Monsoon Wedding

Critique
Synopsis/présentation
L'Inde est parmis les plus gros producteurs de films au monde, pourtant ces productions arrivent rarement à percer le marché nord-américain. C'est un cinéma très typé qui sert une vaste population, se défiant généralement des modes hollywoodiennes. Pour les occidentaux, le cinéma indien dans son ensemble pourrait être décrit comme "kitsh": histoires souvent sirupeuses et stéréotypées; souvent des comédies musicales sur fond de musique Pop ou Bhangra (Pop Punjabi).
La réalisatrice Mira Nair nous offre avec ce film une espèce de synthèse du cinéma indien mais tempérée par une approche plus occidentale (la post production de ce film s'est faite à New York). Cette réalisatrice est connue pour avoir réalisé des films comme salaam Bombay! (nominé aux Oscars en 1989 pour meilleur film étranger; Caméra d'Or au festival du film de Cannes en 1988, nominé aux Césars la même année, et couvert d'éloge au Festival des Films du monde de Montréal) ou le plus récent Hysterical Blindness avec Uma Thurman.
Presque entièrement tourné caméra à l'épaule, ce film semble être un croisement entre le dogme européen et une fresque humaine à la Robert Altman. Cette approche très particulière donne un film rafraîchissant ou nous réussissons à trouver nos repères tout en découvrant les plaisirs d'un cinéma particulier.
Le fil scénaristique gravite autour du mariage arrangé de Aditi avec un indien maintenant ingénieur aux États-Unis. Au fil des préparations entourant cet évènement vont se développer plusieurs intrigues. Les parents de Aditi, Lalit et Pimmi organise les multiples cérémonies. Lalit se débat pour contrôler les coûts de ce mariage, tout en étant gardien de la tradition, il devient rapidement un des personnages central de ce film.
Les intrigues et personnages s'entrecroisent, c'est là que le genre "Altman" est le plus fort. On nous présente de nouveaux personnages en même temps que ceux-ci sont présentés à la famille, et l'on passe rapidement d'une histoire à l'autre.
Deux histoires sont particulièrement touchantes, tout d'abord celle de l'organisateur engagé pour le mariage, jeune indien avec cellulaire et actions en bourse, qui va découvrir l'amour avec une des serveuses de la famille. Cette histoire va donner une scène réellement magnifique ou ce personnage souvent hystérique se présente à genoux avec un coeur de fleurs. L'autre est celle de Ria, une cousine orpheline d' Aditi. Cette histoire tourne autour de l'abus d'enfant, mais cela est traité assez finement pour ne jamais incommoder. Ces révélations entraineront Lalit à un dilemne: la tradition ou la famille, dans une scène vraiment très forte.
Le jeu des acteurs (trices) est particulièrement convaincant. Une mention toute particulière pour Naseeruddin Shah (Lalit) dont l'interprétation du père est particulièrement touchante. Cet acteur, une légende dans son pays d'origine, crève l'écran. Tourné en à peine un mois sur un tout petit budget, la réalisatrice a réussi à s'entourer de professionnels reconnus, qu'il s'agisse du directeur de la photographie Declann Queen (Leaving Las Vegas, vidéos de U2) ou bien du compositeur Mychael Danna (Felicias's journey; Girl, interrupted).
La fraicheur de cette oeuvre, une tradition dans la modernité et des images de Delhi font de ce film une expérience particulièrement intéressante. Les choix musicaux, plutôt atypiques, éveillent joyeusement l'oreille, mais sans jamais verser dans la comédie musicale indigeste. Monsoon Wedding est un film attachant qui mérite très amplement les honneurs qui lui ont été décernés (Lion d'or et lanterne Magique de Venise l'an dernier et de multiples autres nomiations).
Image
Cette édition présente l'image au format respecté (1:85:1) mais pour une raison qui nous échappe n'est pas anamorphosé...
Si l'interpositif était un 35mm gonflé, la définition n'en a pas trop souffert (le film fût tourné en Super 16). L'image est généralement nette, précise, offrant un niveau de détail satisfaisant (quoi qu'un léger grain soit parfois observable).
Les couleurs sont toujours justes et chaudes (mais sans débordement ou "chroma noise"). La prédominance du rouge et du jaune dans ce film montre un niveau de saturation adéquat, les rouges restant toujours très naturel. Les contrastes sont bien équilibrés, et les parties sombres correctement détaillées.
Malgré une caméra à l'épaule qui aurait pu causer des problèmes de compression dû à la mouvance constante de l'image, la compression est irréprochable.
La qualité générale de l'image est de bonne facture mais handicapé par un transfert non-anamorphosé.
Son
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Suppléments/menus
Les suppléments quoi que peu nombreux sont néanmoins dignes d'intêret.
