Fay Grim

Critique
Synopsis/présentation
Sept ans après la fuite et la disparition de son mari Henry Fool (Thomas Jay Ryan), Fay Grim (Parker Posey) doit surveiller son fils (Liam Aiken) qui semble vouloir suivre les traces de son père, surtout lorsque celui-ci est surpris à lécole avec un boîte à images présentant des photos pornographiques. Des agents de la CIA approcheront alors Fay en envisageant que cette boîte pourrait être un indice que Henry serait toujours vivant. La CIA se servira donc de Fay pour retrouver les carnets de Henry qui prouveraient son passé terroriste. Cette dernière acceptera en échange de la libération de son frère, lauteur Simon Grim (James Urbaniak). Fay se dirigera donc en Europe afin de retrouver les traces des carnets et son mari tout en sembourbant peu à peu dans le monde complexe et rempli de trahison quest celui de lespionnage.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est dans lensemble excellente. Limage affiche une très belle netteté hormis un grain relativement prononcé, le film ayant été tourné en vidéo. Le niveau de détails et de textures offert est tout à fait adapté et plus quadéquat. Le rendu des couleurs est tout aussi élégant. Bien que la palette de couleurs déployée pour le film reste assez monotone et affiche peu de couleurs vives, mais ces dernières font néanmoins preuve de richesse, de précision et ne démontre aucun problème de débordement. On peut observer la même chose pour les tons de peau qui demeurent naturels. Quant aux contrastes, ils évitent tout effet de surbrillance grâce à un niveau de noir correctement réglé. Les dégradés demeurent fluides et précis offrant ainsi de très belles parties sombres. Finalement, ce sont des noirs purs et profonds qui complètent ce transfert. Du côté numérique, la compression demeure très bien gérée et aucun défaut majeur apparent nest à signaler.
Son
Cette édition offre trois bandes sons : deux en version originale anglaise offerte aux format Dolby Digital 5.1 et Dolby Surround 2.0 ainsi quune en version française (doublée au Québec) offerte au format Dolby Digital 5.1. Bien qu'un doublage francophone de qualité soit présent sur cette édition de film indépendant, cest le mixage original 5.1 qui a été employé pour cette critique.
Puisque nous sommes en présence dun film où les dialogues et les rebondissements sont favorisés par rapport aux scènes daction, il ne faut pas se surprendre de constater que cette bande son est légèrement en retrait. Le dynamisme est donc tout à fait propice à ce type de film et la présence est tout ce quil y a de plus solide. Le déploiement du champ sonore seffectue également avec une certaine élégance. Les ouvertures frontale et latérale servent à couvrir clairement les principaux éléments sonores alors que les enceintes arrière servent exclusivement ou presque à des fins dambiance. Quelques effets dambiophonie très discrets peuvent être perceptibles à certaines occasions précises, mais ils ne sont pas particulièrement marquants même sils sont très bien réussis. Logiquement, les dialogues demeurent parfaitement et constamment audibles alors que lamusante et efficace trame sonore composée par Hal Hartley, le réalisateur du film, sintègre avec une efficacité exemplaire au reste du mixage. Lutilisation des basses est judicieuse. Ces dernières grondent avec une belle profondeur et elles le font à plus dune occasion. Par contre, les extrêmes graves se manifestent beaucoup plus rarement, pour ne pas dire presque jamais. Inutile, donc, de trop sy attarder.
Des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Fay Grim est la suite du film Henry Fool paru en 1997 et réalisé également par Hal Hartley. Le film possède plusieurs niveaux de lecture. Cest dabord un film despionnage complexe et particulièrement enlevant, mais aussi une sorte de parodie de ce genre de films puisque le réalisateur exploite et abuse au maximum des situations dans lesquelles sont prises ses personnages tout en adoptant un ton ironique qui fait en sorte que finalement, Hartley ne se prend pas trop au sérieux. On retrouve en plus un sous-texte politique assez catégorique derrière cette intrigue impossible et rocambolesque, ce qui rendra assurément plusieurs spectateurs perplexes face aux réelles intentions du cinéaste (qui sest aussi occupé du scénario, du montage et la composition de la trame sonore). Il reste que cette uvre suscite la curiosité et un intérêt particulier, ne serait-ce que pour admirer le talent de lactrice Parkey Posey qui est enfin ici employée pour davantage que ses talents de cabotineuse.
Voilà une édition techniquement dans les normes. Le transfert vidéo est très bon, mais aurait sûrement pu être perfectible alors que le mixage sert honorablement le type de film quest Fay Grim. Quant aux suppléments, ils sont divertissants, mais peu consistants et peu nombreux. La présence dune piste de commentaire audio de la part de Hartley aurait été appréciée, ne serait-ce que pour mieux cerner ses intentions. Encore une fois, si vous êtes curieux et appréciez les uvres décalées, cette édition fera laffaire, mais le film doit demeurer la principale raison de lachat.
