Continental Films
Dossier
Continental Films, surnommé « La Continental », occupe une place à part dans l'histoire du cinéma français. D'abord parce que la trentaine de films qu'elle a produit de 1941 à 1944 furent les plus gros succès de leur époque. Ensuite parce qu'elle a compté dans ses rangs quelques uns des plus grands réalisateurs français parmi lesquels Henri Decoin, Maurice Tourneur, André Cayatte et Henri-Georges Clouzot. Mais aussi et surtout parce que sa période d'existence correspond à une des pages les plus noires de l'histoire de France, celle de l'Occupation, et que ce contexte historique est indissociable du fonctionnement même de la compagnie. Handicapés par une réputation sulfureuse de « produits de la collaboration », les films Continental ont d'ailleurs tous subi une volée de bois vert de la part de la critique après 1944 avant de disparaître rapidement des circuits de distribution. Comme nous allons le voir dans cet article, le fait de profiter à plein de l'Occupation a pourtant permis à la Continental de produire des uvres de grande qualité sur lesquelles il est intéressant de revenir aujourd'hui.
Une compagnie au service de l'occupant
Rappelons brièvement le contexte historique de la naissance de la Continental : en mai 1940, les armées allemandes du IIIème Reich envahissent la France. Le 22 juin de la même année, le gouvernement français capitule et signe un armistice avec son vainqueur. La France, dont toute la moitié nord est occupée par la Wehrmacht, devient un satellite de l'Allemagne nazie. Joseph Goebbels, le ministre de la propagande du Reich, sait qu'on contrôle d'abord un peuple en contrôlant sa culture, c'est-à-dire les livres qu'il lit, la musique qu'il écoute et bien entendu les films qu'il regarde. Dans les années 30, le cinéma a connu un engouement extraordinaire qui a fait de lui le principal loisir des masses populaires en Europe. La maîtrise du cinéma est donc la clé du contrôle des esprits. Goebbels l'a bien compris, lui qui dès 1933 a nationalisé la UFA pour en faire une usine à propagande au service du nazisme. Bien que la création de la Continental en France semble répondre au même souhait, elle ne sera pas, surprenament, cet outil idéologique aux mains de l'occupant.
A la demande de Goebbels, Continental Films est fondée à Paris en 1941 avec des capitaux allemands. Sa direction est confiée à un producteur allemand à la fois francophile et grand admirateur du IIIème Reich, Alfred Greven. Contrairement à la UFA en Allemagne, Continental ne dispose pas d'une situation de monopole dans l'industrie cinématographique française. Les grandes compagnies d'avant-guerre comme Gaumont ou Pathé continuent d'exister. D'ailleurs Continental ne représentera jamais plus de 15% des films produits en France entre 1941 et 1944. A défaut de monopole, Continental est dotée par l'envahisseur allemand d'avantages considérables sur ses concurrents français. Tout d'abord des moyens financiers colossaux, sans commune mesure avec ceux des compagnies locales laissées exsangues par la guerre. Ensuite l'autorisation de frapper la première : pratiquement tous les tournages de films français avaient été suspendus fin 1939 à la suite de la déclaration de guerre. Début 1941, alors que certains cinémas parisiens diffusent encore Gueule d'Amour de Jean Grémillon (1937 !), la stabilisation du pays permet de relancer l'activité cinématographique. La première compagnie à recevoir l'autorisation de tourner est bien évidemment Continental, qui peut ainsi sortir ses premiers films avec plusieurs semaines d'avance sur ses concurrents. Le public français, qui n'avait plus vu de film nouveau depuis deux ans, se rue sur Premier rendez-vous (Henri Decoin, 1941) ou Mam'zelle Bonaparte (Maurice Tourneur, idem) et contribue à remplir encore plus les caisses de la Continental. Enfin, outre l'argument financier, Alfred Greven peut disposer de la force de persuasion de la Gestapo pour attirer à lui les meilleurs professionnels du cinéma français. En 1941, une proposition de la Continental ne se refuse pas Pour toutes ces raisons, on peut dire que c'est l'occupation allemande qui a permis à la Continental de voir le jour et de s'imposer en peu de temps comme le studio français le plus puissant de son époque.
