Air I Breathe, The
Critique
Synopsis/présentation
Basé sur un proverbe chinois qui veut que la vie soit divisée en quatre émotions distingues, soit lamour, le plaisir, la douleur et le bonheur, The Air I Breathe traduit ce proverbe en racontant lhistoire de quatre personnages, Happiness (Forest Whitaker), Pleasure (Brendan Fraser), Sorrow (Sarah Michelle Gellar) et Love (Kevin Bacon) dont le destin est bien évidemment lié par plusieurs évènements. Nous suivons dabord Happiness, convaincu que la chance est de son côté et qui décide de parier aux courses à chevaux. Puis, nous retrouvons Pleasure, un tueur à gages qui travaille pour un certain Fingers (Andy Garcia) et qui devra protéger une jeune chanteuse pop Trista alias Sorrow qui elle, possède un groupe sanguin très rare, groupe sanguin qui pourrait sauver la femme de Love qui est gravement malade.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est très bonne. Le matériel source était dans un état carrément impeccable puisque aucune anomalie nest notable. Un léger grain cinématographique peut se laisser paraître à quelques reprises, par contre. Limage affiche donc une belle netteté. Les détails et les textures sont aussi parfaitement reproduits. Le rendu des couleurs est lui aussi superbe. On remarque un travail très consciencieux sur la photographie du long-métrage et ce travail est judicieusement reproduit par une palette de couleurs riche et précise. Les contrastes sont eux aussi bien gérés et évitent la plupart du temps les problèmes de brillance. Quant aux dégradés, ils sont fluides et précis offrant ainsi de très belles parties sombres. Enfin, les noirs sont purs et profonds.
En ce qui concerne la partie numérique, le transfert souffre dune légère suraccentuation des contours, mais rien pour gâcher le visionnement.
Son
Nous retrouvons ici deux bandes sons offertes en version originale anglaise, lune au format Dolby Digital 5.1 et lautre au format Dolby Surround 2.0. Cest le mixage 5.1 qui a été employé pour cette critique.
Le mixage est aussi très bien. Le dynamisme est adéquat et la présence est très bien sentie. Le déploiement du champ sonore se veut logiquement limité étant donné le genre de films présenté ici (un drame). La majorité des éléments sonores se laissent entendre par les ouverture frontale et latérale qui se veulent claires alors que les enceintes arrière se contentent de servir à appuyer les ambiances et à permettre quelques effets ambiophoniques subtils dans les scènes plus mouvementées. Il en va de soi, les dialogues demeurent constamment et totalement intelligibles alors que la trame sonore sintègre parfaitement au mixage et est solidement appuyée par le canal de basses fréquences qui, elles, grondent à plusieurs occasions, et ce, avec une profondeur relative. Le canal dextrêmes grave se veut plus discret et se fait sentir de façon assez anecdotique.
Des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien quextrêmement ambitieux, The Air I Breathe est un film qui laissera plusieurs spectateurs perplexes. Dabord, parce que cest un film à la réalisation époustouflante avec un travail évident sur la photographie. Mais aussi parce que cest un film au montage et au scénario extrêmement maladroit. Le fait de choisir de nous raconter chacune des histoires des quatre personnages lune après lautre ampute à plusieurs reprises la construction dramatique chez certains personnages (celui de Kevin Bacon plus particulièrement). Ainsi, alors que lon cherche à toucher le spectateur, le tout tombe plutôt à plat et nous nous retrouvons avec une émotion qui ne réussit pas à trouver écho chez le spectateur. Cela est sans compter les acteurs qui, malgré tout excellents, nous rejouent ce quils ont joué encore et encore dans le passé.
Malgré cela, lédition offerte ici est techniquement très bonne. Le transfert reproduit habilement le travail remarquable sur la photographie alors que le mixage rend correctement lambiance et les scènes plus mouvementées du film. Même les suppléments se veulent intéressants, plus principalement la piste de commentaire audio animée par le réalisateur, le co-scénariste, le directeur de la photographie et le monteur, ce qui permet de mieux cerner les intentions du réalisateur et de comprendre pourquoi, à plusieurs niveaux, cette uvre déçoit péniblement.
