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DVDEF

Star Trek Enterprise (The Complete First Season)

Critique
Synopsis/présentation
Forte de cinq séries et de dix films, le tout réparti sur presque 40 ans, Star Trek est une institution incontournable du divertissement audio-visuel américain.

Créée en 1964 par Gene Roddenberry la série originale Star Trek (ST:TOS) sera dans un premier temps rejeté par NBC car jugée trop cérébrale (ie pas assez de bagarre) et irréaliste (le premier officier était une femme...). Un deuxième pilote, celui-ci contenant plus d'actions, convaincra finalement la chaîne de diffuser la série. En septembre 1966 ce qui deviendra le phénomène Star Trek est né. Se déroulant au 23ième siècle et suivant les aventures de l'équipage du vaisseau spatial d'exploration Enterprise, la série sera diffusée jusqu'en 1968 avant d'être annulée par NBC à cause d'un nombre de téléspectateurs chancelant. Les fans de la série organiseront alors une campagne massive d'envoi de lettres à la station qui décidera au final de renouveler ST:TOS pour une nouvelle saison. La troisième saison est de moindre qualité et les téléspectateurs en baisse, ce sera la dernière, définitivement. Le 3 juin 1969 Turnabout Intruder marquera la fin de ST:TOS.

Cependant le message optimiste d'une humanité future débarrassée de ses maux les plus graves comme la guerre ou la pauvreté séduit et dès 1970 des romans originaux apparaissent sur le marché (Spock must die – Batham Book). Le premier rassemblement de fans se tiendra en janvier 1972 à New York et rassemblera au moins 3200 personnes ! La tradition des conventions Star Trek était née.

En 1973 une série animé à (très) petit budget sera produite par filmation. Les scénarios parfois un peu farfelus et une animation de très mauvaise qualité expliquera que la plupart des idées de Star Trek : La série animée (ST:TAS) ne deviendront pas canon dans l'univers de Star Trek (mis à part le deuxième prénom de Kirk : Tibérius). ST:TAS sera annulée en 1974 après 22 épisodes.

La sortie de Star Wars en 1977 créé une forte demande pour la science-fiction. En 1978 Paramount television finance un projet de série nommé Star Trek : Phase II. A l'exception de Spock, Leonard Nimoy, refusant de reprendre son rôle dans une série, l'ensemble de l'équipage devait revenir sur le petit écran pour une nouvelle mission de cinq ans. La série sera abandonnée et un des scénarios sera adapté pour devenir, en 1979, le premier des films de la franchise. Bêtement titré : Star Trek : The motion Picture, le film ne sera pas très bien accueilli par la critique notamment à cause de ses longueurs et du manque de consistance de son scénario. Cependant le succès commercial du film sera suffisant pour que Paramount décide de faire non pas un mais trois autres films. Entre 1982 et 1986 sortiront Star Trek : The Wrath of Khan, The search for Spock et The Voyage Home. The Wrath of Khan sera acclamé par la critique et les fans, le film met en scène le retour d'un des meilleurs vilains de la série : Khan Noonien Singh ainsi que la découverte par Kirk de l'existence d'un fils. Le film se terminera par la mort dramatique de Spock.

Dirigé par Leonard Nimoy (Spock), le 3ième film n'aura pas la même qualité. Le scénario, débile, tourne autour de la « résurrection » de Spock. Les vilains, une bande de Klingons, sont loin du niveau de Khan ou même de Vger (Star Trek I). Les performances des acteurs sont elles aussi très loin des films précédents. Le film est bien accepté mais n'obtiendra jamais la reconnaissance du deuxième. Star Trek III marquera la toute première destruction du NCC-1701, l'USS Enterprise original, et la mort de Marcus le fils de Kirk.

Star Trek IV sera mieux accueilli, certainement pas pour la qualité de son scénario, ni même de sa réalisation mais plutôt pour l'humour omniprésent pendant le film. Le ton est léger, personne ne mourra et le premier « clone » du vaisseau fera son apparition : le NCC-1701A, Enterprise deuxième du nom.