Tout d'abord, une piste de commentaires audio animée par la réalisatrice (Mira Nair). Celle-ci prend le temps nécessaire de situer la réalité décrite dans ce film (l'Inde entre tradition et Internet) mais aussi de présenter les acteurs qui nous sont, pour la plupart inconnus. Loin de se contenter d'anecdotes de plateaux, cette analyse du film dans la réalité indienne est un pur plaisir.
Un court segment (environ 8 minutes) sur le tournage du film est aussi proposé, présentant les différents acteurs et les lieux de tournage. Ce segment quoi qu'un peu court satisfait la curiosité et donne de bonnes clefs afin de lire plus efficacement le film (pour ceux qui n'auraient pas la patience d'écouter les commentaires de la réalisatrice, ce petit documentaire devrait être plus que satisfaisant).
La version américaine de la bande-annonce est aussi incluse.
Conclusion
Si ce film ne s'addresse pas a un vaste publique, il fait néanmoins parti des petites trouvailles qui permettent de s'échapper de la machine hollywoodienne tout en restant dans un cadre que nous pouvons apprécier (ne parle t-on d'un Bollywood Indien?).
Universal nous présente donc un film plutôt confidentiel mais avec le soin technique porté à de bien plus grosses productions. Les suppléments s'ils sont peu nombreux sont permettent néanmoins d'explorer plus avant l'oeuvre de la réalisatrice.
L'Inde est parmis les plus gros producteurs de films au monde, pourtant ces productions arrivent rarement à percer le marché nord-américain. C'est un cinéma très typé qui sert une vaste population, se défiant généralement des modes hollywoodiennes. Pour les occidentaux, le cinéma indien dans son ensemble pourrait être décrit comme "kitsh": histoires souvent sirupeuses et stéréotypées; souvent des comédies musicales sur fond de musique Pop ou Bhangra (Pop Punjabi).
La réalisatrice Mira Nair nous offre avec ce film une espèce de synthèse du cinéma indien mais tempérée par une approche plus occidentale (la post production de ce film s'est faite à New York). Cette réalisatrice est connue pour avoir réalisé des films comme salaam Bombay! (nominé aux Oscars en 1989 pour meilleur film étranger; Caméra d'Or au festival du film de Cannes en 1988, nominé aux Césars la même année, et couvert d'éloge au Festival des Films du monde de Montréal) ou le plus récent Hysterical Blindness avec Uma Thurman.
Presque entièrement tourné caméra à l'épaule, ce film semble être un croisement entre le dogme européen et une fresque humaine à la Robert Altman. Cette approche très particulière donne un film rafraîchissant ou nous réussissons à trouver nos repères tout en découvrant les plaisirs d'un cinéma particulier.
Le fil scénaristique gravite autour du mariage arrangé de Aditi avec un indien maintenant ingénieur aux États-Unis. Au fil des préparations entourant cet évènement vont se développer plusieurs intrigues. Les parents de Aditi, Lalit et Pimmi organise les multiples cérémonies. Lalit se débat pour contrôler les coûts de ce mariage, tout en étant gardien de la tradition, il devient rapidement un des personnages central de ce film.
Les intrigues et personnages s'entrecroisent, c'est là que le genre "Altman" est le plus fort. On nous présente de nouveaux personnages en même temps que ceux-ci sont présentés à la famille, et l'on passe rapidement d'une histoire à l'autre.
Deux histoires sont particulièrement touchantes, tout d'abord celle de l'organisateur engagé pour le mariage, jeune indien avec cellulaire et actions en bourse, qui va découvrir l'amour avec une des serveuses de la famille. Cette histoire va donner une scène réellement magnifique ou ce personnage souvent hystérique se présente à genoux avec un coeur de fleurs. L'autre est celle de Ria, une cousine orpheline d' Aditi. Cette histoire tourne autour de l'abus d'enfant, mais cela est traité assez finement pour ne jamais incommoder. Ces révélations entraineront Lalit à un dilemne: la tradition ou la famille, dans une scène vraiment très forte.
Le jeu des acteurs (trices) est particulièrement convaincant. Une mention toute particulière pour Naseeruddin Shah (Lalit) dont l'interprétation du père est particulièrement touchante. Cet acteur, une légende dans son pays d'origine, crève l'écran. Tourné en à peine un mois sur un tout petit budget, la réalisatrice a réussi à s'entourer de professionnels reconnus, qu'il s'agisse du directeur de la photographie Declann Queen (Leaving Las Vegas, vidéos de U2) ou bien du compositeur Mychael Danna (Felicias's journey; Girl, interrupted).
La fraicheur de cette oeuvre, une tradition dans la modernité et des images de Delhi font de ce film une expérience particulièrement intéressante. Les choix musicaux, plutôt atypiques, éveillent joyeusement l'oreille, mais sans jamais verser dans la comédie musicale indigeste. Monsoon Wedding est un film attachant qui mérite très amplement les honneurs qui lui ont été décernés (Lion d'or et lanterne Magique de Venise l'an dernier et de multiples autres nomiations).
