Texas Chainsaw Massacre, The (The 2 Disc Ultimate Edition)

Critique
Synopsis/présentation
Un groupe de jeunes gens qui retourne dans la maison familiale Texane de deux frêres et surs dentre eux vont se trouver confrontés à la folie et la sauvagerie dévastatrice dune famille voisine qui va transformer ce retour aux sources en un cauchemar éveillé.
Image
Limage est proposée au format de 1.78:1 daprés un transfert 16:9.
La définition générale reste toujours « faible » (étant donné lorigine 16 mm du film) mais il nous parait difficile de surpasser le niveau proposé ici.
Linterpositif montre toujours des traits et points mais sans que cela ne soit jamais regrettable, au contraire puisquils font partie intégrante de lambiance et de laspect documentaire du film. De même le grain est toujours très présent et ce pour le plus grand plaisir du spectateur qui retrouve les sensantions du visionnage dorigine grace à une image nettoyé au maximum sans quaucune qualité intrinsèques nen ait été modifiées.
Les couleurs sont mieux rendues que sur les précédentes éditions même si a nouveau leur apsect malgré tout passé est lié au désidératas de Tobe Hooper et de son chef opérateur. Elles sont donc justes, constantes et bien saturées.
Le contraste est bien géré, évitant toutes les brillances.
Les scènes sombres sont bien rendues même si, 16 mm dorigine oblige, les noirs manquent régulièrement de profondeur et de pureté par rapport à ce que lon a lhabitude de voir sur un film « traditionnel ».
Enfin la partie numérique est fort heureusement exempte de défaut visibles. Attention donc à ne pas confondre le grain dorigine très fort sur certaines scènes avec des fourmillements puisquil nen est rien.
Un transfert qui offre le meilleur rendu visuel possible du chef duvre de Hooper, sans jamais tenter doffrir une image plus séduisante au dépit des intentions dorigine comme cela est trop souvent le cas. Un vrai travail de professionnels passionnés de la part de Dark Sky qui se taille ainsi une excellente réputation dés dés débuts dans un marché pourtant déjà bien saturé.
Son
Les trois bandes-son offertes sur cette édition sont respectivement en Anglais (Dolby Digital 5.1 surround) et Anglais (Dolby 2.0 surround) et Anglais (Dolby 1.0 mono).
La dynamique de la bande-son multicanal est de bonne qualité mais ne force jamais le ton.
Sa présence et sa spatialité subissent les même remarques.
La musique est très bien rendue malgré certaines limitation parfois audible dans le haut du spectre due au format dorigine monophonique. Elles est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrières sont intelligemment utilisées, pour le rendu des effets ou de la musique mais respectant toujours les intentions du mixage original.
Les voix sont en permanence parfaitement intelligibles et des parasites ou distortions ne sont font entendre que lorsque le son est poussé au dela des limites du raisonnable.
Les basses fréquences apportent un plus indéniables en terme dassise et dimpact sans jamais être envahissantes.
Les deux autres bandes-son offertes (Dolby Digital 2.0 surround et 1.0 mon dorigine) sont elles aussi de bonne qualité mais étant donné la qualité du remixage multicanal présentent un intérêt limité à part pour les puristes.
Les sous-titres sont disponibles en Anglais et Espagnol.
Une bande-son multicanal à la hauteur de limage qui restitue toute la folie et la complexité insoupçonnée du formidable mixage dorigine. Comme pour limage Dark Sky à effectué un travail remarquable qui mérite amplement nos félicitations.
Suppléments/menus
Enfin une section à la hauteur de ce film incroyable et qui offre même un ensemble de segments parmis les plus intelligents et agréables quil nous ait été donné de voir.
Sur le premier disque sont offert deux commentaires audio,des bandes-annonces et spots TV ainsi que des spots radio.
Le premier commentaire effectué par Tobe Hooper, le directeur de la photo Daniel Pearl et lacteur Gunnar Hansen date de 1997 et était déjà présent sur lancienne édition. Les trois hommes sy montrent passionnés et passionnants, recherchant toujours le sens profond de leur travail pour un résultat qui ne peut que changer le regard porté sur luvre pour notre plus grande satisfaction.
Le second commentaire effectué par les acteurs Marilyn Burns, Paul A Partain et Allen Danzinger ainsi que que le directeur artistique Robert A Burns à la dure tache de passer après le premier mais sen sort avec les honneurs. Lensemble est moins concis et profond mais reste de qualité. Nous sommes plus proche dun commentaire traditionnel, littérallement bourré danecdotes amusantes ou intéressantes, lintervenant le plus passionnant restant toujours Robert A Burns.