Le succès des concepts de l'univers de Star Trek motivera la création d'une nouvelle série télévisée par Gene Roddenberry. Le 28 Septembre 1987 Encounter At Farpoint, premier épisode de la toute nouvelle série Star Trek : The Next Generation (ST:TNG), est diffusé. L'univers sera grandement étendu. Les personnage de Jean Luc Picard, capitaine du NCC-1701D, quatrième incarnation de l'Enterprise, et de son équipage deviendront une légende parmi les fans. Le niveau des acteurs est à des années lumières des acteurs originaux (W. Shatner est très loin d'être un acteur shakespearien...), les thèmes et les scénarios sont de très bonne qualité. La série sera une des premières de ce genre à sérialiser ses épisodes et avoir des arcs ou rassemblement d'épisodes suivant un thème (comme les arcs de Worf ou de Data et Lore). Cette technique connaîtra sa consécration avec Buffy de Joss Whedon, bien des années plus tard. Le succès, déjà important, de Star Trek connaîtra avec ST:TNG une explosion hors du commun. Pour une fois, une suite est de meilleure qualité que l'original. La série durera sept saisons pendant lesquelles deux autres films mettant en scène l'équipage original sortiront dans les salles obscures : Final Frontier et Undiscovered country. Le premier est certainement le plus mauvais des films de la franchise à ce jour, n'étant égalé, pour des raisons différentes, que par le Nemesis de 2002.

Un peu meilleur, malgré de nombreuses faiblesses, Undiscovered Country, fera le lien avec la situation de la fédération de ST:TNG (détente avec les Klingons et accords de Khitomer).

En 1993 Une nouvelle série est créée, Deep Space Nine (ST:DS9). Cette série changera de manière radicale le concept de la série en mettant en scène l'équipage d'une station spatiale fixe. L'univers reste le même et quelques personnages sont importés de TNG (Miles et Keiko O'Brien ainsi que Worf, entre autres) mais les thèmes de DS9 sont moins utopiques et la politique « intergalactique» de haut niveau y tient un rôle prépondérant. Plus sombre et « réaliste » que les précédentes séries, victime d'un réseau impopulaire (UPN), ST:DS9 devra attendre sa sortie en DVD pour être appréciée par les fans à sa juste valeur.

En 1994 ST:TNG se termine avec l'excellent All Good Things... et un suivi quasi religieux des fans. Cette même année, verra la sortie en salle du septième film de la franchise : le très moyen Generations qui ferra la transition, au cinéma, entre l'équipage de la série originale et celui de ST:TNG avec la mort de Kirk et la destruction du NCC-1701-D.

1995 marque le début de Voyager (ST:VOY), quatrième série tirée de l'univers. Les défauts de cette série sont beaucoup trop nombreux pour être énumérés ici, il suffira de dire que c'est, à ce jour, la pire implémentation de Star Trek, une véritable encyclopédie d'opportunités manquées ou des milles et unes facettes du Deus ex Machina...

1996 voit la sortie de First Contact, huitième film de la franchise. Ce film marquera le début (et actuellement, le sommet) de la carrière de réalisateur au cinéma de Jonathan Frake, jouant Riker le fringuant premier officier de l'Enterprise de TNG. Du niveau de Wrath of Khan pour les fans, First Contact, fut pour beaucoup le film qu'ils attendaient depuis longtemps.

Malheureusement First contact et la fin de ST:DS9 en 1999 marqueront la fin de la qualité pour la franchise. Le léger Insurrection en 1998 ne présente que peu d'intérêt. La franchise va de mal en pis, le dernier épisode de ST:VOY est considéré comme une insulte par beaucoup de fans et est, au mieux, une tentative pathétique de finir la série en 5 minutes.

C'est dans ce climat de tension entre la production et les fans que Enterprise (ENT), cinquième série inspirée de l'univers, voit le jour le 26 Septembre 2001. Placée entre les événements de First Contact et ceux de la série originale, la nouvelle série sera une préquelle qui suivra les aventures de l'équipage du premier vaisseau d'exploration capable de la vitesse warp : le NX-01, Enterprise. Les personnages principaux sont :

Jonathan Archer (Scott Bakula), capitaine de l'Enterprise.

T`Pol (Jolène Blalock), une vulcaine, premier officier (sous-commandant).

Charles 'Trip' Tucker (Connor Trinneer), chef ingenieur.

Dr. Phlox (John Billingsley), Dénobuléen, docteur.

Hoshi Sato (Linda Park), linguiste.

