Scary Movie Thrilogy 3.5 (Scary Movie / Scary Movie 2 / Scary Movie 3.5)

Critique
Synopsis/présentation
Nul besoin de dire que la trilogie des films Scream (1996, 1997 et 2000) a apporté un vent de fraîcheur aux films dhorreur du type «Slasher». En analysant systématiquement presque tous les films dhorreur avant eux, Scream permettait à ses personnages dêtre pleinement conscients de ce qui se déroulait. Même les lois des films dhorreur sont explicitement présentées et souvent ridiculisés au cours de la trilogie. En bout de ligne, même si cette trilogie jette un regard critique sur les «Slasher movies», ultimement, il en devient un aussi.
Cependant, si on peut évaluer la popularité dun film par le nombre de fois quon y fait référence, alors la trilogie de Scream en a eu pour son argent. En 2000, deux films se sont dédiés à parodier la trilogie: Scary Movie et Shriek If You Know What I Did Last Friday the Thirteenth. Considérant limposant succès du premier, le deuxième a été limité par une sortie directement en vidéo, passant ainsi sous les radars des cinéphiles.
Par conséquent, toute lattention était consacrée à Scary Movie. Basant lhistoire sur un mélange entre Scream et I Know What You Did Last Summer, les frères Wayans (Keenen Ivory à la réalisation, Shawn et Marlon en tant que scénaristes et acteurs) ont attaqué plusieurs stéréotypes hollywoodiens, ridiculisant au passant dautres films populaires. Ainsi, ce film met en évidence le fait que les histoires des «Slasher» ont souvent aucun sens, que les personnages adolescents sont souvent interprétés par des adultes dans la mi-vingtaine et que les victimes commettent toujours les mêmes erreurs. Ceci étant dit, ce premier volet des films de Scary Movie rend également hommage à des longs métrages ne se limitant pas à la catégorie dhorreur: The Matrix, Amistad, Dawsons Creek, The Sixth Sens, Riverdance et The Usual Suspects pour ne nommer que ceux-là.
En 2001, les Wayans sont de retour parodiant de nouveau les films dhorreur. Comme cible principale cette fois-ci: The Exorcist et The Haunting. En fusionnant lhistoire des ces deux films, on retrouve plusieurs des mêmes personnages du premier, mais on tombe rapidement dans les vulgarités et lhumour grossier. Mais à linstar du premier volet, les références demeurent nombreuses: Charlies Angels, What Lies Beneath, Hallow man, etc.
Deux ans plus tard, un grand ménage efface complètement les frères Wayans du générique et limite les anciens personnages à ceux de Cindy Campbell (Anna Faris) et Brenda Meeks (Regina Hall). Nouveau sur la chaise de réalisateur est le vétéran des parodies David Zucker (Airplane!, Top Secret!, The Naked Gun, ) et le scénario est signé de son collègue de longue date, Pat Proft (Police Academy, The Naked Gun, Hot Shots!, Wrongfully Accused, ). Voyant que lidée de parodier les films dhorreur sétait essoufflée, le duo Zucker/Proft optant plutôt pour un pot-pourri de références aux récentes mégaproductions. Ainsi, lhistoire se concentre principalement sur une combinaison de Signs et The Ring, avec une forte influence de 8 Mile et The Matrix Reloaded.
Le coffret offert ici est composé des trois premiers films de la trilogie, avec le troisième opus en édition spéciale (Scary Movie 3.5). La sortie coïncide avec la sortie en salle du quatrième film
Image
Les trois films sont offerts au format dimage respecté (2.35:1 pour le premier opus, 1.85:1 pour les deux autres) daprès des transferts 16:9.
Puisque trois ans séparent la parution en salle de ces trois films et cinq années pour la mise en marché de leurs éditions DVD respectives, il est normal de constater quelques différences au niveau de la qualité des transferts. Cependant, il est bon de noter que ces différences demeurent mineures et que lapparence générale de limage soit constante au cours des trois films. Ainsi, linterpositif utilisé pour chaque transfert est impeccable au niveau de la propreté, naffichant strictement aucun parasite. La définition générale de limage est bonne, mais pour chaque film vu séparémment, certains plans paraissent légèrement plus flous que dautres. Le niveau de détails ne cause aucun problème, permettant même de saisir au passage quelques gags visuelles en arrière-plan (exemple: le menu de la cafétéria dans le premier film). Les textures sont également correctement reproduites. La reproduction des couleurs ne présent aucun problème majeur. Considérant le fait que les premier et troisième films se déroulent principalement de jour avec un éclairage naturel, la palette nest aucunement stylisée et les couleurs demeurent bien rendues, sans débordement ou sursaturation. Par contre, le deuxième situant son action dans un manoir, les couleurs paraissent parfois plus ternes. Le niveau des noirs est correct alors que les contrastes sont correctement gérés pour les trois opus. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs.
