Elektra (Unrated Directors Cut)

Critique
Synopsis/présentation
Après avoir été tuée dans le film DareDevil, Elektra (Jennifer Garner) est ramenée à la vie pour continuer son travail de tueuse à gage. Elle fait la rencontre de la jeune Abby (Kirsten Prout) et de son père Mark (Goran Visnjic). Alors quElektra commence à éprouver des sentiments pour ce dernier, elle apprend que sa prochaine mission consiste à les assassiner tous les deux. Suite à son refus, elle devient à son tour la cible de tueurs à gages sans pitié...
Comme il sagit dun montage allongé, il est normal de sinterroger sur la nature des ajouts. Plusieurs reprochaient au montage cinéma de se concentrer uniquement sur les actions dElektra, plutôt que sur le passé du personnage. Les quelques scènes supplémentaires ajoutées à ce «Directors Cut» permettent donc de combler quelques lacunes à ce niveau.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 de qualité plutôt moyenne.
Puisquil sagit dun film récent, on ne note lapparition daucun parasite ou point blanc. Par contre, un certain grain est parfois visible. La définition générale de limage est bonne, mais loin dêtre au niveau d'autres récentes parutions, certains plans paraissant légèrement flous. Par conséquent, le niveau de détails sen voit affecter et les textures nont pas toute la précision souhaitée. Heureusement, les couleurs commettent un sans faute, avec une saturation adéquate et aucun débordement. Les tons de peaux demeurent également naturels. Le niveau des noirs est bas, alors que les contrastes sont en retraits. Il en résulte une image extrêmement sombre avec très peu de détails dans les parties moins éclairées. En fait, les dégradés bloquent rapidement, transformant les zones de pénombre en masses visuelles ou plus rien n'est distinguable. Certains diront quil sagit dun choix artistique, mais leffet souhaité n'est pas toujours réussi.
Sur une note positive, aucun effet fantôme nest visible dans les parties sombres. Le seul problème numérique consiste en un halo parfois visible, causé par une sur-accentuation des contours.
Son
Deux mixages anglais sont disponibles, soit au format Dolby Digital 5.1 ou DTS. Le film peut également être accompagné dune piste de commentaires audio animée par le réalisateur et le monteur.
Film daction oblige, nous avons droit à un mixage particulièrement dynamique et qui exploite le plein potentiel du multicanal. Lenvironnement sonore nous inonde de sons dambiance et deffets sonores localisés, incluant de nombreuses transitions canaux à canaux. Les scènes de combats profitent particulièrement de ce dynamisme pour amplifier les chorégraphies souvent spectaculaires.
Les dialogues sont reproduits avec netteté et intelligibilité. Aucun parasite nest audible, mis à part quelques sons darrière-plan lors de certaines scènes isolées (quand Elektra discute avec Abby au bord du lac par exemple). La trame sonore nest pas ce quil y a de plus mémorable, mais établi bien latmosphère de certaines scènes et aide à amplifier le suspense, surtout lors des «visions» dElektra. La musique profite aussi du potentiel du 5.1 et est fidèlement reproduite. Les basses supportent à merveille le mixage en général et donnent tout limpact souhaité. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) jouent sur une note tout aussi spectaculaire, grondant à plusieurs reprises et soutenant les scènes daction avec force et profondeur.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles. Pour les francophones rien !
Suppléments/menus
Conclusion
En consacrant un film complet au personnage dElektra, Fox espérait peut-être capitaliser sur le succès de DareDevil, tout en allant chercher un public féminin. Malheureusement, le film a été accueilli de façon plus que mitigé, autant par les spectateurs que par les critiques. Donc en bout de ligne, avait-on vraiment besoin dune nouvelle édition DVD de ce film?
Techniquement, le mixage offert est de tout premier ordre. Par contre, on ne peut pas en dire autant du transfert vidéo. Avec cette édition, on ajoute un second disque remplis de suppléments; certains intéressants, dautres inutiles. Mais on ne peut évidemment pas passer sous le silence labsence dun doublage français, ou au minimum des sous-titres dans la langue de Molière.
