Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All Out Attack
Critique
Synopsis/présentation
Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack date de 2001 et est, commme pour tous les films de Godzilla, un produit du studio Toho. Ce film suit un fil scénaristique connu imposé par les premiers films du genre au cours des années 1950. La réalisation de Shusuke Kaneko, sans rien révolutionner, est assurée. On préfère de loin ce film à l'infâme Godzilla 2000.
Image
L'image est offerte au format respecté de 2.35:1 d'après un transfert 16:9.
L'interpositif utilisé pour ce transfert vidéo était en relativement bon état et sans réel problème. On observe à l'occasion quelques points blancs, mais rien de bien gênant. Sans atteindre des sommets de précisions, la définition générale de l'image est correct, offrant des textures bien reproduite et un niveau de détail satisfaisant. Il va sans dire que la résolution d'image inhérente au format DVD ne fait qu'accentuer l'irréalisme de certains des effets spéciaux (bien que cet irréalisme soit presque obligatoire considérant le genre).
L'étalonnement est constant et sans fluctuation. La palette de couleurs est proprement reproduite; brillante et correctement saturée. On notera seulement parfois une légère dominante magenta. Les tons de peau sont bien rendus, mais encore là, souvent affectés par une très légère dominante magenta. La brillance (le niveau des noirs) est constante, celle-ci est peut-être une parcelle un peu basse, mais il ne pourrait s'agir d'un choix stylistique. Les parties sombres offrent un niveau de détail correct, sans plus. Les noirs sont profons et pur.
La partie numérique du transfert est décente. Quelques traces de compression sont visibles ça et là. Par contre, une sur-accentuation des contours parfois trop poussée agace.
Son
Deux bandes sonores sont incluses; l'une en japonais (Dolby Digital 5.1) et l'autre étant un doublage anglais (Dolby Digital 5.1).
La bande-sonore japonaise est d'une bonne dynamique. L'espace sonore, sans être extrêmement articulé, sait rester actif. Ce mixage met à contribution tous les canaux. Le son n'a pas l'ouverture et la profondeur des meilleurs mixages, mais a toujours une bonne présence. L'usage des canaux d'ambiophonie est soutenu pour ne pas dire agressif, notamment lors des séquences de combat (chapitre 14). On perçoit de nombreux effets sonores localisés et de fréquentes transitions (gauche/droite - avant/arrière). Le positionnement des différents éléments sonores est précis et sans bavure. La fidélité générale du son est tout à fait correcte. La trame sonore pointe vers les hautes-fréquences, il s'agit là peut-être d'un choix stylistique.
Les voix ont été parfois ré-enregistrées en studio, le timbre des voix y perd donc parfois en naturalité. Les basses sont pour le moins présentes et ici honnêtement reproduite. L'usage du canal .1 (LFE) est soutenu.
Le doublage anglais a sensiblement les mêmes caractéristiques que sa contre-partie japonaise, seul les voix tendent à masquer un peu les sons d'ambiance. Il y a option de sous-titrage en anglais et français.
Suppléments/menus
Conclusion
Pour le néophite qui n'est pas familié avec ce quasi icône qu'est devenu Godzilla, mais qui ne veut pas revisiter les productions des années 1950/60/70, ce film est assez représentatif du genre.
Techniquement, cette édition DVD ne révolutionne rien, mais il s'agit d'un produit tout à fait honnête et de bonne facture, tant pour l'image que pour le son. On aurait aimé un peu plus de matériel supplémentaire qui ici se limite à une galerie de bande-annonce. Pourquoi ne pas avoir offert, sous forme écrite, un historique des studios Toho?
Godzilla, Mothra and King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack date de 2001 et est, commme pour tous les films de Godzilla, un produit du studio Toho. Ce film suit un fil scénaristique connu imposé par les premiers films du genre au cours des années 1950. La réalisation de Shusuke Kaneko, sans rien révolutionner, est assurée. On préfère de loin ce film à l'infâme Godzilla 2000.
Image
L'image est offerte au format respecté de 2.35:1 d'après un transfert 16:9.
L'interpositif utilisé pour ce transfert vidéo était en relativement bon état et sans réel problème. On observe à l'occasion quelques points blancs, mais rien de bien gênant. Sans atteindre des sommets de précisions, la définition générale de l'image est correct, offrant des textures bien reproduite et un niveau de détail satisfaisant. Il va sans dire que la résolution d'image inhérente au format DVD ne fait qu'accentuer l'irréalisme de certains des effets spéciaux (bien que cet irréalisme soit presque obligatoire considérant le genre).
L'étalonnement est constant et sans fluctuation. La palette de couleurs est proprement reproduite; brillante et correctement saturée. On notera seulement parfois une légère dominante magenta. Les tons de peau sont bien rendus, mais encore là, souvent affectés par une très légère dominante magenta. La brillance (le niveau des noirs) est constante, celle-ci est peut-être une parcelle un peu basse, mais il ne pourrait s'agir d'un choix stylistique. Les parties sombres offrent un niveau de détail correct, sans plus. Les noirs sont profons et pur.
La partie numérique du transfert est décente. Quelques traces de compression sont visibles ça et là. Par contre, une sur-accentuation des contours parfois trop poussée agace.
Son
Deux bandes sonores sont incluses; l'une en japonais (Dolby Digital 5.1) et l'autre étant un doublage anglais (Dolby Digital 5.1).
La bande-sonore japonaise est d'une bonne dynamique. L'espace sonore, sans être extrêmement articulé, sait rester actif. Ce mixage met à contribution tous les canaux. Le son n'a pas l'ouverture et la profondeur des meilleurs mixages, mais a toujours une bonne présence. L'usage des canaux d'ambiophonie est soutenu pour ne pas dire agressif, notamment lors des séquences de combat (chapitre 14). On perçoit de nombreux effets sonores localisés et de fréquentes transitions (gauche/droite - avant/arrière). Le positionnement des différents éléments sonores est précis et sans bavure. La fidélité générale du son est tout à fait correcte. La trame sonore pointe vers les hautes-fréquences, il s'agit là peut-être d'un choix stylistique.
Les voix ont été parfois ré-enregistrées en studio, le timbre des voix y perd donc parfois en naturalité. Les basses sont pour le moins présentes et ici honnêtement reproduite. L'usage du canal .1 (LFE) est soutenu.
Le doublage anglais a sensiblement les mêmes caractéristiques que sa contre-partie japonaise, seul les voix tendent à masquer un peu les sons d'ambiance. Il y a option de sous-titrage en anglais et français.
Suppléments/menus
Conclusion
Pour le néophite qui n'est pas familié avec ce quasi icône qu'est devenu Godzilla, mais qui ne veut pas revisiter les productions des années 1950/60/70, ce film est assez représentatif du genre.
Techniquement, cette édition DVD ne révolutionne rien, mais il s'agit d'un produit tout à fait honnête et de bonne facture, tant pour l'image que pour le son. On aurait aimé un peu plus de matériel supplémentaire qui ici se limite à une galerie de bande-annonce. Pourquoi ne pas avoir offert, sous forme écrite, un historique des studios Toho?
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,5/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Mathieu Daoust
Date de publication: 2004-01-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC Widescreen 16:9 Toshiba TheaterWide TW40X81, Récepteur Pioneer Elite VSX-07 TX, Lecteur DVD Pioneer Elite DV-37, enceintes Paradigm, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2004-01-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC Widescreen 16:9 Toshiba TheaterWide TW40X81, Récepteur Pioneer Elite VSX-07 TX, Lecteur DVD Pioneer Elite DV-37, enceintes Paradigm, câbles Monster Cable.