Sur le second disque sont offerts deux documnetaires, une visite de la maison dorigine par Gunnar Hansen, des scènes coupées, une galerie dimages.
Le premier documentaire intitulé Texas chainsaw massacre : the shocking truth (72 mins) est un des meilleurs quil nous était donné de voir au sens ou il couvre absolument tous les domaines du film avec une égale qualité. Tous les artisans du film sont présents ainsi que de nombreux extraits de films et ils traitent aussi bien du sens profond donné au film que des problèmes rencontrés qui font de ce fil une uvre aussi unique. Le rythme et le montage sont exemplaires et même le problèmes des suites (dispensables) de loriginal sont traités. Un documentaire magistral qui mérite que lon sy attarde que lon ait aimé le film ou non.
Le second, intitulé « Flesh Wounds » (70 mins) est moins directement réussi mais offre un ensemble de 7 segments ou divers artisans du film viennent ajouter leur petit grain de sel sous formes danecdotes ou dhistoires personnelles afin denrichir tout ce qui peut être su à propos de The texas chainsaw massacre, de sa conception à ses énormes répercussions sur lindustrie cinématographique. Sil est moins directement passionnant que le précédent et surtout plus anecdotique, il nen reste pas moins un segment de valeur que les amateurs du film se feront un plaisir de regarder.
Puis est offert une visite de la maison qui à servi au tournage du film, reconvertie de façon hilarante en restaurant « guimauve » (décoré de petits lapins) )à laquelle nous convie Gunnar Hansen. Ce segment vient en double de la partie de Shocking Truth déjà consacré à cela mais Hansen est suffisamment agréable et intéressant pour quil se regarde sans soucis même si son intérêt est évidemment limité.
Les nombreuses scènes coupées offre à lamateur du film, une plongée plus en profondeur dans lunivers macabre et torturé du film. Elles permettent de voir combien le travail de Hooper sur le montage fuit phénoménal et décisif et malgré la qualité des scènes présentées, combien il à su couper ou il fallait pour arriver à un film aussi tendu et efficace.
Enfin une galerie de photos nous propose de montrer les différentes étapes du maquillage du grand pêre que portait un jeune homme de 18 ans (un des nombreux paradoxes du film) pour un résultat saisissant.
Pour terminer est également disponible un bétisier relativement amusant (bon témoin de lambiance du tournage) déjà présent sur lancienne édition.
A noter également des menus animés totalement dans lesprit du film accompagné de boucles musicales assez stressantes mais a nouveau tout à fait dans lambiance.
Un ensemble donc très complet, aussi bien analytique que factuel, qui permettra au détracteurs du film de réaliser sa complexité et aux amateurs de rentrer dedans encore plus profondément. On pourra seulement regretter léventuelle présence dun livret analysant la mise en scène et le sens caché du film pour les acharnés dont nous faisons partie.
Conclusion
Une superbe édition aux qualités audio et vidéo excellentes (en tenant compte du matériau de départ) accompagnées dun ensemble de suppléments remarquables et nombreux.
Nous vous recommandons donc chaudement lachat de cette édition qui plus est proposée a un tarif vraiment appréciable.
The Texas chainsaw massacre est passé de façon incroyable, auprés des critiques comme du grand public, du statut de petit film dhorreur fauché a celui dune uvre unique et radicale ayant changé la donne du cinéma dhorreur et dexploitation ( pour ne pas dire plus et impliquer le cinéma grand public). Il a ainsi explosé les limites du genre en fonctionnant autant comme une allégorie politique et sociale (critique du Vietnam, du repli de lamérique sur elle-même et bien plus) que comme un « shocker » des plus éprouvants. La critique ne peut plus maintenant ignorer les qualités incroyables de cette uvre novatrice sur beaucoup de plans (contexte, mise en scène, montage image et son et sous texte) qui offre des sensations intenses, un humour ravageur et une profondeur que très peu dautre films on su atteindre et cela sans la gratuité qui lui à longtemps été reproché.
Pour cela The Texas chainsaw massacre mérite dêtre vu par les nouvelles générations, surtout par celle abreuvées de films dhorreur modernes dont la plupart tentent de reproduire la viscéralité du chef duvre de Hooper sans jamais y parvenir. A la fois uvre matrice dun genre et sommet insurpassable, cette expérience inoubliable vous tend les bras, entrez y à vos risques et périls.