Malcolm Reed (Dominic Keating), officier de sécurité.

Travis Mayweather (Anthony Montgomery), pilote.

Il est très facile pour les habitués de la franchise de voir que c'est une organisation très classiquement « Trekienne » des personnages qui nous est proposé ici, presque caricaturale. Et c'est là où se situe le problème, les personnages sont des pastiches de leurs prédécesseurs, sans réelle dimension. S. Bakula est désolant dans le rôle d'un capitaine Archer qui ne convainc jamais réellement, il en arrive même à faire oublier l'horrible capitaine Janeway de ST:VOY, tout un exploit. J. Blalock, aux lèvres improbables et à la poitrine agressive ainsi que Connor 'soit beau et tais toi' Trinneer ne sont, pendant la première saison au moins, qu'une tentative de racolage de la tranche d'âge la plus hormonalement instable (je parle de l'adolescence, pas de la ménopause...) de la population. Phlox sera le porte étendard d'une certaine éthique médicale bizarre voire malsaine par moment. Les autres personnages seront tout simplement absents ou tellement insignifiants qu'il n'est pas vraiment utile de les citer. Par moment on se demande si on n'est pas en train de regarder une série basée sur des personnages de l'univers miroir en moins intéressant...

La série sera aussi beaucoup attaquée sur les problèmes de continuité qu'elle créerait avec notamment ST:TOS et ST:TNG. Cela dépendra beaucoup de la capacité du fan F à étirer les « faits historiques » ou les « citations » de l'univers. Relier les premiers contacts avec les Klingons et les Ferengis de Enterprise avec ce qu'il en avait été dit précédemment restera cependant un bon exercice de gymnastique mentale.

Les scénarios sont généralement faibles et rarement intéressants, gravitant plutôt sur 'la bourde de la semaine(tm)' que sur des questions de sociétés ou des choix politiques comme le faisaient ST:TOS, TNG et DS9, séries dont Enterprise se veut l'héritière. Les dialogues atteignent par moment des abysses de nullité que même la série originelle n'a jamais osée, le plus bel exemple en étant la mention de la nécessité d'une « directive » pour aider les futurs explorateurs spatiaux, la relation avec la « directive première » qui est une des lois fondamentales de l'univers ne pourra être manquée (la tirade est même répétée sur le livret qui accompagne le DVD), on ne peut pas tirer de plus grosses ficelles... La plupart des liens avec l'univers seront d'ailleurs fait avec la même absence de finesse.

Mais le vrai coup de masse, le choix incompréhensible de la production, sera la « guerre froide temporelle » qui servira de fil rouge aux trois premières saisons de la série. Le principe d'un ennemi inconnu venant du futur, utilisant une race améliorée génétiquement (les sulibans) pour tenter de détruire une humanité qui ne se doute de rien, n'apparaîtra comme une bonne idée que pour quelqu'un n'ayant jamais lu de science fiction de qualité de sa vie.

Enterprise semble être victime d'une équipe créative à bout de souffle et d'une production qui a perdu sa passion pour la franchise il y a bien longtemps. Les fans ne sont plus respectés mais regardés de haut comme des bêtes curieuses un peu folles, l'arrogance de certaines personnes en charge de la franchise est très mal placée. L'héritage même de la série ne sera accepté, de mauvais coeur, qu'à partir de la troisième saison quand le nombre déclinant de téléspectateurs forcera la production à rebaptiser la série Star Trek : Enterprise pour tenter de capitaliser directement sur le nom de la franchise.

Les différents Star Trek sont des séries qui, plus que les autres, ne vivent que par l'énorme énergie dépensée par les fans de la franchise.

Enterprise n'est pas une mauvaise série en soit, elle est dans son ensemble meilleure que ST:VOY, elle n'est pas non plus mal exécutée ou visiblement sans budget (bien au contraire, les images sont magnifiques), non, la série est juste inadaptée à son époque. Lorsqu'on se rend compte que pendant les quatre ans où elle a été diffusée ses concurrents auront été Buffy, Angel, Battlestar Galactica, Lost, Carnivàle, Dead like me etc. on comprend mieux pourquoi elle a eu autant de mal à se faire accepter.