Laspect numérique de ces transferts nest pas sans faute non plus. Le premier souffre de quelques apparitions de crénelage, alors que les deux autres laissent entrevoir un halo causé par une suraccentuation des contours. De plus, dans le cas du premier et deuxième opus, un fourmillement fait parfois surface.
Son
Dans les trois cas, le film peut être écouté en version originale anglaise ou en son doublage français, tous deux au format Dolby Digital 5.1. Seul le troisième film offre loption dêtre accompagné dune piste de commentaires audio.
Comme cest le cas pour plusieurs comédies, les Scary Movie néchappent pas à la caractéristique dun champ sonore plutôt limité. Certes, le mixage de chaque film est dynamique, mais les occasions de le prouver restent occasionnelles. Par conséquent, le champ sonore est principalement concentré vers les enceintes avants, avec une bonne stéréophonie. Les canaux d'ambiophonies se font entendre à quelques reprises, principalement pour des bruits dambiance (foule, circulation automobile, vent, ), mais également pour quelques effets localisés bien choisis. En fait, lutilisation la plus notable des canaux dambiophonie est faite par la musique. Dans chaque film, la trame sonore a une vocation d'appuie, mais aussi pour souligner certains gags. Il en résulte donc une présence plus notable dans tous les canaux, incluant les arrières. Les basses supportent agréablement le tout, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir à quelques reprises, sans pour autant être imposantes. Bref, au niveau sonore, les trois films offrent une expérience pratiquement identique.
Au niveau des sous-titres, les trois films diffèrent. Alors que le premier et le deuxième noffrent que ceux en Espagnol et en Anglais, le troisième ajoute des sous-titres français.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec la sortie en salle et en DVD du quatrième volet de la franchise des Scary Movie, il est presque normal de constater la mise en marché d'un coffret réunissant les trois premiers opus. Ceux qui ont aimé ces films et qui les connaissent déjà en ont sûrement fait lacquisition depuis longtemps. Avec le cinquième volet déjà en préproduction, on peut prédire la sortie éventuelle dun coffret réunissant les quatre premiers films, ou même les cinq.
Alors quoi dire de ce coffret en terme de qualité. Pour laspect technique, les transferts et mixages se situent dans les normes du marché, sans plus. Alors que le premier film est avare de suppléments, la situation saméliore pour les films suivant. Un coffret qui sadresse tout simplement aux amateurs du genre qui ne possèdent pas encore ces films.
Nul besoin de dire que la trilogie des films Scream (1996, 1997 et 2000) a apporté un vent de fraîcheur aux films dhorreur du type «Slasher». En analysant systématiquement presque tous les films dhorreur avant eux, Scream permettait à ses personnages dêtre pleinement conscients de ce qui se déroulait. Même les lois des films dhorreur sont explicitement présentées et souvent ridiculisés au cours de la trilogie. En bout de ligne, même si cette trilogie jette un regard critique sur les «Slasher movies», ultimement, il en devient un aussi.
Cependant, si on peut évaluer la popularité dun film par le nombre de fois quon y fait référence, alors la trilogie de Scream en a eu pour son argent. En 2000, deux films se sont dédiés à parodier la trilogie: Scary Movie et Shriek If You Know What I Did Last Friday the Thirteenth. Considérant limposant succès du premier, le deuxième a été limité par une sortie directement en vidéo, passant ainsi sous les radars des cinéphiles.
Par conséquent, toute lattention était consacrée à Scary Movie. Basant lhistoire sur un mélange entre Scream et I Know What You Did Last Summer, les frères Wayans (Keenen Ivory à la réalisation, Shawn et Marlon en tant que scénaristes et acteurs) ont attaqué plusieurs stéréotypes hollywoodiens, ridiculisant au passant dautres films populaires. Ainsi, ce film met en évidence le fait que les histoires des «Slasher» ont souvent aucun sens, que les personnages adolescents sont souvent interprétés par des adultes dans la mi-vingtaine et que les victimes commettent toujours les mêmes erreurs. Ceci étant dit, ce premier volet des films de Scary Movie rend également hommage à des longs métrages ne se limitant pas à la catégorie dhorreur: The Matrix, Amistad, Dawsons Creek, The Sixth Sens, Riverdance et The Usual Suspects pour ne nommer que ceux-là.
En 2001, les Wayans sont de retour parodiant de nouveau les films dhorreur. Comme cible principale cette fois-ci: The Exorcist et The Haunting. En fusionnant lhistoire des ces deux films, on retrouve plusieurs des mêmes personnages du premier, mais on tombe rapidement dans les vulgarités et lhumour grossier. Mais à linstar du premier volet, les références demeurent nombreuses: Charlies Angels, What Lies Beneath, Hallow man, etc.