Un groupe de jeunes gens qui retourne dans la maison familiale Texane de deux frêres et surs dentre eux vont se trouver confrontés à la folie et la sauvagerie dévastatrice dune famille voisine qui va transformer ce retour aux sources en un cauchemar éveillé.
Image
Limage est proposée au format de 1.78:1 daprés un transfert 16:9.
La définition générale reste toujours « faible » (étant donné lorigine 16 mm du film) mais il nous parait difficile de surpasser le niveau proposé ici.
Linterpositif montre toujours des traits et points mais sans que cela ne soit jamais regrettable, au contraire puisquils font partie intégrante de lambiance et de laspect documentaire du film. De même le grain est toujours très présent et ce pour le plus grand plaisir du spectateur qui retrouve les sensantions du visionnage dorigine grace à une image nettoyé au maximum sans quaucune qualité intrinsèques nen ait été modifiées.
Les couleurs sont mieux rendues que sur les précédentes éditions même si a nouveau leur apsect malgré tout passé est lié au désidératas de Tobe Hooper et de son chef opérateur. Elles sont donc justes, constantes et bien saturées.
Le contraste est bien géré, évitant toutes les brillances.
Les scènes sombres sont bien rendues même si, 16 mm dorigine oblige, les noirs manquent régulièrement de profondeur et de pureté par rapport à ce que lon a lhabitude de voir sur un film « traditionnel ».
Enfin la partie numérique est fort heureusement exempte de défaut visibles. Attention donc à ne pas confondre le grain dorigine très fort sur certaines scènes avec des fourmillements puisquil nen est rien.
Un transfert qui offre le meilleur rendu visuel possible du chef duvre de Hooper, sans jamais tenter doffrir une image plus séduisante au dépit des intentions dorigine comme cela est trop souvent le cas. Un vrai travail de professionnels passionnés de la part de Dark Sky qui se taille ainsi une excellente réputation dés dés débuts dans un marché pourtant déjà bien saturé.
Son
Les trois bandes-son offertes sur cette édition sont respectivement en Anglais (Dolby Digital 5.1 surround) et Anglais (Dolby 2.0 surround) et Anglais (Dolby 1.0 mono).
La dynamique de la bande-son multicanal est de bonne qualité mais ne force jamais le ton.
Sa présence et sa spatialité subissent les même remarques.
La musique est très bien rendue malgré certaines limitation parfois audible dans le haut du spectre due au format dorigine monophonique. Elles est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrières sont intelligemment utilisées, pour le rendu des effets ou de la musique mais respectant toujours les intentions du mixage original.
Les voix sont en permanence parfaitement intelligibles et des parasites ou distortions ne sont font entendre que lorsque le son est poussé au dela des limites du raisonnable.
Les basses fréquences apportent un plus indéniables en terme dassise et dimpact sans jamais être envahissantes.
Les deux autres bandes-son offertes (Dolby Digital 2.0 surround et 1.0 mon dorigine) sont elles aussi de bonne qualité mais étant donné la qualité du remixage multicanal présentent un intérêt limité à part pour les puristes.
Les sous-titres sont disponibles en Anglais et Espagnol.
Une bande-son multicanal à la hauteur de limage qui restitue toute la folie et la complexité insoupçonnée du formidable mixage dorigine. Comme pour limage Dark Sky à effectué un travail remarquable qui mérite amplement nos félicitations.
Suppléments/menus
Enfin une section à la hauteur de ce film incroyable et qui offre même un ensemble de segments parmis les plus intelligents et agréables quil nous ait été donné de voir.
Sur le premier disque sont offert deux commentaires audio,des bandes-annonces et spots TV ainsi que des spots radio.
Le premier commentaire effectué par Tobe Hooper, le directeur de la photo Daniel Pearl et lacteur Gunnar Hansen date de 1997 et était déjà présent sur lancienne édition. Les trois hommes sy montrent passionnés et passionnants, recherchant toujours le sens profond de leur travail pour un résultat qui ne peut que changer le regard porté sur luvre pour notre plus grande satisfaction.
Le second commentaire effectué par les acteurs Marilyn Burns, Paul A Partain et Allen Danzinger ainsi que que le directeur artistique Robert A Burns à la dure tache de passer après le premier mais sen sort avec les honneurs. Lensemble est moins concis et profond mais reste de qualité. Nous sommes plus proche dun commentaire traditionnel, littérallement bourré danecdotes amusantes ou intéressantes, lintervenant le plus passionnant restant toujours Robert A Burns.
