Superman: Doomsday
Critique
Synopsis/présentation
Nul besoin de présenter le personnage de Superman, celui qui a fait la réputation de DC Comics et qui a donné à Christopher Reeves son rôle légendaire. Les plus mordus de bandes dessinées ont suivi son évolution à travers les différentes séries offertes. Une, qui a été plus marquante que les autres, mettait en scène la mort et la résurrection du héros volant. Cest à partir de cette histoire que Warner souhaitait capitaliser sur le succès de Superman Returns et, par la même occasion, donner un nouveau souffle à la série animée.
Nous retrouvons donc les personnages habituels, mais la situation diffère de celle du film: Lois Lane, journaliste pour le Daily Planet, fréquente maintenant Superman depuis près de six mois, tout en étant incapable daffirmer avec certitude que son amoureux est lalter ego de Clark Kent. Lex Luthor, de son côté, continue ses plans maléfiques pour dominer le monde en envoyant une équipe creuser aussi profondément que possible dans les souterrains de la région. En effectuant cette tâche, les employés de Lexcorp découvrent un vaisseau spatial enterré depuis des milliers dannées. Par accident, ils ouvrent celui-ci, libérant un monstre démoniaque surnommé Doomsday. Causant des ravages partout sur son passage, Doomsday voit son chemin de destruction stoppé par Superman lors dune violente bataille. Elle est en fait si violente quelle a également raison de Superman. La ville et le monde pleurent la mort de leur héros. Tous doivent maintenant vivre sans lui, incluant Lex Luther, qui perd son éternel némésis.
Image
Cette production est présenté au format dimage de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source naffiche strictement aucun défaut notable relatif à la propreté de limage. La définition générale est excellente, et même si les dessins relativement simples nexigent pas un niveau de détails élevé, certains plans complexes tirent avantages de lexcellente précision de limage. Notons que certains effets spéciaux présentent des nuances qui se distinguent des autres dessins, ajoutant au style particulier du film. Les couleurs sont pures, riches et vibrantes, sans traces de débordement ou de problèmes reliés à la saturation. Le niveau des noirs est excellent alors que les contrastes sont correctement gérés. Les dégradés sont bien rendus, fluides et sans tendances à bloquer prématurément. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, ce nest malheureusement pas parfait. Limage laisse voir un fort halo dès les premiers instants du film, mais celui-ci semble satténuer au fur et à mesure du visionnement. De plus, quelques effets de crénelage sont parfois visibles, ce qui est typique pour ce type danimation en DVD.
Son
Le film est offert en version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1, alors quaucun doublage nest inclus. Cette décision est surprenante considérant le potentiel de vente sur le marché francophone. Une piste de commentaires audio en compagnie du producteur Brice Timm, du scénariste Duan Capizzi, du responsable des voix Andrea Romano et du producteur exécutif Gregory Noveck.
Basé entièrement sur un environnement sonore artificiel, le mixage avait lavantage dêtre bâti de toute pièce selon les désirs du réalisateur. Bien que le mixage soit fonctionnel, on aurait souhaité un peu plus dimmersion, voire même dagressivité de sa part. Les dialogues sont certainement reproduits sans défauts permettant de reconnaître aisément les différentes acteurs (Adam Baldwin, Anne Heche, John DiMaggio, Swoosie Kurtz). Les effets sonores ont également le mérite de ne jamais masquer les dialogues. Bien que les scènes daction mettent en évidence un mixage plus dynamique, celui-ci ne comble jamais vraiment les attentes. La situation sempire lors des moments plus calmes, alors que le mixage semble éteint. Les basses font le travail, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent lors des séquences plus actives.
Seuls des sous-titres anglais sont offerts, ce qui est étrange provenant de Warner. Dommage.
Suppléments/menus
Conclusion
Alors que la plupart des cinéphiles ne verront en Superman: Doomsday quun dessin animé parmi tant dautres, les véritables amateurs de cette série de bandes dessinées crieront à linjustice. Comment toute cette saga peut-elle être vulgairement résumée en moins de 80 minutes!?! Non seulement le personnage de Doomsday noccupe pas toute la place quil mérite, mais lhistoire est tellement condensée quil est difficile den saisir les véritables enjeux.
En terme dédition DVD, tout comme le film lui-même, l'ensemble tombe un peu à plat. Le transfert vidéo est satisfaisant à lexception de quelques défauts numériques, mais le mixage sonore nest certainement pas à la hauteur du super héros (!). Les suppléments sont intéressants et abordent la production de ce film sous différentes facettes. On élabore également sur lunivers de Superman et sa transposition en film danimation.