Deux ans plus tard, un grand ménage efface complètement les frères Wayans du générique et limite les anciens personnages à ceux de Cindy Campbell (Anna Faris) et Brenda Meeks (Regina Hall). Nouveau sur la chaise de réalisateur est le vétéran des parodies David Zucker (Airplane!, Top Secret!, The Naked Gun, ) et le scénario est signé de son collègue de longue date, Pat Proft (Police Academy, The Naked Gun, Hot Shots!, Wrongfully Accused, ). Voyant que lidée de parodier les films dhorreur sétait essoufflée, le duo Zucker/Proft optant plutôt pour un pot-pourri de références aux récentes mégaproductions. Ainsi, lhistoire se concentre principalement sur une combinaison de Signs et The Ring, avec une forte influence de 8 Mile et The Matrix Reloaded.
Le coffret offert ici est composé des trois premiers films de la trilogie, avec le troisième opus en édition spéciale (Scary Movie 3.5). La sortie coïncide avec la sortie en salle du quatrième film
Image
Les trois films sont offerts au format dimage respecté (2.35:1 pour le premier opus, 1.85:1 pour les deux autres) daprès des transferts 16:9.
Puisque trois ans séparent la parution en salle de ces trois films et cinq années pour la mise en marché de leurs éditions DVD respectives, il est normal de constater quelques différences au niveau de la qualité des transferts. Cependant, il est bon de noter que ces différences demeurent mineures et que lapparence générale de limage soit constante au cours des trois films. Ainsi, linterpositif utilisé pour chaque transfert est impeccable au niveau de la propreté, naffichant strictement aucun parasite. La définition générale de limage est bonne, mais pour chaque film vu séparémment, certains plans paraissent légèrement plus flous que dautres. Le niveau de détails ne cause aucun problème, permettant même de saisir au passage quelques gags visuelles en arrière-plan (exemple: le menu de la cafétéria dans le premier film). Les textures sont également correctement reproduites. La reproduction des couleurs ne présent aucun problème majeur. Considérant le fait que les premier et troisième films se déroulent principalement de jour avec un éclairage naturel, la palette nest aucunement stylisée et les couleurs demeurent bien rendues, sans débordement ou sursaturation. Par contre, le deuxième situant son action dans un manoir, les couleurs paraissent parfois plus ternes. Le niveau des noirs est correct alors que les contrastes sont correctement gérés pour les trois opus. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs.
Laspect numérique de ces transferts nest pas sans faute non plus. Le premier souffre de quelques apparitions de crénelage, alors que les deux autres laissent entrevoir un halo causé par une suraccentuation des contours. De plus, dans le cas du premier et deuxième opus, un fourmillement fait parfois surface.
Son
Dans les trois cas, le film peut être écouté en version originale anglaise ou en son doublage français, tous deux au format Dolby Digital 5.1. Seul le troisième film offre loption dêtre accompagné dune piste de commentaires audio.
Comme cest le cas pour plusieurs comédies, les Scary Movie néchappent pas à la caractéristique dun champ sonore plutôt limité. Certes, le mixage de chaque film est dynamique, mais les occasions de le prouver restent occasionnelles. Par conséquent, le champ sonore est principalement concentré vers les enceintes avants, avec une bonne stéréophonie. Les canaux d'ambiophonies se font entendre à quelques reprises, principalement pour des bruits dambiance (foule, circulation automobile, vent, ), mais également pour quelques effets localisés bien choisis. En fait, lutilisation la plus notable des canaux dambiophonie est faite par la musique. Dans chaque film, la trame sonore a une vocation d'appuie, mais aussi pour souligner certains gags. Il en résulte donc une présence plus notable dans tous les canaux, incluant les arrières. Les basses supportent agréablement le tout, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir à quelques reprises, sans pour autant être imposantes. Bref, au niveau sonore, les trois films offrent une expérience pratiquement identique.
Au niveau des sous-titres, les trois films diffèrent. Alors que le premier et le deuxième noffrent que ceux en Espagnol et en Anglais, le troisième ajoute des sous-titres français.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec la sortie en salle et en DVD du quatrième volet de la franchise des Scary Movie, il est presque normal de constater la mise en marché d'un coffret réunissant les trois premiers opus. Ceux qui ont aimé ces films et qui les connaissent déjà en ont sûrement fait lacquisition depuis longtemps. Avec le cinquième volet déjà en préproduction, on peut prédire la sortie éventuelle dun coffret réunissant les quatre premiers films, ou même les cinq.
Alors quoi dire de ce coffret en terme de qualité. Pour laspect technique, les transferts et mixages se situent dans les normes du marché, sans plus. Alors que le premier film est avare de suppléments, la situation saméliore pour les films suivant. Un coffret qui sadresse tout simplement aux amateurs du genre qui ne possèdent pas encore ces films.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-09-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-09-01
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700