Facebook Twitter      Mobile RSS        
DVDEF

Superman: Doomsday

Critique
Synopsis/présentation
Nul besoin de présenter le personnage de Superman, celui qui a fait la réputation de DC Comics et qui a donné à Christopher Reeves son rôle légendaire. Les plus mordus de bandes dessinées ont suivi son évolution à travers les différentes séries offertes. Une, qui a été plus marquante que les autres, mettait en scène la mort et la résurrection du héros volant. C’est à partir de cette histoire que Warner souhaitait capitaliser sur le succès de Superman Returns et, par la même occasion, donner un nouveau souffle à la série animée.

Nous retrouvons donc les personnages habituels, mais la situation diffère de celle du film: Lois Lane, journaliste pour le Daily Planet, fréquente maintenant Superman depuis près de six mois, tout en étant incapable d’affirmer avec certitude que son amoureux est l’alter ego de Clark Kent. Lex Luthor, de son côté, continue ses plans maléfiques pour dominer le monde en envoyant une équipe creuser aussi profondément que possible dans les souterrains de la région. En effectuant cette tâche, les employés de Lexcorp découvrent un vaisseau spatial enterré depuis des milliers d’années. Par accident, ils ouvrent celui-ci, libérant un monstre démoniaque surnommé Doomsday. Causant des ravages partout sur son passage, Doomsday voit son chemin de destruction stoppé par Superman lors d’une violente bataille. Elle est en fait si violente qu’elle a également raison de Superman. La ville et le monde pleurent la mort de leur héros. Tous doivent maintenant vivre sans lui, incluant Lex Luther, qui perd son éternel némésis.


Image
Cette production est présenté au format d’image de 1.78:1 d’après un transfert 16:9.

Le matériel source n’affiche strictement aucun défaut notable relatif à la propreté de l’image. La définition générale est excellente, et même si les dessins relativement simples n’exigent pas un niveau de détails élevé, certains plans complexes tirent avantages de l’excellente précision de l’image. Notons que certains effets spéciaux présentent des nuances qui se distinguent des autres dessins, ajoutant au style particulier du film. Les couleurs sont pures, riches et vibrantes, sans traces de débordement ou de problèmes reliés à la saturation. Le niveau des noirs est excellent alors que les contrastes sont correctement gérés. Les dégradés sont bien rendus, fluides et sans tendances à bloquer prématurément. Les noirs sont profonds et purs.

Numériquement, ce n’est malheureusement pas parfait. L’image laisse voir un fort halo dès les premiers instants du film, mais celui-ci semble s’atténuer au fur et à mesure du visionnement. De plus, quelques effets de crénelage sont parfois visibles, ce qui est typique pour ce type d’animation en DVD.


Son
Le film est offert en version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1, alors qu’aucun doublage n’est inclus. Cette décision est surprenante considérant le potentiel de vente sur le marché francophone. Une piste de commentaires audio en compagnie du producteur Brice Timm, du scénariste Duan Capizzi, du responsable des voix Andrea Romano et du producteur exécutif Gregory Noveck.

Basé entièrement sur un environnement sonore artificiel, le mixage avait l’avantage d’être bâti de toute pièce selon les désirs du réalisateur. Bien que le mixage soit fonctionnel, on aurait souhaité un peu plus d’immersion, voire même d’agressivité de sa part. Les dialogues sont certainement reproduits sans défauts permettant de reconnaître aisément les différentes acteurs (Adam Baldwin, Anne Heche, John DiMaggio, Swoosie Kurtz). Les effets sonores ont également le mérite de ne jamais masquer les dialogues. Bien que les scènes d’action mettent en évidence un mixage plus dynamique, celui-ci ne comble jamais vraiment les attentes. La situation s’empire lors des moments plus calmes, alors que le mixage semble éteint. Les basses font le travail, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent lors des séquences plus actives.

Seuls des sous-titres anglais sont offerts, ce qui est étrange provenant de Warner. Dommage.


Suppléments/menus








Conclusion
Alors que la plupart des cinéphiles ne verront en Superman: Doomsday qu’un dessin animé parmi tant d’autres, les véritables amateurs de cette série de bandes dessinées crieront à l’injustice. Comment toute cette saga peut-elle être vulgairement résumée en moins de 80 minutes!?! Non seulement le personnage de Doomsday n’occupe pas toute la place qu’il mérite, mais l’histoire est tellement condensée qu’il est difficile d’en saisir les véritables enjeux.

En terme d’édition DVD, tout comme le film lui-même, l'ensemble tombe un peu à plat. Le transfert vidéo est satisfaisant à l’exception de quelques défauts numériques, mais le mixage sonore n’est certainement pas à la hauteur du super héros (!). Les suppléments sont intéressants et abordent la production de ce film sous différentes facettes. On élabore également sur l’univers de Superman et sa transposition en film d’animation.


Qualité vidéo:
3,7/5

Qualité audio:
3,5/5

Suppléments:
-,-/5

Rapport qualité/prix:
3,7/5

Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy

Date de publication: 2007-10-24

Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur DVD/HD-DVD XBox 360 de Microsoft

Le film

Titre original:
Superman: Doomsday

Année de sortie:
2007

Pays:

Genre:

Durée:
75 minutes

Réalisateur (s):

Acteur (s):

Le DVD / Blu-ray

Pochette/couverture:

Distributeur:
Warner Bros.

Produit:
DVD

Nombre de disque:
1 DVD-9 (simple face, double couche)

Format d'image:
1.78:1

Transfert 16:9:
Oui

Certification THX:
Non

Bande(s)-son:
Anglaise Dolby Digital 5.1

Sous-titres:
Anglais

Suppéments:
Piste de commentaires audio, documentaire, aperçu de Justice Leauge: The New Frontier, segment sur les voix et bandes-annonces

Date de parution:
2007-09-18

Si vous avez aimé...