est devenu la marque de fabrique du tandem Lynch-Badalamenti.
Les deux autres pistes sont tout à fait correctes mais nettement en retrait par rapport au remixage en puissance et spacialité.
Les sous-titres sont disponibles en anglais, français, espagnol et portugais.
Suppléments/menus
Une édition très fournie au niveau des suppléments, ce qui est rare pour un film de D. Lynch, celui-ci ne souhaitant pas voir ses films expliqués et disséqués, mais plutôt ressentis.
Ils sont tous rassemblés sur le même disque que le film.
Le documentaire intitulé Mysteries of Love est une longue et parfaitement réussie étude autour du film (70 mins). Elle réunit tous les intervenants et les fait revenir de façon intelligente sur le tournage et leurs personnages, en évitant tous les écueils classiques de ce genre de documents.
De plus, l'occasion que nous avons de voir D. Lynch au travail est trop rare pour ne pas être relevée.
Vient ensuite un curieux et relativement intéressant travail sur les scènes inédites. En effet, celles-ci ayant disparues, les éditeurs les ont recréées à partir des extraits qu'il en restait dans le matériel publicitaire.
Elles se présentent donc sous forme de ralentis (semblables à ceux de Lynch dans le film), qui donnent une impression de ce qu'elles auraient pu être (10 mins).
Notons que le montage initial durait près de quatre heures.
Un court extrait d'une émission télévisée nous rappelle l'ambiance dans laquelle le film a été reçu à sa sortie, par l'intervention de deux critiques de cinéma aux avis divergents (1 min 30).
Les 3 galeries de photos sont passionnantes, rangées par catégorie, et illustrent tous les propos tenus dans le document.
Sont également proposées une bande annonce, deux bandes-annonces télévisuels et un livret de notes de production.
Nous tenons également à souligner l'élégance et l'adéquation au climat du film, du fourreau entourant le boitier et de tous les éléments visuels et sonores composant les menus et transitions du DVD.
Conclusion
Une magnifique édition qui porte très bien son qualificatif de spéciale, aussi bien au niveau de la qualité du son, de l'image, des suppléments que du travail éditorial. Nous rangeons cette DVD dans la catégorie des indispensables, tout en rappelant la particularité du cinéma de David Lynch.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
4,0/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,8/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication:
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication:
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.