Basé sur un proverbe chinois qui veut que la vie soit divisée en quatre émotions distingues, soit lamour, le plaisir, la douleur et le bonheur, The Air I Breathe traduit ce proverbe en racontant lhistoire de quatre personnages, Happiness (Forest Whitaker), Pleasure (Brendan Fraser), Sorrow (Sarah Michelle Gellar) et Love (Kevin Bacon) dont le destin est bien évidemment lié par plusieurs évènements. Nous suivons dabord Happiness, convaincu que la chance est de son côté et qui décide de parier aux courses à chevaux. Puis, nous retrouvons Pleasure, un tueur à gages qui travaille pour un certain Fingers (Andy Garcia) et qui devra protéger une jeune chanteuse pop Trista alias Sorrow qui elle, possède un groupe sanguin très rare, groupe sanguin qui pourrait sauver la femme de Love qui est gravement malade.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est très bonne. Le matériel source était dans un état carrément impeccable puisque aucune anomalie nest notable. Un léger grain cinématographique peut se laisser paraître à quelques reprises, par contre. Limage affiche donc une belle netteté. Les détails et les textures sont aussi parfaitement reproduits. Le rendu des couleurs est lui aussi superbe. On remarque un travail très consciencieux sur la photographie du long-métrage et ce travail est judicieusement reproduit par une palette de couleurs riche et précise. Les contrastes sont eux aussi bien gérés et évitent la plupart du temps les problèmes de brillance. Quant aux dégradés, ils sont fluides et précis offrant ainsi de très belles parties sombres. Enfin, les noirs sont purs et profonds.
En ce qui concerne la partie numérique, le transfert souffre dune légère suraccentuation des contours, mais rien pour gâcher le visionnement.
Son
Nous retrouvons ici deux bandes sons offertes en version originale anglaise, lune au format Dolby Digital 5.1 et lautre au format Dolby Surround 2.0. Cest le mixage 5.1 qui a été employé pour cette critique.
Le mixage est aussi très bien. Le dynamisme est adéquat et la présence est très bien sentie. Le déploiement du champ sonore se veut logiquement limité étant donné le genre de films présenté ici (un drame). La majorité des éléments sonores se laissent entendre par les ouverture frontale et latérale qui se veulent claires alors que les enceintes arrière se contentent de servir à appuyer les ambiances et à permettre quelques effets ambiophoniques subtils dans les scènes plus mouvementées. Il en va de soi, les dialogues demeurent constamment et totalement intelligibles alors que la trame sonore sintègre parfaitement au mixage et est solidement appuyée par le canal de basses fréquences qui, elles, grondent à plusieurs occasions, et ce, avec une profondeur relative. Le canal dextrêmes grave se veut plus discret et se fait sentir de façon assez anecdotique.
Des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien quextrêmement ambitieux, The Air I Breathe est un film qui laissera plusieurs spectateurs perplexes. Dabord, parce que cest un film à la réalisation époustouflante avec un travail évident sur la photographie. Mais aussi parce que cest un film au montage et au scénario extrêmement maladroit. Le fait de choisir de nous raconter chacune des histoires des quatre personnages lune après lautre ampute à plusieurs reprises la construction dramatique chez certains personnages (celui de Kevin Bacon plus particulièrement). Ainsi, alors que lon cherche à toucher le spectateur, le tout tombe plutôt à plat et nous nous retrouvons avec une émotion qui ne réussit pas à trouver écho chez le spectateur. Cela est sans compter les acteurs qui, malgré tout excellents, nous rejouent ce quils ont joué encore et encore dans le passé.
Malgré cela, lédition offerte ici est techniquement très bonne. Le transfert reproduit habilement le travail remarquable sur la photographie alors que le mixage rend correctement lambiance et les scènes plus mouvementées du film. Même les suppléments se veulent intéressants, plus principalement la piste de commentaire audio animée par le réalisateur, le co-scénariste, le directeur de la photographie et le monteur, ce qui permet de mieux cerner les intentions du réalisateur et de comprendre pourquoi, à plusieurs niveaux, cette uvre déçoit péniblement.
Qualité vidéo:
3,9/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,4/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2008-07-17
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2008-07-17
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30