Après avoir été tuée dans le film DareDevil, Elektra (Jennifer Garner) est ramenée à la vie pour continuer son travail de tueuse à gage. Elle fait la rencontre de la jeune Abby (Kirsten Prout) et de son père Mark (Goran Visnjic). Alors quElektra commence à éprouver des sentiments pour ce dernier, elle apprend que sa prochaine mission consiste à les assassiner tous les deux. Suite à son refus, elle devient à son tour la cible de tueurs à gages sans pitié...
Comme il sagit dun montage allongé, il est normal de sinterroger sur la nature des ajouts. Plusieurs reprochaient au montage cinéma de se concentrer uniquement sur les actions dElektra, plutôt que sur le passé du personnage. Les quelques scènes supplémentaires ajoutées à ce «Directors Cut» permettent donc de combler quelques lacunes à ce niveau.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 de qualité plutôt moyenne.
Puisquil sagit dun film récent, on ne note lapparition daucun parasite ou point blanc. Par contre, un certain grain est parfois visible. La définition générale de limage est bonne, mais loin dêtre au niveau d'autres récentes parutions, certains plans paraissant légèrement flous. Par conséquent, le niveau de détails sen voit affecter et les textures nont pas toute la précision souhaitée. Heureusement, les couleurs commettent un sans faute, avec une saturation adéquate et aucun débordement. Les tons de peaux demeurent également naturels. Le niveau des noirs est bas, alors que les contrastes sont en retraits. Il en résulte une image extrêmement sombre avec très peu de détails dans les parties moins éclairées. En fait, les dégradés bloquent rapidement, transformant les zones de pénombre en masses visuelles ou plus rien n'est distinguable. Certains diront quil sagit dun choix artistique, mais leffet souhaité n'est pas toujours réussi.
Sur une note positive, aucun effet fantôme nest visible dans les parties sombres. Le seul problème numérique consiste en un halo parfois visible, causé par une sur-accentuation des contours.
Son
Deux mixages anglais sont disponibles, soit au format Dolby Digital 5.1 ou DTS. Le film peut également être accompagné dune piste de commentaires audio animée par le réalisateur et le monteur.
Film daction oblige, nous avons droit à un mixage particulièrement dynamique et qui exploite le plein potentiel du multicanal. Lenvironnement sonore nous inonde de sons dambiance et deffets sonores localisés, incluant de nombreuses transitions canaux à canaux. Les scènes de combats profitent particulièrement de ce dynamisme pour amplifier les chorégraphies souvent spectaculaires.
Les dialogues sont reproduits avec netteté et intelligibilité. Aucun parasite nest audible, mis à part quelques sons darrière-plan lors de certaines scènes isolées (quand Elektra discute avec Abby au bord du lac par exemple). La trame sonore nest pas ce quil y a de plus mémorable, mais établi bien latmosphère de certaines scènes et aide à amplifier le suspense, surtout lors des «visions» dElektra. La musique profite aussi du potentiel du 5.1 et est fidèlement reproduite. Les basses supportent à merveille le mixage en général et donnent tout limpact souhaité. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) jouent sur une note tout aussi spectaculaire, grondant à plusieurs reprises et soutenant les scènes daction avec force et profondeur.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles. Pour les francophones rien !
Suppléments/menus
Conclusion
En consacrant un film complet au personnage dElektra, Fox espérait peut-être capitaliser sur le succès de DareDevil, tout en allant chercher un public féminin. Malheureusement, le film a été accueilli de façon plus que mitigé, autant par les spectateurs que par les critiques. Donc en bout de ligne, avait-on vraiment besoin dune nouvelle édition DVD de ce film?
Techniquement, le mixage offert est de tout premier ordre. Par contre, on ne peut pas en dire autant du transfert vidéo. Avec cette édition, on ajoute un second disque remplis de suppléments; certains intéressants, dautres inutiles. Mais on ne peut évidemment pas passer sous le silence labsence dun doublage français, ou au minimum des sous-titres dans la langue de Molière.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,0/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-11-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-11-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700