Continental et la propagande
Venons-en à la question centrale de cet article : les films de la Continental sont-ils des films de propagande ? Si on entend par propagande un film qui véhiculerait les idées nazies, la réponse est clairement non.
Goebbels lui-même n'a jamais envisagé que la Continental soit le porte-voix du national-socialisme en France. Ce rôle devait logiquement revenir à une compagnie allemande, la UFA, dont les films de propagande (dont le tristement célèbre Jude Seuss) étaient largement importés en France. La mission de la Continental est toute différente, et en même temps complémentaire de celle de la UFA : les productions d'Alfred Greven doivent endormir la population française, l'empêcher de penser en lui proposant des films de divertissement faciles d'accès, délibérément vidés de toute résonance idéologique ou sociale. Ce n'est évidemment pas ces films qui vont réveiller chez le spectateur français le patriotisme ou le goût de la démocratie, mais ce ne sont pas eux non plus qui vont le pousser à dénoncer des Juifs ou à s'enrôler dans la Wehrmacht. Loin de la propagande à proprement parler, les films Continental se rapprochent plutôt du «cinéma des téléphones blancs » dans l'Italie des années 30.
Alfred Greven, s'il était en privé un partisan du national-socialisme, a toujours su séparer la sphère politique de la sphère professionnelle. Dans le cadre de la Continental, son objectif était simplement de produire les meilleurs films possibles, pas de promouvoir une idéologie par rapport à une autre. Son absence totale de préjugé dans son travail l'amène d'ailleurs à plusieurs reprises à travailler avec des collaborateurs juifs, tout simplement parce qu'ils étaient les meilleurs dans leurs branches respectives. On peut citer l'exemple du scénariste Jean-Paul Le Chanois, à la fois résistant, juif et communiste, qui est amené à écrire les dialogues de Picpus (1942) et de La Main du Diable (idem).
Suivant la ligne directrice fixée par Goebbels, la Continental axe ses productions sur des films de genre bien codifiés qui passent sous silence le contexte politique et social de l'époque. Parmi les trente films sortis entre 1941 et 1943, on trouve essentiellement des polars (dont plusieurs aventures de Maigret, le héros de Georges Simenon, comme Picpus ou Les caves du Majestic), des comédies (Adrien ou Simplet, de et avec Fernandel) et des adaptations des classiques de la littérature française (Balzac pour La fausse maîtresse, Emile Zola pour Au bonheur des dames, Maupassant pour Pierre et Jean, tous ces films étant réalisés par André Cayatte). Nulle trace d'idéologie nazie dans aucun de ces films ; on trouve bien quelques allusions antisémites dans Les inconnus dans la maison (Henri Decoin, 1942), mais il s'agit d'un cas tout à fait isolé.
Les films Continental n'ont donc pas à se conformer à un cadre idéologique étroit. Au contraire, leurs réalisateurs peuvent jouir d'une liberté de ton impossible à trouver ailleurs en France. En tant que compagnie allemande, la Continental n'a pas à faire passer ses productions devant la censure de Vichy, connue à l'époque pour être particulièrement tatillonne. De manière assez paradoxale, une firme fondée par l'ennemi allemand en zone occupée offre finalement plus de possibilité d'expression que les firmes françaises implantées en zone libre. L'exemple du Corbeau (Henri-Georges Clouzot, 1943) est particulièrement révélateur. Ce film, qui montre sans concession les plus noirs travers de la population française à l'heure de l'occupation (chantage, lettres anonymes, dénonciations
), n'aurait jamais pu sortir sous le régime de Vichy, qui l'aurait taxé d'uvre démoralisatrice, calomnieuse, coupable de ternir l'image de la France. D'ailleurs, après la libération, c'est exactement ces chefs d'accusation que la censure gaulliste utilisera pour faire interdire Le Corbeau. Autrement dit, sans la Continental et l'occupation allemande, jamais une uvre comme Le Corbeau, aujourd'hui considéré comme une des pierres angulaires de la cinématographie française des années 40, n'aurait pu voir le jour !
