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DVDEF

Pulse (WS - Unrated)

Critique
Synopsis/présentation
Mattie (Kristen Bell) est sans nouvelle de son petit ami Josh (Jonathan Tucker). Après quelques jours, elle se rend à l’appartement de ce dernier et le découvre pendu dans sa chambre. Ne comprenant absolument pas ce qui aurait pu pousser son copain à commettre un tel acte, Mattie préfère se blâmer de n’avoir rien vu venir et de croire que le tout est de sa faute. Mais lorsqu’elle est devant son ordinateur à clavarder avec ses amis, Mattie reçoit un message de Josh lui disant de l’aider. Lorsque l’ordinateur de ce dernier se retrouve entre les mains d’un certain Deckster McCarthy (Ian Somerhalder), Mattie commence à croire que la mort de Josh serait lié à une force mystérieuse. Une force qui semble s’être approprié le réseau Internet et pire, qui semble voyager grâce aux appareils électroniques.

Pulse est une énième adaptation américaine d’un film d’horreur japonais à succès. Ici, c’est Kairo du réalisateur Kiyoshi Kurosawa.



Image
Le film est offert au format d’image respectée de 2.35:1 d’après un transfert 16:9. Une édition au format d’image recadré 1.33:1 est également disponible.

Voilà un transfert de grande qualité. La définition générale de l’image est absolument excellente. L’utilisation d’un interpositif immaculé permet une image d’une netteté exemplaire. Seul un très subtil grain cinématographique est perceptible lors de certains plans (flashbacks ou visions du personnage de Mattie) et repose donc sur un choix purement stylistique du réalisateur. Le niveau de détails et de textures rendus est donc irréprochable. Le rendu des couleurs est tout aussi superbe. Faisant preuve d’une photographie particulière se caractérisant par un emploi presque exclusif de couleurs froides, ces dernières sont impeccablement reproduites et répondent de façon parfaite au travail du directeur de la photographie, Mark Plummer. Vous l’aurez compris, les couleurs sont pleinement saturées et ne souffrent d’aucun débordement. Du côté des contrastes, ils sont parfaitement gérés évitant ainsi tout problème de surbrillance. Les parties sombres sont, elles aussi, parfaitement reproduites grâce à de beaux dégradés fluides permettant d’accéder au niveau de détails maximal. Finalement, les noirs font preuve de pureté et d’intensité. Rien à noter en ce qui concerne la partie numérique. Vraiment, un excellent transfert.



Son
Deux bandes son sont disponibles sur cette édition. Elles sont toutes deux au format Dolby Digital 5.1, l’une en version anglaise et l’autre en version française (doublée au Québec). Nous retrouvons également deux pistes de commentaires audio, la première animée par le réalisateur Jim Sonzero et le maquilleur Gary J. Tunnicliffe, et la deuxième partagée entre les producteurs Michael Leahy et Joel Soisson, l’acteur Samm Levine, le superviseur aux effets spéciaux Kevin O’Neil, le monteur Kirk Morri et le producteur Ron Vecchiarelli.

Dans un contexte de film d’épouvante où on tente surtout d’instaurer une ambiance et de nous faire sursauter, on peur dire que nous avons droit à un mixage anglais Dolby Digital 5.1 incroyablement efficace. Le dynamisme est donc tout à fait approprié, c’est-à-dire souvent excitant, alors que la présence de la bande son est plus que satisfaisante. L’environnement sonore est judicieusement exploité, sans trop d’excès. Le mixage passe principalement par les canaux avant avec un solide support de la part des enceintes arrière qui, heureusement, ne se limitent pas à supporter l’ambiance. Elles permettent aussi quelques effets d’ambiophonie particulièrement réussis. Tous les éléments sonores s’intègrent donc parfaitement à la bande son, des dialogues constamment et parfaitement intelligibles à la trame sonore qui réussit à faire preuve d’une certaine subtilité, mais surtout d’efficacité, film d’épouvante l’exige. Ainsi, l’utilisation des basses s’avère fort judicieuse, ces dernières faisant preuve d’une excellente profondeur, alors que les extrêmes graves grondent de façon très efficace et à plusieurs occasions. Un solide mixage donc, qui répond très bien au genre de film qu’est celui-ci.

Des sous-titres anglais, espagnols et français sont disponibles.



Suppléments/menus








Conclusion
Pulse est assurément l’une des pires adaptations d’un film d’horreur japonais et l’un des pires d’horreur tout court. Le réalisateur Jim Sonzero a opté ici pour une esthétique très léchée se rapprochant beaucoup du vidéoclip alors que l’œuvre de Kiyoshi Kurosawa était beaucoup plus subtile et utilisait surtout la suggestion. Le film accumule donc ici les pires clichés du genre (le scénario est pourtant co-signé par Wes Craven) et ne livre absolument aucun frisson. Nous recommandons plutôt l’original de Kurosawa.

Malgré cela, l'édition est techniquement très satisfaisante. Le transfert d’image est superbe et rend précisément justice à la photographique particulière du film alors que le mixage fait de même pour l’ambiance sonore et les nombreux sursauts. Quant aux suppléments, ils sont divertissants et relativement intéressants. Encore une fois, un film relativement mauvais servi par une édition des plus recommandables.



Qualité vidéo:
4,3/5

Qualité audio:
4,1/5

Suppléments:
-,-/5

Rapport qualité/prix:
4,0/5

Note finale:
4,1/5
Auteur: Frédéric Bouchard

Date de publication: 2007-01-17

Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Toshiba 27A43C, Récepteur JVC TH-A30

Le film

Titre original:
Pulse

Année de sortie:
2006

Pays:

Genre:

Durée:
87 minutes

Réalisateur (s):

Acteur (s):

Le DVD / Blu-ray

Pochette/couverture:

Distributeur:
Alliance Atlantis

Produit:
DVD

Nombre de disque:
1 DVD-9 (simple face, double couche)

Format d'image:
2.35:1

Transfert 16:9:
Oui

Certification THX:
Non

Bande(s)-son:
Anglaise Dolby Digital 5.1
Française Dolby Digital 5.1

Sous-titres:
Anglais (CC)
Français
Espagnol

Suppéments:
Pistes de commentaires audio, documentaires, scènes supprimées, bande-annonce

Date de parution:
2006-12-05

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