Sept ans après la fuite et la disparition de son mari Henry Fool (Thomas Jay Ryan), Fay Grim (Parker Posey) doit surveiller son fils (Liam Aiken) qui semble vouloir suivre les traces de son père, surtout lorsque celui-ci est surpris à lécole avec un boîte à images présentant des photos pornographiques. Des agents de la CIA approcheront alors Fay en envisageant que cette boîte pourrait être un indice que Henry serait toujours vivant. La CIA se servira donc de Fay pour retrouver les carnets de Henry qui prouveraient son passé terroriste. Cette dernière acceptera en échange de la libération de son frère, lauteur Simon Grim (James Urbaniak). Fay se dirigera donc en Europe afin de retrouver les traces des carnets et son mari tout en sembourbant peu à peu dans le monde complexe et rempli de trahison quest celui de lespionnage.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
La définition générale de limage est dans lensemble excellente. Limage affiche une très belle netteté hormis un grain relativement prononcé, le film ayant été tourné en vidéo. Le niveau de détails et de textures offert est tout à fait adapté et plus quadéquat. Le rendu des couleurs est tout aussi élégant. Bien que la palette de couleurs déployée pour le film reste assez monotone et affiche peu de couleurs vives, mais ces dernières font néanmoins preuve de richesse, de précision et ne démontre aucun problème de débordement. On peut observer la même chose pour les tons de peau qui demeurent naturels. Quant aux contrastes, ils évitent tout effet de surbrillance grâce à un niveau de noir correctement réglé. Les dégradés demeurent fluides et précis offrant ainsi de très belles parties sombres. Finalement, ce sont des noirs purs et profonds qui complètent ce transfert. Du côté numérique, la compression demeure très bien gérée et aucun défaut majeur apparent nest à signaler.
Son
Cette édition offre trois bandes sons : deux en version originale anglaise offerte aux format Dolby Digital 5.1 et Dolby Surround 2.0 ainsi quune en version française (doublée au Québec) offerte au format Dolby Digital 5.1. Bien qu'un doublage francophone de qualité soit présent sur cette édition de film indépendant, cest le mixage original 5.1 qui a été employé pour cette critique.
Puisque nous sommes en présence dun film où les dialogues et les rebondissements sont favorisés par rapport aux scènes daction, il ne faut pas se surprendre de constater que cette bande son est légèrement en retrait. Le dynamisme est donc tout à fait propice à ce type de film et la présence est tout ce quil y a de plus solide. Le déploiement du champ sonore seffectue également avec une certaine élégance. Les ouvertures frontale et latérale servent à couvrir clairement les principaux éléments sonores alors que les enceintes arrière servent exclusivement ou presque à des fins dambiance. Quelques effets dambiophonie très discrets peuvent être perceptibles à certaines occasions précises, mais ils ne sont pas particulièrement marquants même sils sont très bien réussis. Logiquement, les dialogues demeurent parfaitement et constamment audibles alors que lamusante et efficace trame sonore composée par Hal Hartley, le réalisateur du film, sintègre avec une efficacité exemplaire au reste du mixage. Lutilisation des basses est judicieuse. Ces dernières grondent avec une belle profondeur et elles le font à plus dune occasion. Par contre, les extrêmes graves se manifestent beaucoup plus rarement, pour ne pas dire presque jamais. Inutile, donc, de trop sy attarder.
Des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Fay Grim est la suite du film Henry Fool paru en 1997 et réalisé également par Hal Hartley. Le film possède plusieurs niveaux de lecture. Cest dabord un film despionnage complexe et particulièrement enlevant, mais aussi une sorte de parodie de ce genre de films puisque le réalisateur exploite et abuse au maximum des situations dans lesquelles sont prises ses personnages tout en adoptant un ton ironique qui fait en sorte que finalement, Hartley ne se prend pas trop au sérieux. On retrouve en plus un sous-texte politique assez catégorique derrière cette intrigue impossible et rocambolesque, ce qui rendra assurément plusieurs spectateurs perplexes face aux réelles intentions du cinéaste (qui sest aussi occupé du scénario, du montage et la composition de la trame sonore). Il reste que cette uvre suscite la curiosité et un intérêt particulier, ne serait-ce que pour admirer le talent de lactrice Parkey Posey qui est enfin ici employée pour davantage que ses talents de cabotineuse.
Voilà une édition techniquement dans les normes. Le transfert vidéo est très bon, mais aurait sûrement pu être perfectible alors que le mixage sert honorablement le type de film quest Fay Grim. Quant aux suppléments, ils sont divertissants, mais peu consistants et peu nombreux. La présence dune piste de commentaire audio de la part de Hartley aurait été appréciée, ne serait-ce que pour mieux cerner ses intentions. Encore une fois, si vous êtes curieux et appréciez les uvres décalées, cette édition fera laffaire, mais le film doit demeurer la principale raison de lachat.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2007-11-02
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2007-11-02
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30