L'héritage de Continental
Comme toutes les entreprises ayant collaboré avec l'occupant, Continental est dans le collimateur du gouvernement après la guerre. Dès 1944 Alfred Greven doit fuir en Allemagne, où il poursuivra une discrète carrière de producteur jusqu'à sa mort en 1973. Son ex-compagnie est nationalisée pour former la base de la future Union Générale Cinématographique (UGC). Privatisée en 1971, UGC est aujourd'hui le deuxième réseau d'exploitation cinématographique en France.
Quant aux films Continental, ils sont marqués du sceau de l'infamie par la censure, et ce malgré leur absence totale de contenu idéologique (voir plus haut). Dans les années 80, l'éditeur indépendant René Château distribue à nouveau les principaux titres (L'assassin habite au 21, Le corbeau), tandis que la télévision commence timidement à les diffuser, le plus souvent dans le cadre d'émissions tardives type « Ciné-Club » ou sur des chaînes culturelles peu regardées. Aujourd'hui encore, si on met de côté les quelques uvres adoubées par la critique comme « grands classiques » (dont Le Corbeau), il est bien difficile de revoir un film produit par la Continental, surtout en France !
Les éditions DVD, comme on peut s'en douter, sont rares et difficiles à trouver. En Zone 1 (Amérique du Nord), Criterion distribue les films de Clouzot (Le Corbeau). En Zone 2 (Europe), Studiocanal propose de belles éditions du Corbeau et des Inconnus dans la maison (alors qu'il s'agit paradoxalement du seul film du catalogue Continental à être franchement antisémite), tandis qu'il est encore possible de trouver le DVD de L'assassin habite au 21 publié par René Chateau. Pour le reste, c'est à peu près tout, autrement dit pas grand-chose.
Filmographie
Sources
- http://www.cine-studies.net
- http://www.telerama.fr/cinema/alfred-greven-l-allemand-double,56353.php
- http://filmsdefrance.com
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/cinema_886/index.html
- http://www.wikipedia.fr
- Dictionnaire Larousse du Cinéma, édition 2002
Une compagnie au service de l'occupant
Rappelons brièvement le contexte historique de la naissance de la Continental : en mai 1940, les armées allemandes du IIIème Reich envahissent la France. Le 22 juin de la même année, le gouvernement français capitule et signe un armistice avec son vainqueur. La France, dont toute la moitié nord est occupée par la Wehrmacht, devient un satellite de l'Allemagne nazie. Joseph Goebbels, le ministre de la propagande du Reich, sait qu'on contrôle d'abord un peuple en contrôlant sa culture, c'est-à-dire les livres qu'il lit, la musique qu'il écoute et bien entendu les films qu'il regarde. Dans les années 30, le cinéma a connu un engouement extraordinaire qui a fait de lui le principal loisir des masses populaires en Europe. La maîtrise du cinéma est donc la clé du contrôle des esprits. Goebbels l'a bien compris, lui qui dès 1933 a nationalisé la UFA pour en faire une usine à propagande au service du nazisme. Bien que la création de la Continental en France semble répondre au même souhait, elle ne sera pas, surprenament, cet outil idéologique aux mains de l'occupant.