Sur le second disque sont offerts deux documnetaires, une visite de la maison dorigine par Gunnar Hansen, des scènes coupées, une galerie dimages.
Le premier documentaire intitulé Texas chainsaw massacre : the shocking truth (72 mins) est un des meilleurs quil nous était donné de voir au sens ou il couvre absolument tous les domaines du film avec une égale qualité. Tous les artisans du film sont présents ainsi que de nombreux extraits de films et ils traitent aussi bien du sens profond donné au film que des problèmes rencontrés qui font de ce fil une uvre aussi unique. Le rythme et le montage sont exemplaires et même le problèmes des suites (dispensables) de loriginal sont traités. Un documentaire magistral qui mérite que lon sy attarde que lon ait aimé le film ou non.
Le second, intitulé « Flesh Wounds » (70 mins) est moins directement réussi mais offre un ensemble de 7 segments ou divers artisans du film viennent ajouter leur petit grain de sel sous formes danecdotes ou dhistoires personnelles afin denrichir tout ce qui peut être su à propos de The texas chainsaw massacre, de sa conception à ses énormes répercussions sur lindustrie cinématographique. Sil est moins directement passionnant que le précédent et surtout plus anecdotique, il nen reste pas moins un segment de valeur que les amateurs du film se feront un plaisir de regarder.
Puis est offert une visite de la maison qui à servi au tournage du film, reconvertie de façon hilarante en restaurant « guimauve » (décoré de petits lapins) )à laquelle nous convie Gunnar Hansen. Ce segment vient en double de la partie de Shocking Truth déjà consacré à cela mais Hansen est suffisamment agréable et intéressant pour quil se regarde sans soucis même si son intérêt est évidemment limité.
Les nombreuses scènes coupées offre à lamateur du film, une plongée plus en profondeur dans lunivers macabre et torturé du film. Elles permettent de voir combien le travail de Hooper sur le montage fuit phénoménal et décisif et malgré la qualité des scènes présentées, combien il à su couper ou il fallait pour arriver à un film aussi tendu et efficace.
Enfin une galerie de photos nous propose de montrer les différentes étapes du maquillage du grand pêre que portait un jeune homme de 18 ans (un des nombreux paradoxes du film) pour un résultat saisissant.
Pour terminer est également disponible un bétisier relativement amusant (bon témoin de lambiance du tournage) déjà présent sur lancienne édition.
A noter également des menus animés totalement dans lesprit du film accompagné de boucles musicales assez stressantes mais a nouveau tout à fait dans lambiance.
Un ensemble donc très complet, aussi bien analytique que factuel, qui permettra au détracteurs du film de réaliser sa complexité et aux amateurs de rentrer dedans encore plus profondément. On pourra seulement regretter léventuelle présence dun livret analysant la mise en scène et le sens caché du film pour les acharnés dont nous faisons partie.
Conclusion
Une superbe édition aux qualités audio et vidéo excellentes (en tenant compte du matériau de départ) accompagnées dun ensemble de suppléments remarquables et nombreux.
Nous vous recommandons donc chaudement lachat de cette édition qui plus est proposée a un tarif vraiment appréciable.
The Texas chainsaw massacre est passé de façon incroyable, auprés des critiques comme du grand public, du statut de petit film dhorreur fauché a celui dune uvre unique et radicale ayant changé la donne du cinéma dhorreur et dexploitation ( pour ne pas dire plus et impliquer le cinéma grand public). Il a ainsi explosé les limites du genre en fonctionnant autant comme une allégorie politique et sociale (critique du Vietnam, du repli de lamérique sur elle-même et bien plus) que comme un « shocker » des plus éprouvants. La critique ne peut plus maintenant ignorer les qualités incroyables de cette uvre novatrice sur beaucoup de plans (contexte, mise en scène, montage image et son et sous texte) qui offre des sensations intenses, un humour ravageur et une profondeur que très peu dautre films on su atteindre et cela sans la gratuité qui lui à longtemps été reproché.
Pour cela The Texas chainsaw massacre mérite dêtre vu par les nouvelles générations, surtout par celle abreuvées de films dhorreur modernes dont la plupart tentent de reproduire la viscéralité du chef duvre de Hooper sans jamais y parvenir. A la fois uvre matrice dun genre et sommet insurpassable, cette expérience inoubliable vous tend les bras, entrez y à vos risques et périls.
Qualité vidéo:
4,2/5
Qualité audio:
4,1/5
Suppléments:
4,6/5
Rapport qualité/prix:
4,6/5
Note finale:
4,4/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2006-09-13
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2006-09-13
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.