Image
Cette édition présente l'image au format respecté (1:85:1) mais pour une raison qui nous échappe n'est pas anamorphosé...
Si l'interpositif était un 35mm gonflé, la définition n'en a pas trop souffert (le film fût tourné en Super 16). L'image est généralement nette, précise, offrant un niveau de détail satisfaisant (quoi qu'un léger grain soit parfois observable).
Les couleurs sont toujours justes et chaudes (mais sans débordement ou "chroma noise"). La prédominance du rouge et du jaune dans ce film montre un niveau de saturation adéquat, les rouges restant toujours très naturel. Les contrastes sont bien équilibrés, et les parties sombres correctement détaillées.
Malgré une caméra à l'épaule qui aurait pu causer des problèmes de compression dû à la mouvance constante de l'image, la compression est irréprochable.
La qualité générale de l'image est de bonne facture mais handicapé par un transfert non-anamorphosé.
Son
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Rare sont les films de ce genre à bénéficier d'autant de soin en terme de son. Présenté en format Dolby Digital 5.1 et en DTS 5.1, les deux bandes sonores anglaises sont d'excellente qualité. La spatialisation des différents éléments est adéquate, les dialogues solidement rendus, toujours naturels et correspondant à la mise en scène. C'est dans l'intégration de cet univers sonore et musical que ces mixages excelles. Qu'il s'agisse de vieilles romances indiennes au son vieillot en passant par de la musique techno (indienne) ou de la pop, la trame sonore s'intègre parfaitement bien dans l'ambiance de Delhi ou celle plus intime de la maison ou du mariage. Les promenades urbaines de la famille rendent compte d'une agitation citadine hors champ très convaincante, autant que le son plus reconnaissable d'un autoradio poussé à son maximum sur du rap (un des rares moments ou le caisson de basse est mis à contribution).
A noter que les dialogues sont en anglais, mais un anglais "upper middle class" indien, ce qui donne un mélange très homogène d'anglais, d'Indi et de dialecte local. Pour les francophones qui peinent un peu sur un film en anglais, les sous-titres (français, anglais et espagnols) seront indispensables, l'accent des personnages et le mélange des langues pouvant être réellement compliqué à saisir.
Les mixages Dolby Digital et DTS ont ici des différences réellement tangible. Le mixage DTS offre une présentation beaucoup plus dynamique et transparente.
Il est à noter que ce sont surtout les enceintes en avant qui travaillent, les arrières et le caisson d'extrême grave étant rarement mis à contribution.
Suppléments/menus
Les suppléments quoi que peu nombreux sont néanmoins dignes d'intêret.
Tout d'abord, une piste de commentaires audio animée par la réalisatrice (Mira Nair). Celle-ci prend le temps nécessaire de situer la réalité décrite dans ce film (l'Inde entre tradition et Internet) mais aussi de présenter les acteurs qui nous sont, pour la plupart inconnus. Loin de se contenter d'anecdotes de plateaux, cette analyse du film dans la réalité indienne est un pur plaisir.
Un court segment (environ 8 minutes) sur le tournage du film est aussi proposé, présentant les différents acteurs et les lieux de tournage. Ce segment quoi qu'un peu court satisfait la curiosité et donne de bonnes clefs afin de lire plus efficacement le film (pour ceux qui n'auraient pas la patience d'écouter les commentaires de la réalisatrice, ce petit documentaire devrait être plus que satisfaisant).
La version américaine de la bande-annonce est aussi incluse.
Conclusion
Si ce film ne s'addresse pas a un vaste publique, il fait néanmoins parti des petites trouvailles qui permettent de s'échapper de la machine hollywoodienne tout en restant dans un cadre que nous pouvons apprécier (ne parle t-on d'un Bollywood Indien?).
Universal nous présente donc un film plutôt confidentiel mais avec le soin technique porté à de bien plus grosses productions. Les suppléments s'ils sont peu nombreux sont permettent néanmoins d'explorer plus avant l'oeuvre de la réalisatrice.
Qualité vidéo:
3,3/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
2,5/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,3/5
Auteur: Thomas Geffroyd
Date de publication: 2002-09-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Sony Wega KV27; Préampli Audio Refinement par YBA Pre-2; Ampli Audio refinement par YBA Multi-5; Enceintes JmLabs; Sub REL Strata III; Lecteur DVD Denon DVD-1600; cables et interconnects Cardas/Audioquest.
Date de publication: 2002-09-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Sony Wega KV27; Préampli Audio Refinement par YBA Pre-2; Ampli Audio refinement par YBA Multi-5; Enceintes JmLabs; Sub REL Strata III; Lecteur DVD Denon DVD-1600; cables et interconnects Cardas/Audioquest.