Nul besoin de présenter le personnage de Superman, celui qui a fait la réputation de DC Comics et qui a donné à Christopher Reeves son rôle légendaire. Les plus mordus de bandes dessinées ont suivi son évolution à travers les différentes séries offertes. Une, qui a été plus marquante que les autres, mettait en scène la mort et la résurrection du héros volant. Cest à partir de cette histoire que Warner souhaitait capitaliser sur le succès de Superman Returns et, par la même occasion, donner un nouveau souffle à la série animée.
Nous retrouvons donc les personnages habituels, mais la situation diffère de celle du film: Lois Lane, journaliste pour le Daily Planet, fréquente maintenant Superman depuis près de six mois, tout en étant incapable daffirmer avec certitude que son amoureux est lalter ego de Clark Kent. Lex Luthor, de son côté, continue ses plans maléfiques pour dominer le monde en envoyant une équipe creuser aussi profondément que possible dans les souterrains de la région. En effectuant cette tâche, les employés de Lexcorp découvrent un vaisseau spatial enterré depuis des milliers dannées. Par accident, ils ouvrent celui-ci, libérant un monstre démoniaque surnommé Doomsday. Causant des ravages partout sur son passage, Doomsday voit son chemin de destruction stoppé par Superman lors dune violente bataille. Elle est en fait si violente quelle a également raison de Superman. La ville et le monde pleurent la mort de leur héros. Tous doivent maintenant vivre sans lui, incluant Lex Luther, qui perd son éternel némésis.
Image
Cette production est présenté au format dimage de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Le matériel source naffiche strictement aucun défaut notable relatif à la propreté de limage. La définition générale est excellente, et même si les dessins relativement simples nexigent pas un niveau de détails élevé, certains plans complexes tirent avantages de lexcellente précision de limage. Notons que certains effets spéciaux présentent des nuances qui se distinguent des autres dessins, ajoutant au style particulier du film. Les couleurs sont pures, riches et vibrantes, sans traces de débordement ou de problèmes reliés à la saturation. Le niveau des noirs est excellent alors que les contrastes sont correctement gérés. Les dégradés sont bien rendus, fluides et sans tendances à bloquer prématurément. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, ce nest malheureusement pas parfait. Limage laisse voir un fort halo dès les premiers instants du film, mais celui-ci semble satténuer au fur et à mesure du visionnement. De plus, quelques effets de crénelage sont parfois visibles, ce qui est typique pour ce type danimation en DVD.
Son
Le film est offert en version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1, alors quaucun doublage nest inclus. Cette décision est surprenante considérant le potentiel de vente sur le marché francophone. Une piste de commentaires audio en compagnie du producteur Brice Timm, du scénariste Duan Capizzi, du responsable des voix Andrea Romano et du producteur exécutif Gregory Noveck.
Basé entièrement sur un environnement sonore artificiel, le mixage avait lavantage dêtre bâti de toute pièce selon les désirs du réalisateur. Bien que le mixage soit fonctionnel, on aurait souhaité un peu plus dimmersion, voire même dagressivité de sa part. Les dialogues sont certainement reproduits sans défauts permettant de reconnaître aisément les différentes acteurs (Adam Baldwin, Anne Heche, John DiMaggio, Swoosie Kurtz). Les effets sonores ont également le mérite de ne jamais masquer les dialogues. Bien que les scènes daction mettent en évidence un mixage plus dynamique, celui-ci ne comble jamais vraiment les attentes. La situation sempire lors des moments plus calmes, alors que le mixage semble éteint. Les basses font le travail, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent lors des séquences plus actives.
Seuls des sous-titres anglais sont offerts, ce qui est étrange provenant de Warner. Dommage.
Suppléments/menus
Conclusion
Alors que la plupart des cinéphiles ne verront en Superman: Doomsday quun dessin animé parmi tant dautres, les véritables amateurs de cette série de bandes dessinées crieront à linjustice. Comment toute cette saga peut-elle être vulgairement résumée en moins de 80 minutes!?! Non seulement le personnage de Doomsday noccupe pas toute la place quil mérite, mais lhistoire est tellement condensée quil est difficile den saisir les véritables enjeux.
En terme dédition DVD, tout comme le film lui-même, l'ensemble tombe un peu à plat. Le transfert vidéo est satisfaisant à lexception de quelques défauts numériques, mais le mixage sonore nest certainement pas à la hauteur du super héros (!). Les suppléments sont intéressants et abordent la production de ce film sous différentes facettes. On élabore également sur lunivers de Superman et sa transposition en film danimation.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2007-10-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft
Date de publication: 2007-10-24
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft