Office Space

Critique
Synopsis/présentation
Avec Office Space, Mike Judge (1962), créateur de la série d'animation Beavis and Butt-Head (1993 - 1997), fait ses débuts dans le monde de la direction d'acteurs. Ce film porte un regard particulièrement acide sur le monde du travail.
L'idée d'Office Space est tirée de son premier court-métrage d'animation réalisé en 1991. L'histoire tourne autour de l'écoeurement professionnel de Peter Gibbons (Ron Livinston), employé d'une firme d'informatique appelée Initech. À coeur de journée, Peter doit répondre aux demandes ineptes de ses huit supérieurs.
Un beau jour, les dirigeants d'Initech engagent deux consultants en ressources humaines. Ces derniers ont pour tâche de purger l'entreprise (à la place des patrons). En réponse à ces licenciements lours d'injustice, Gibbons et deux de ses confrères organisent une fraude. La fraude réussit, mais Gibbon, pris de remord, rend l'argent. C'est un autre qui en profitera...
Mike Judge n'est pas un réalisateur dont le langage cinématographique est très élaboré. Mais pour son premier film, le regard qu'il porte sur le monde des entreprises de nouvelles technologies est très original, ce qui est assez extraordinaire, dans l'Amérique de 1997!
Dans les médias en général, les entreprises de nouvelles technologies nous sont présentées comme étant à la fois l'Éden pour les travailleurs et une mine d'or pour les investisseurs. La satire de Judge nous en brosse un tout autre tableau. De plus, la récente chute des titre Point.com (Nortel et autres) nous montre que, bien avant tout le monde, Judge avait vu juste.
En effet, les travailleurs y vivent la même aliénation qu'au bon vieux temps du travail à la chaîne. Les patrons demandent à des employés mal payés de se conformer à une entreprise qui n'hésite pas à les larguer au premier signe d'individualité. Pour un premier long-métrage, Mike Judge prouve qu'il est un réalisateur lucide et prometteur.
Image
Ce film n'ayant que trois ans, l'image de l'interpositif ne présente aucun problème.
La Fox nous offre ici un transfert au format de 1.85:1 non anamorphique. Malgré la qualité de l'image, ce transfert (produit à l'époque où Fox n'offrait pas de titre anamorphosé) est aujourd'hui dépassé. De nos jours, le standard est les transferts anamorphiques. Avec la baisse des prix des téléviseurs 16:9, il semble important de relever ce défaut.
Comme c'est généralement le cas avec ce studio, l'image est de bonne qualité et se distingue par sa netteté. L'excellente définition nous permet de voir les détails d'arrière-plan avec beaucoup de subtilité.
Les couleurs sont justes, nuancées et stables, ce qui apporte un beau relief à l'image. Les parties sombres sont bien détaillées et les noirs profonds.
Aucun parasite n'entache l'image, quelques traces de compression sont à l'occasion visible.
Son
Cette édition offre deux bandes sonores (Dolby Digital 5.1/Dolby Digital Surround 2.0) mais toutes deux anglaises.
Il faut tout de suite dire que ce film n'est pas à proprement parler une oeuvre aux effets sonores très percutants. Le son se déploie essentiellement des enceintes avant et d'un dynamisme limité. Les effets d'ambiophonie sont rares et se limitent principalement à appuyer la trame sonore. On note parfois une utilisation soutenue du canal .1 (LFE) lors de certaines chansons. Les dialogues sont nets et intelligibles. Il est regrettable que la Fox n'ait pu inclure un version française sur cette édition.
Suppléments/menus
Le seul supplément offert est la bande annonce du film. La Fox aurait pu déployer plus d'efforts sur ce point: il aurait été intéressant d'entendre, par exemple, les commentaires du réalisateur, par exemple...
Conclusion
Voici une première oeuvre rafraîchissante qui nous change du discours dominant sur le Nasdaq. La qualité du film justifiait entièrement la réalisation d'un nouveau transfert, une bande sonore française et des suppléments un peu plus étoffés. D'ici la parution d'une nouvelle édition de ce film en DVD ce titre est néanmoins proposé par Fox à un prix justement fixé sous la barre des 20$ CA.
Veillez noter que la première édition DVD de ce film mentionnait la présence d'une bande sonore en français. C'était faux, le studio avait fait une erreur. Il n'y a jamais eu de version française pour la version DVD de ce film. Donc, si vous voyez un boîtier de la première édition ne vous fiez pas aux informations sur les bandes sonores disponibles.
Avec Office Space, Mike Judge (1962), créateur de la série d'animation Beavis and Butt-Head (1993 - 1997), fait ses débuts dans le monde de la direction d'acteurs. Ce film porte un regard particulièrement acide sur le monde du travail.
L'idée d'Office Space est tirée de son premier court-métrage d'animation réalisé en 1991. L'histoire tourne autour de l'écoeurement professionnel de Peter Gibbons (Ron Livinston), employé d'une firme d'informatique appelée Initech. À coeur de journée, Peter doit répondre aux demandes ineptes de ses huit supérieurs.
Un beau jour, les dirigeants d'Initech engagent deux consultants en ressources humaines. Ces derniers ont pour tâche de purger l'entreprise (à la place des patrons). En réponse à ces licenciements lours d'injustice, Gibbons et deux de ses confrères organisent une fraude. La fraude réussit, mais Gibbon, pris de remord, rend l'argent. C'est un autre qui en profitera...
Mike Judge n'est pas un réalisateur dont le langage cinématographique est très élaboré. Mais pour son premier film, le regard qu'il porte sur le monde des entreprises de nouvelles technologies est très original, ce qui est assez extraordinaire, dans l'Amérique de 1997!
Dans les médias en général, les entreprises de nouvelles technologies nous sont présentées comme étant à la fois l'Éden pour les travailleurs et une mine d'or pour les investisseurs. La satire de Judge nous en brosse un tout autre tableau. De plus, la récente chute des titre Point.com (Nortel et autres) nous montre que, bien avant tout le monde, Judge avait vu juste.
En effet, les travailleurs y vivent la même aliénation qu'au bon vieux temps du travail à la chaîne. Les patrons demandent à des employés mal payés de se conformer à une entreprise qui n'hésite pas à les larguer au premier signe d'individualité. Pour un premier long-métrage, Mike Judge prouve qu'il est un réalisateur lucide et prometteur.
Image
Ce film n'ayant que trois ans, l'image de l'interpositif ne présente aucun problème.
La Fox nous offre ici un transfert au format de 1.85:1 non anamorphique. Malgré la qualité de l'image, ce transfert (produit à l'époque où Fox n'offrait pas de titre anamorphosé) est aujourd'hui dépassé. De nos jours, le standard est les transferts anamorphiques. Avec la baisse des prix des téléviseurs 16:9, il semble important de relever ce défaut.
Comme c'est généralement le cas avec ce studio, l'image est de bonne qualité et se distingue par sa netteté. L'excellente définition nous permet de voir les détails d'arrière-plan avec beaucoup de subtilité.
Les couleurs sont justes, nuancées et stables, ce qui apporte un beau relief à l'image. Les parties sombres sont bien détaillées et les noirs profonds.
Aucun parasite n'entache l'image, quelques traces de compression sont à l'occasion visible.
Son
Cette édition offre deux bandes sonores (Dolby Digital 5.1/Dolby Digital Surround 2.0) mais toutes deux anglaises.
Il faut tout de suite dire que ce film n'est pas à proprement parler une oeuvre aux effets sonores très percutants. Le son se déploie essentiellement des enceintes avant et d'un dynamisme limité. Les effets d'ambiophonie sont rares et se limitent principalement à appuyer la trame sonore. On note parfois une utilisation soutenue du canal .1 (LFE) lors de certaines chansons. Les dialogues sont nets et intelligibles. Il est regrettable que la Fox n'ait pu inclure un version française sur cette édition.
Suppléments/menus
Le seul supplément offert est la bande annonce du film. La Fox aurait pu déployer plus d'efforts sur ce point: il aurait été intéressant d'entendre, par exemple, les commentaires du réalisateur, par exemple...
Conclusion
Voici une première oeuvre rafraîchissante qui nous change du discours dominant sur le Nasdaq. La qualité du film justifiait entièrement la réalisation d'un nouveau transfert, une bande sonore française et des suppléments un peu plus étoffés. D'ici la parution d'une nouvelle édition de ce film en DVD ce titre est néanmoins proposé par Fox à un prix justement fixé sous la barre des 20$ CA.
Veillez noter que la première édition DVD de ce film mentionnait la présence d'une bande sonore en français. C'était faux, le studio avait fait une erreur. Il n'y a jamais eu de version française pour la version DVD de ce film. Donc, si vous voyez un boîtier de la première édition ne vous fiez pas aux informations sur les bandes sonores disponibles.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
0,5/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,2/5
Auteur: Sylvain Lafrenière
Date de publication: 2001-10-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC Toshiba 32 pouces, Récepteur Sony STR-DE945, Lecteur DVD Sony DVP-S360, enceintes Energy, câbles Cable Accoustic Research
Date de publication: 2001-10-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC Toshiba 32 pouces, Récepteur Sony STR-DE945, Lecteur DVD Sony DVP-S360, enceintes Energy, câbles Cable Accoustic Research