Synopsis/présentation
Suite à un violent accident d’auto, la psychiatre criminaliste Miranda Grey (Halle Berry) se réveille au dernier endroit qu’elle aurait soupçonné: l’institut psychiatrique où elle travaille. En plus d’être sous sévère médication, elle apprend de son meilleur ami et docteur (Robert Downey Jr.) qu’elle est accusée du meurtre de son mari (Charles S. Dutton). Tous la croient folle. Elle devra tout faire en son pouvoir pour prouver son innocence et, par la même occasion, mettre au jour un complot qui la dépasse.

Outre les acteurs américains (Downey Jr. et Berry), on retrouve également Penélope Cruz (Espagne). À la réalisation, le Français Mathieu Kassovitz. Comme lieux de tournage, Montréal...


Image
Le film est présenté au format d’image de 1.85:1 dans sa résolution native de 1080p.

D’entrée de jeu, nous devons préciser que laphotographie de ce film est quelque peu particulière. Dans les faits, la très grande majorité des scènes se déroulent sous un éclairage faible, variable ou à haut contraste avec des sources lumineuses ponctuelles. Ceci étant dit, le tout est très bien rendu par ce transfert. En premier lieu, le matériel source est impeccable et n’affiche aucun défaut relatif au matériel source. Un grain est parfois visible en quelques instances (en pénombre), mais cela est normal considérant qu'une pellicule plus sensible a été utilisée. Le niveau de détails est très bon, voire même excellent. Les gros plans sont particulièrement révélateurs. Les textures sont correctement reproduites et offrent un superbe niveau de détail. Il est difficile de juger du rendu des couleurs considérant toute la stylisation apportée en post-production. La palette de couleur tend vers des couleurs froides (bleu, cyan). Le plus important toutefois est que l'étalonnage est constant. Les tons de peaux demeurent naturels et on ne dénote aucun problème de saturation. Le niveau des noirs est correctement ajusté et les contrastes sont sans problèmes, ce qui est ici capital considérant l’atmosphère établie par le directeur photo. Les dégradés bloquent parfois prématurément, privant l’image de précieuses informations. Les noirs demeurent profonds et purs.

Numériquement, aucun problème n'est à déplorer.


Son
La version originale anglaise ainsi que le doublage français profite d’un mixage Dolby Digital 5.1 Plus, alors que le doublage espagnol se contente d’une bande sonore Dolby 2.0 Surround Plus. Une piste de commentaires audio (en anglais) permet d’entendre le réalisateur Mathieu Kassovitz et le directeur photo Matthew Libatique.

L’environnement sonore est pleinement exploité, dynamique, offrant de nombreuses transitions canaux à canaux, créant ainsi un univers sonore riche. Des effets localisés se font entendre de toutes les enceintes. La trame sonore profite également grandement de ce mixage. Cette dernière est reproduite avec fidélité et justesse. Les dialogue sont toujours nets et intelligibles, bien que certaines répliques tendent à se perdre lorsque les personnages chuchotent . Les basses supportent correctement lle mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent pour certains des effets sonores comme le tonnerre ou la musique.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus




Conclusion
Les critiques sont partagées face à Gothika. Autant certains lui reproche de mettre en scène des situations déjà vues, voire même clichées du cinéma de suspense, autant d’autres prétendent que tous ces éléments sont assemblés de main de maître. Dans une situation comme dans l’autre, il ne fait aucun doute que Mathieu Kassovitz savait ce qu’il créait. À vous d’en tirer vos propres conclusions.

Pour cette édition HD DVD, c’est une réussite indéniable. Le transfert vidéo est excellent alors que le mixage sonore est efficace. Cette édition brille également par ses suppléments. Outre la piste de commentaires audio, on profite de deux documentaires sur le tournage, mais aussi, sur une note moins sérieuse, le segment de Punk’d (avec Ashton Kutcher) où Halle Berry se fait piéger et le vidéoclip de Limp Bizket, Behind Blue Eyes.