Synopsis/présentation
Avec une popularité qui n’a d’égale que son ego, le quart-arrière vedette Joe Kingman (Dwayne « The Rock » Johnson) vit comme un célibataire endurci: appartement luxueux, voiture de rêve, escortes, …
Tout ceci est chambardé par l’arrivée d’une fillette de huit ans prénommée Peyton (Madison Pettis) à la porte de son penthouse. Celle-ci prétend être le fruit d’un précédent mariage de Joe et il doit maintenant prendre soit d’elle pour le prochain mois. La routine de Joe nécessite est pour le moins troublée et ceci met en péril son image.
Alors complètement dépassé par la situation, il commence graduellement à s’attacher à la fillette...


Image
Le film est présenté au format d’image de 2.35:1 d’après un transfert 16:9. Une édition blu-ray est également disponible.

Comme pour tout film récent, le matériel source ne montre aucun défaut majeur (point, égratignure, tc). En fait, très peu de défauts sont apparents. L’image parait parfois douce, mais ces moments sont isolés et ne représentent pas l'aspect global de ce transfert. La définition de l’image est excellente et montre un niveau de détails élevé rendant parfaitement justice à la photographie ainsi qu'a la direction artistique. Les couleurs sont splendides et aucun problème n’est à souligner ici non plus. On n'observe aucun débordement chromatique ou instabilité dans le rendu. Les tons de peaux demeurent toujours réalistes. Le niveau des noirs est impeccable alors que les contrastes sont bien gérés évitant les sur brillances. Plusieurs scènes en pénombre mettent en évidence des dégradés fluides et des noirs profonds et purs, sans traces d’effets fantômes.

Des traces de pixellisation sont parfois observables, conséquence directe de la compression, mais ce problème demeure relativement mineur.


Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1 et, fidèle à son habitude, Buena Vista a inclus des doublages français et espagnols au même format. Aucune piste de commentaires audio n’est incluse.

Un mixage convenu et strictement fonctionnel. C'est depuis le champ sonore avant, correctement articulé, que l'essentiel du son de déploie . Seules certaines séquences (football, fêtes) tirent profit des canaux d'ambiophonies, mais c’est généralement que pour des sons d’ambiance et très peu d’effets localisés. Les dialogues sont nets et intelligibles, sans problèmes de captation ou de rendu. Les répliques de la petite Peyton peuvent parfois paraitre légèrement difficile à comprendre, mais ceci est dû à sa prononciation et non au mixage. La trame sonore, entrainante et à propos, est intégrée avec souplesse au mixage, s’imposant lorsque nécessaire. Les basses sont adéquates, alors que les extrêmes graves se font plutôt discrètes.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus








Conclusion
Après Vin Diesel qui devient gardien d’enfants dans The Pacifier, c’est au tour de The Rock de subir le même supplice. En fait, ce n’est pas la première fois que des gros bras d’Hollywood se prêtent au jeu. Après tout, Hulk Hogan avait un rôle semblable dans M. Nounou. Une recette bien connue qu'Hollywood nous ressert à interval régulier.

Cette édition est convenable compte tenu des attentes du marché. Le transfert vidéo et le mixage sonore sont de qualité, sans pour autant se classer parmi les meilleurs. Malheureusement, les suppléments déçoivent par leur superficialité et manque de profondeur. Par contre, la clientèle visée par ce film y trouvera probablement son compte.