Depuis DS9 aucun effort n'a été fait pour rafraîchir et augmenter le niveau de la franchise. La frustration devant la fin de Voyager a fait place à un sentiment de rejet et d'incompréhension des buts de l'équipe de production. Bien que les fans de Star Trek ont une certaine tendance à être un peu plus hardcore que dans le cas des autres séries, Buffy mis à part, il arrive un point ou même ceux-ci se rendent compte que ce n'est qu'un divertissement qui ne vaut plus vraiment le temps investi à le regarder.








Image
Star Trek : Enterprise est présenté en format 1.85:1 d'après un très beau transfert 16:9. Provenant d'une production haute définition récente, l'image est excellente avec seulement quelques rares fourmillements détectés.

Le transfert présente une excellente définition tout au long de la saison, les textures sont très détaillées. Il faut cependant noter que l'image apparaît généralement floue, ce n'est pas un problème du au transfert car même la diffusion HD avait déjà ce défaut.
Le rendu des couleurs, parfaitement constant sur tous les épisodes, est excellent. Les couleurs sont vibrantes et très bien saturées.
La luminosité et le contraste sont parfaitement réglés. Aucun bloquage n'a été noté dans les dégradés. Les niveaux de gris sont très bons, donnant un excellent niveau de détails dans les parties sombres de l'image.
Aucun défaut n'a pas pu être constaté, la sur-définition de contours brille par son absence et aucun parasite de compression ne vient gâcher le visionnement.

Paramount Home Entertainment nous offre ici un transfert du niveau de celui de beaucoup de films à grand spectacle, certainement une des meilleures images disponibles pour une série télévisée actuellement en DVD.


Son
Seules les bandes sonores Anglaises sont disponibles au format Dolby Digital 5.1 ou Dolby Surround. Pour rester dans le même ton, seuls les sous-titres anglais sont présents. Là encore le respect pour les spectateurs se fait sentir à sa juste mesure. Les non-anglophones ont l'immense honneur d'être boudés par la Paramount, ce n'est pas donné à tout le monde...

La bande sonore Dolby Digital 5.1 est ici le mixage original. Dynamique le champ sonore est aussi très ample. La séparation est cependant moyenne, il ne faudra pas s'attendre à une très grande précision dans la localisation des sons. Les canaux sont bien utilisés, ni trop ni trop peu. On s'immerge facilement dans ce mixage. La musique est généralement bien intégrée au sein des épisodes, à l'exception bien sur de l'ersatz de poèsie Vogon qui sert de trame sonore au générique.
Les dialogues sont toujours intelligibles et semble très naturels. Bien entendu le ronflement des vaisseaux sont autant d'excuses pour mettre en marche le caisson de fréquences extrêmes graves, on en attend pas moins.

Le travail sur la bande sonore est excellent, il est vraiment dommage qu'aucun effort n'a été fait au niveau du français, même de simples sous-titres auraient été les bienvenus.


Suppléments/menus
Repartis sur sept disques DVD, les 26 épisodes de cette première saison sont accompagnés par de nombreux suppléments.

