Unleashed

Critique
Synopsis/présentation
Danny (Jet Li), un orphelin, a été recueilli très jeune par un vil malfrat qui la élevé comme un chien. Davantage animal quhumain, Danny est une véritable machine à tuer que le malfrat emploi à des fins d'extorsion. Mais suite à un accident, Danny est hébergé par un homme aveugle et sa nièce au contact desquels il retrouvera peu à peu son humanité.
De toute évidence, Luc Besson est en panne dinspiration. Depuis quil a délaissé temporairement la réalisation pour se consacrer à la production et à la scénarisation, Besson semble davantage intéressé à aligner les succès commerciaux quà raconter des histoires inspirées et originales. Ici, avec Unleashed, il reprends à peu près la même thématique quavec ses propre Nikita et The Professional, cest à dire lhumanisation dun assassin stoïque au contact de gens ordinaires. Heureusement, le film peut compter sur les présences de Morgan Freeman et Bob Hoskins pour rehausser la qualité de lensemble, et Jet Li savère égal à lui-même donc fort impressionnant dans les combats manifestement bien chorégraphiés. Les fans du genre apprécieront, les autres se demanderont quand diable Besson retrouvera-t-il son inspiration.
Image
Le film est présenté au format respecté de 2.35:1 et ce, évidemment, daprès un transfert 16:9. La facture visuelle du film est très stylisée. Les couleurs sont volontairement délavées, la luminance brûle régulièrement au-delà des 100 IRE, et un grain omniprésent (et volontaire) confèrent au film une apparence crue et sale qui savère justifiée considérant la nature de luvre. Ce transfert de très grande qualité rend parfaitement justice à tous les artifices employées pour styliser limage.
La définition générale est excellente. Limage est toujours parfaitement nette et précise. Les détails, même des arrière-plans, ainsi que les textures sont représentés dans leur moindre subtilité. Seul petit bémol, le grain parfois excessif obstrue quelque peu certains détails mais comme il sagit dun effet de style volontaire il serait malhonnête de blâmer ce transfert. Le rendu des couleurs est irréprochable. La restitution respecte à la fois le cercle chromatique mais également lutilisation de filtres au moment du tournage qui confère à la colorimétrie une apparence froide. Il ny a pas de débordement à déplorer ni de dominante involontaire. La saturation, considérant que les couleurs sont volontairement ternes, est correctement ajustée. Limage est parfaitement bien contrastée, tandis que le niveau des noirs est adéquatement ajusté. Ceux-ci ne fluctuent pratiquement jamais et se maintiennent aux alentours des 7.5 IRE. Il en résulte des noirs profonds et bien sentis, en plus dêtre exempts de toute trace de fourmillement. Les parties sombres affichent des dégradés précis qui ne bloquent jamais.
Linterpositif employé pour le transfert était de toute évidence dans un état optimal. Absolument aucune anomalie nest observable. La partie numérique est sans faille, aucun défaut de compression ou de numérisation nest remarqué.
Son
Cette édition canadienne du film, distribuée par Alliance-Atlantis, propose deux bandes-son au format Dolby Digital 5.1 : lune en français et lautre en anglais. Lédition américaine, celle-là offerte par Universal, proposait un mixage DTS au lieu de la bande-son française. Des-sous-titres anglais, français et espagnols sont également disponibles.
Que voilà un mixage agressif. Et franchement, pour un tel film, on apprécie la chose. La dynamique est à couper le souffle, tandis que la présence est remarquable. Le champ-sonore se déploie de toutes les enceintes avec profondeur. Lenvironnement sonore est riche, ample, et donne limpression daller au-delà des enceintes. Le positionnement des éléments sonores y est précis, et la séparation des canaux est toujours fluide. Les canaux d'ambiophonies sont abondamment sollicités, et ce surtout pour nous bombarder deffets localisés tapageurs et de transitions sonores aussi agressives quefficaces. Les enceintes arrières sont également employées pour re-créer de subtils effets dambiances dans les scènes plus calmes mais ce nest définitivement pas lélément que vous retiendrez de cette bande-son.
Les dialogues sont toujours parfaitement nets, naturels et intelligibles. La trame-sonore, élément aussi remarquable que surprenant du film de par sa douce omniprésence durant les séquences intimistes et son agressivité lors des scènes daction, est franchement bien intégrée, cest à dire avec profondeur et fidélité. Les basses sont bien rondes et agressives, elles appuient parfaitement les effets sonores. Le canal .1 (LFE) fait montre de beaucoup de présence et confère tout le mordant voulu à lensemble.
Suppléments/menus
Conclusion
Sous sa trame connu et même un peu usée, Unleashed offre tout de même quelques bons moments que les amateurs du genre apprécieront. Sans aucun doute sagit-t-il de lun des meilleur films non-asiatique de Jet Li. Techniquement, cette édition livre en tout point la marchandise. La qualité dimage est excellente et le mixage vous en mettra véritablement plein les oreilles. Les suppléments sont en nombre limité mais ce film nen méritait certes pas davantage.