A la demande de Goebbels, Continental Films est fondée à Paris en 1941 avec des capitaux allemands. Sa direction est confiée à un producteur allemand à la fois francophile et grand admirateur du IIIème Reich, Alfred Greven. Contrairement à la UFA en Allemagne, Continental ne dispose pas d'une situation de monopole dans l'industrie cinématographique française. Les grandes compagnies d'avant-guerre comme Gaumont ou Pathé continuent d'exister. D'ailleurs Continental ne représentera jamais plus de 15% des films produits en France entre 1941 et 1944. A défaut de monopole, Continental est dotée par l'envahisseur allemand d'avantages considérables sur ses concurrents français. Tout d'abord des moyens financiers colossaux, sans commune mesure avec ceux des compagnies locales laissées exsangues par la guerre. Ensuite l'autorisation de frapper la première : pratiquement tous les tournages de films français avaient été suspendus fin 1939 à la suite de la déclaration de guerre. Début 1941, alors que certains cinémas parisiens diffusent encore Gueule d'Amour de Jean Grémillon (1937 !), la stabilisation du pays permet de relancer l'activité cinématographique. La première compagnie à recevoir l'autorisation de tourner est bien évidemment Continental, qui peut ainsi sortir ses premiers films avec plusieurs semaines d'avance sur ses concurrents. Le public français, qui n'avait plus vu de film nouveau depuis deux ans, se rue sur Premier rendez-vous (Henri Decoin, 1941) ou Mam'zelle Bonaparte (Maurice Tourneur, idem) et contribue à remplir encore plus les caisses de la Continental. Enfin, outre l'argument financier, Alfred Greven peut disposer de la force de persuasion de la Gestapo pour attirer à lui les meilleurs professionnels du cinéma français. En 1941, une proposition de la Continental ne se refuse pas Pour toutes ces raisons, on peut dire que c'est l'occupation allemande qui a permis à la Continental de voir le jour et de s'imposer en peu de temps comme le studio français le plus puissant de son époque.
Continental et la propagande
Venons-en à la question centrale de cet article : les films de la Continental sont-ils des films de propagande ? Si on entend par propagande un film qui véhiculerait les idées nazies, la réponse est clairement non.
Goebbels lui-même n'a jamais envisagé que la Continental soit le porte-voix du national-socialisme en France. Ce rôle devait logiquement revenir à une compagnie allemande, la UFA, dont les films de propagande (dont le tristement célèbre Jude Seuss) étaient largement importés en France. La mission de la Continental est toute différente, et en même temps complémentaire de celle de la UFA : les productions d'Alfred Greven doivent endormir la population française, l'empêcher de penser en lui proposant des films de divertissement faciles d'accès, délibérément vidés de toute résonance idéologique ou sociale. Ce n'est évidemment pas ces films qui vont réveiller chez le spectateur français le patriotisme ou le goût de la démocratie, mais ce ne sont pas eux non plus qui vont le pousser à dénoncer des Juifs ou à s'enrôler dans la Wehrmacht. Loin de la propagande à proprement parler, les films Continental se rapprochent plutôt du «cinéma des téléphones blancs » dans l'Italie des années 30.
Alfred Greven, s'il était en privé un partisan du national-socialisme, a toujours su séparer la sphère politique de la sphère professionnelle. Dans le cadre de la Continental, son objectif était simplement de produire les meilleurs films possibles, pas de promouvoir une idéologie par rapport à une autre. Son absence totale de préjugé dans son travail l'amène d'ailleurs à plusieurs reprises à travailler avec des collaborateurs juifs, tout simplement parce qu'ils étaient les meilleurs dans leurs branches respectives. On peut citer l'exemple du scénariste Jean-Paul Le Chanois, à la fois résistant, juif et communiste, qui est amené à écrire les dialogues de Picpus (1942) et de La Main du Diable (idem).
Suivant la ligne directrice fixée par Goebbels, la Continental axe ses productions sur des films de genre bien codifiés qui passent sous silence le contexte politique et social de l'époque. Parmi les trente films sortis entre 1941 et 1943, on trouve essentiellement des polars (dont plusieurs aventures de Maigret, le héros de Georges Simenon, comme Picpus ou Les caves du Majestic), des comédies (Adrien ou Simplet, de et avec Fernandel) et des adaptations des classiques de la littérature française (Balzac pour La fausse maîtresse, Emile Zola pour Au bonheur des dames, Maupassant pour Pierre et Jean, tous ces films étant réalisés par André Cayatte). Nulle trace d'idéologie nazie dans aucun de ces films ; on trouve bien quelques allusions antisémites dans Les inconnus dans la maison (Henri Decoin, 1942), mais il s'agit d'un cas tout à fait isolé.