On trouvera sur le disque 1 un commentaire audio de Rick Berman et Brannon Braga qui accompagne le pilote Broken Bow. Bien qu'un peu sec et monocorde le commentaire est informatif, les points les plus polémiques sont cependant évités avec soin... On trouve aussi un commentaire textuel de Michael et Denise Okuda (effets spéciaux) qui bien que bourré de faits intéressants n'en devient pas moins ennuyeux au bout d'un moment. Le même type de commentaires par les même protagonistes est aussi disponible pour les épisodes The andorian incident et vox sola.
De nombreuses scènes coupées sont reparties sur l'ensemble des DVD, allant de franchement inutiles à intrigantes, la raison pour laquelle telle ou telle scène à été abandonnée est souvent évidente.
Le reste du matériel supplémentaire est rassemblé sur le septième disque et consiste en 7 documentaires, une compilation de scènes ratées ainsi que des films promotionnels pour Borg Invasion à Las Vegas.
"Creating Enterprise" : 11'27. Très court et peu informatif ce documentaire n'est pas beaucoup plus qu'une introduction rapide à la série et ses personnages.
"O Captain ! My Captain ! A profile of Scott Bakula" : 9'30. Comme son titre l'indique c'est une ode à Scott Bakula qui, si on en croit le documentaire, est la personne la plus extraordinaire de la création et que sans lui personne n'aurait été capable de faire son travail. S'en est presque gênant pour le téléspectateur.
"Cast Impressions: Season One" : 12'25. Les acteurs partagent leurs impressions de la première saison. Bien entendu ce sont des acteurs sévèrement muselés que nous entendons ici. Jolène Blalock notamment est réputée pour ces remarques acerbes sur la série en général et son personnage en particulier, rien de cela ici. Court et peu (pas ?) informatif.
"Inside Shuttlepod one" : 7'57. C'est globalement une tentative de justification facee au rejet quasi général de l'épisode Shuttlepod one.
"Star Trek Time Travel: Temporal Cold Wars and Beyond" : Ce documentaire de 8'11 est encore une tentative de justification. Cette fois de l'utilisation du voyage dans le temps dans Enterprise. Malheureusement le seul résultat obtenu est de démontrer à quel point l'utilisation qui en a été faite par les autres séries est bien supérieure à celle de Voyager et Enterprise. Ce documentaire est hilarant tellement il passe totalement à coté de ses objectifs. Ouch !
"Enterprise Secrets" : 90 secondes (oui secondes) d'image des coulisses de la série. Franchement...
"Admiral Forrest takes Center Stage" : Ce documentaire est un hommage à l'acteur Vaughn Armstrong qui a interprété un nombre impressionnant de personnages et d'espèces dans toutes les séries sauf ST:TOS.
"Enterprise Outtakes" : 9'03. Un montage de prises ratée ou sabotée par les acteurs. Certaines sont hilarantes.

Il faut aussi s'attarder sur l'emballage. Pour certain il sera monolithique et laid pour d'autre original et méritant une place de choix sur l'étagère. Une chose est certaine, pour une fois un effort a été fait, peut-être pour justifier le prix du coffret ?






Conclusion
Malheureusement la série noire continue pour Star Trek, depuis First Contact et la fin de Deep Space Nine la qualité de la franchise est en déclin constant. La première saison d'Enterprise ne changera certainement cette tendance.
Voyager était un « Trek » moyen et une mauvaise série de science-fiction, Enterprise sera un mauvais « Trek » et une série de science-fiction moyenne.

Ne nous y trompons pas, malgré tous ses défauts pour un Star Trek, la série reste agréable à visionner. Les scénarios tiennent debout et ont généralement du sens, de plus l'oeuvre est visuellement et soniquement très belle. Les troisième et quatrième saisons sont bien meilleures que les deux premières et peuvent être une motivation à faire l'effort.
Cependant, il sera difficile de conseiller l'achat du coffret à son prix actuel qui est beaucoup trop élevé (plus de deux fois le prix d'une saison de Stargate ou Buffy) sans rien offrir de plus que n'importe quel autre coffret saisonnier.
Les collectionneurs n'hésiteront cependant pas à acquérir ce coffret afin de complèter leur, déjà bien fournie, étagère (meuble ? chambre ? appartement ?) consacrée à Star Trek.


Qualité vidéo:
4,3/5

Qualité audio:
4,5/5

Suppléments:
3,5/5

Rapport qualité/prix:
3,0/5

Note finale:
3,9/5
Auteur: Pascal Cauden

Date de publication: 2005-06-15

Système utilisé pour cette critique: TéléviseurToshiba 50HX70, Amplificateur Denon 3801, Enceinte Energy XL-26(x2), XL-C, XL-R (x4), caisson d'extrêmes graves Klipsch KSW 12, HTPC (composantes 540p. Lecteur: Media Portal/decodeur mpeg2 et audio : Dscaler 5)

Le film

Titre original:
Star Trek Enterprise

Année de sortie:
2001

Pays:

Genre:

Durée:
1147 minutes

Réalisateur (s):
-

Acteur (s):

Le DVD / Blu-ray

Pochette/couverture:

Distributeur:
Paramount

Produit:
DVD

Nombre de disque:
7 DVD-9 (simple face, double couche)

Format d'image:
1.78:1 et -

Transfert 16:9:
Oui

Certification THX:
Non

Bande(s)-son:
Anglaise Dolby Digital 5.1
Anglaise Dolby 2.0 Surround

Sous-titres:
Anglais

Suppéments:
Documentaires, scènes coupée, prises ratées, promotions

Date de parution:
2005-05-03

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