Danny (Jet Li), un orphelin, a été recueilli très jeune par un vil malfrat qui la élevé comme un chien. Davantage animal quhumain, Danny est une véritable machine à tuer que le malfrat emploi à des fins d'extorsion. Mais suite à un accident, Danny est hébergé par un homme aveugle et sa nièce au contact desquels il retrouvera peu à peu son humanité.
De toute évidence, Luc Besson est en panne dinspiration. Depuis quil a délaissé temporairement la réalisation pour se consacrer à la production et à la scénarisation, Besson semble davantage intéressé à aligner les succès commerciaux quà raconter des histoires inspirées et originales. Ici, avec Unleashed, il reprends à peu près la même thématique quavec ses propre Nikita et The Professional, cest à dire lhumanisation dun assassin stoïque au contact de gens ordinaires. Heureusement, le film peut compter sur les présences de Morgan Freeman et Bob Hoskins pour rehausser la qualité de lensemble, et Jet Li savère égal à lui-même donc fort impressionnant dans les combats manifestement bien chorégraphiés. Les fans du genre apprécieront, les autres se demanderont quand diable Besson retrouvera-t-il son inspiration.
Image
Le film est présenté au format respecté de 2.35:1 et ce, évidemment, daprès un transfert 16:9. La facture visuelle du film est très stylisée. Les couleurs sont volontairement délavées, la luminance brûle régulièrement au-delà des 100 IRE, et un grain omniprésent (et volontaire) confèrent au film une apparence crue et sale qui savère justifiée considérant la nature de luvre. Ce transfert de très grande qualité rend parfaitement justice à tous les artifices employées pour styliser limage.
La définition générale est excellente. Limage est toujours parfaitement nette et précise. Les détails, même des arrière-plans, ainsi que les textures sont représentés dans leur moindre subtilité. Seul petit bémol, le grain parfois excessif obstrue quelque peu certains détails mais comme il sagit dun effet de style volontaire il serait malhonnête de blâmer ce transfert. Le rendu des couleurs est irréprochable. La restitution respecte à la fois le cercle chromatique mais également lutilisation de filtres au moment du tournage qui confère à la colorimétrie une apparence froide. Il ny a pas de débordement à déplorer ni de dominante involontaire. La saturation, considérant que les couleurs sont volontairement ternes, est correctement ajustée. Limage est parfaitement bien contrastée, tandis que le niveau des noirs est adéquatement ajusté. Ceux-ci ne fluctuent pratiquement jamais et se maintiennent aux alentours des 7.5 IRE. Il en résulte des noirs profonds et bien sentis, en plus dêtre exempts de toute trace de fourmillement. Les parties sombres affichent des dégradés précis qui ne bloquent jamais.
Linterpositif employé pour le transfert était de toute évidence dans un état optimal. Absolument aucune anomalie nest observable. La partie numérique est sans faille, aucun défaut de compression ou de numérisation nest remarqué.
Son
Cette édition canadienne du film, distribuée par Alliance-Atlantis, propose deux bandes-son au format Dolby Digital 5.1 : lune en français et lautre en anglais. Lédition américaine, celle-là offerte par Universal, proposait un mixage DTS au lieu de la bande-son française. Des-sous-titres anglais, français et espagnols sont également disponibles.
Que voilà un mixage agressif. Et franchement, pour un tel film, on apprécie la chose. La dynamique est à couper le souffle, tandis que la présence est remarquable. Le champ-sonore se déploie de toutes les enceintes avec profondeur. Lenvironnement sonore est riche, ample, et donne limpression daller au-delà des enceintes. Le positionnement des éléments sonores y est précis, et la séparation des canaux est toujours fluide. Les canaux d'ambiophonies sont abondamment sollicités, et ce surtout pour nous bombarder deffets localisés tapageurs et de transitions sonores aussi agressives quefficaces. Les enceintes arrières sont également employées pour re-créer de subtils effets dambiances dans les scènes plus calmes mais ce nest définitivement pas lélément que vous retiendrez de cette bande-son.
Les dialogues sont toujours parfaitement nets, naturels et intelligibles. La trame-sonore, élément aussi remarquable que surprenant du film de par sa douce omniprésence durant les séquences intimistes et son agressivité lors des scènes daction, est franchement bien intégrée, cest à dire avec profondeur et fidélité. Les basses sont bien rondes et agressives, elles appuient parfaitement les effets sonores. Le canal .1 (LFE) fait montre de beaucoup de présence et confère tout le mordant voulu à lensemble.
Suppléments/menus
Conclusion
Sous sa trame connu et même un peu usée, Unleashed offre tout de même quelques bons moments que les amateurs du genre apprécieront. Sans aucun doute sagit-t-il de lun des meilleur films non-asiatique de Jet Li. Techniquement, cette édition livre en tout point la marchandise. La qualité dimage est excellente et le mixage vous en mettra véritablement plein les oreilles. Les suppléments sont en nombre limité mais ce film nen méritait certes pas davantage.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
4,0/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2005-11-09
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2005-11-09
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.