Les films Continental n'ont donc pas à se conformer à un cadre idéologique étroit. Au contraire, leurs réalisateurs peuvent jouir d'une liberté de ton impossible à trouver ailleurs en France. En tant que compagnie allemande, la Continental n'a pas à faire passer ses productions devant la censure de Vichy, connue à l'époque pour être particulièrement tatillonne. De manière assez paradoxale, une firme fondée par l'ennemi allemand en zone occupée offre finalement plus de possibilité d'ex
L'héritage de Continental
Comme toutes les entreprises ayant collaboré avec l'occupant, Continental est dans le collimateur du gouvernement après la guerre. Dès 1944 Alfred Greven doit fuir en Allemagne, où il poursuivra une discrète carrière de producteur jusqu'à sa mort en 1973. Son ex-compagnie est nationalisée pour former la base de la future Union Générale Cinématographique (UGC). Privatisée en 1971, UGC est aujourd'hui le deuxième réseau d'exploitation cinématographique en France.
Quant aux films Continental, ils sont marqués du sceau de l'infamie par la censure, et ce malgré leur absence totale de contenu idéologique (voir plus haut). Dans les années 80, l'éditeur indépendant René Château distribue à nouveau les principaux titres (L'assassin habite au 21, Le corbeau), tandis que la télévision commence timidement à les diffuser, le plus souvent dans le cadre d'émissions tardives type « Ciné-Club » ou sur des chaînes culturelles peu regardées. Aujourd'hui encore, si on met de côté les quelques uvres adoubées par la critique comme « grands classiques » (dont Le Corbeau), il est bien difficile de revoir un film produit par la Continental, surtout en France !
Les éditions DVD, comme on peut s'en douter, sont rares et difficiles à trouver. En Zone 1 (Amérique du Nord), Criterion distribue les films de Clouzot (Le Corbeau). En Zone 2 (Europe), Studiocanal propose de belles éditions du Corbeau et des Inconnus dans la maison (alors qu'il s'agit paradoxalement du seul film du catalogue Continental à être franchement antisémite), tandis qu'il est encore possible de trouver le DVD de L'assassin habite au 21 publié par René Chateau. Pour le reste, c'est à peu près tout, autrement dit pas grand-chose.
Filmographie
- 1941 : L'Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque
- 1941 : Le Dernier des six de Georges Lacombe
- 1941 : Premier rendez-vous d'Henri Decoin
- 1941 : Le Club des soupirants de Maurice Gleize
- 1941 : Péchés de jeunesse de Maurice Tourneur
- 1941 : Ne bougez plus de Pierre Caron
- 1941 : Caprices de Léo Joannon
- 1941 : Mam'zelle Bonaparte de Maurice Tourneur
- 1941 : Annette et la dame blonde de Jean Dréville
- 1941 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque
- 1941 : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin
- 1942 : Simplet de Fernandel
- 1942 : Mariage d'amour d'Henri Decoin
- 1942 : La Fausse Maîtresse d'André Cayatte d'après Honoré de Balzac
- 1942 : L'Assassin habite au 21 d'Henri-Georges Clouzot
- 1942 : Défense d'aimer de Richard Pottier
- 1942 : La Main du diable de Maurice Tourneur d'après Gérard de Nerval
- 1942 : Picpus de Richard Pottier
- 1943 : Vingt-cinq ans de bonheur de René Jayet
- 1943 : Au Bonheur des Dames d'André Cayatte d'après Émile Zola
- 1943 : Adrien de Fernandel
- 1943 : Le Corbeau d'Henri-Georges Clouzot
- 1943 : Mon amour est près de toi de Richard Pottier
- 1943 : Le Val d'enfer de Maurice Tourneur
- 1943 : La Ferme aux loups de Richard Pottier
- 1943 : Pierre et Jean d'André Cayatte d'après Guy de Maupassant
- 1943 : La Vie de plaisir d'Albert Valentin
- 1943 : Le Dernier sou d'André Cayatte
- 1943 : Cécile est morte de Maurice Tourneur
- 1944 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier d'après Georges Simenon
Sources
- http://www.cine-studies.net
- http://www.telerama.fr/cinema/alfred-greven-l-allemand-double,56353.php
- http://filmsdefrance.com
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/cinema_886/index.html
- http://www.wikipedia.fr
- Dictionnaire Larousse du Cinéma, édition 2002
Auteur: Sébastien Bouché
Date de publication: 01/09/2010
Dernière révision: 01/09/2010