House of Wax (Widescreen)

Critique
Synopsis/présentation
En route pour une importante partie de football, six jeunes décident temprunter un raccourci (cliché #1) et de dormir à la belle étoile (cliché #2). Le lendemain matin, lun deux réalise que leur voiture a un pépin mécanique (cliché #3) et ils décident donc de se rendre à la station-service la plus proche pour obtenir une pièce de rechange. Lors de leur passage dans ce petit village isolé (cliché #4), les jeunes disparaissent lun après lautre, bien quils ne semblent pas réaliser ce qui se passe vraiment (cliché #5).
Ce film est produit par Dark Castle Entertainment, composé de Robert Zemeckis et Joel Silver, à qui nous devons aussi Gothika et House on Haunted Hill.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un excellent transfert 16:9. Une édition recadrée (1.33:1, transfert 4:3) est également disponible.
Comme il sagit dun film récent, linterpositif utilisé est propre et naffiche pas la moindre parasites . La définition générale de limage est excellente, laissant voir un niveau de détails élevé et souvent terrifiant (lhorreur aime les gros plans). Les textures sont également bien reproduites, à noter les rendus à lintérieur du musée. Les couleurs profitent aussi dune reproduction réaliste, pleinement saturé et naffichant aucun débordement ou problème quelconque. Le niveau des noirs est parfaitement ajusté et les contrastes sont correctement gérés. Une mention toute particulière va aux dégradés, qui sont dune fluidité exemplaire et qui ne bloquent pratiquement jamais. Ceux-ci mènent vers des noirs profonds et purs, sans effet fantôme. Ces qualités sont vérifiables, en particulier lorsque le tueur poursuit un des jeunes dans une obscurité totale, avec seulement quelques reflets pour augmenter le suspense.
Numériquement, le transfert naffiche pratiquement aucun défaut dimportance. Quelques rares halos apparaissent ça et là, mais ceux-ci sont très discrets et passent pratiquement inaperçus.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles, soit la version originale anglaise, ainsi que les doublages français (doublé au Québec) et espagnols. Une piste de commentaires audio est également offerte.
Pour un film où lambiance est primordiale, ne serait-ce que pour lintensité et lhorreur, on peut qualifier ce mixage de réussite (dans le genre bien sur). La bande sonore est dynamique et vivante, avec une utilisation efficace de lespace sonore. Les canaux arrières reproduisent peu deffets localisés, mais les nombreux sons dambiance comblent ce manque. Les moments intenses, bien que prévisibles, résultent souvent en un sursaut grandement attribuable au mixage. La trame sonore est également intégrée au mixage avec subtilité et profite bien du potentiel du 5.1. Les dialogues, à défaut dêtre intéressants (cliché #6), sont reproduits de façon nets et intelligibles. Les basses supportent agréablement bien la bande-son et on ne peut que constater lutilisation du canal dédié aux extrêmes graves (LFE, canal .1), particulièrement actif.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles, comme quoi dautres studios devraient parfois prendre la Warner en exemple à cet égard.
Suppléments/menus
Conclusion
Au bout du compte, House of Wax est un film dhorreur terriblement banal. Non seulement il napporte rien de nouveau au genre, mais il en respecte les conventions à la lettre. L'analogie avec une peinture à numéro est facile mais cruelement évidente. Il ne fait aucun doute que Paris Hilton (que nous ne qualifierons pas dactrice) sest vue offrir un rôle uniquement pour attirer la clientèle masculine, espérant la voir aussi explicitement que dans son dernier film.
Heureusement, laspect technique de cette édition se classe très bien. Le transfert vidéo est de qualité, avec un excellent rendu des parties sombres, alors que le mixage sonore appui l'ambiance et les atmosphères. Les suppléments sont divertissants.
En route pour une importante partie de football, six jeunes décident temprunter un raccourci (cliché #1) et de dormir à la belle étoile (cliché #2). Le lendemain matin, lun deux réalise que leur voiture a un pépin mécanique (cliché #3) et ils décident donc de se rendre à la station-service la plus proche pour obtenir une pièce de rechange. Lors de leur passage dans ce petit village isolé (cliché #4), les jeunes disparaissent lun après lautre, bien quils ne semblent pas réaliser ce qui se passe vraiment (cliché #5).
Ce film est produit par Dark Castle Entertainment, composé de Robert Zemeckis et Joel Silver, à qui nous devons aussi Gothika et House on Haunted Hill.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un excellent transfert 16:9. Une édition recadrée (1.33:1, transfert 4:3) est également disponible.
Comme il sagit dun film récent, linterpositif utilisé est propre et naffiche pas la moindre parasites . La définition générale de limage est excellente, laissant voir un niveau de détails élevé et souvent terrifiant (lhorreur aime les gros plans). Les textures sont également bien reproduites, à noter les rendus à lintérieur du musée. Les couleurs profitent aussi dune reproduction réaliste, pleinement saturé et naffichant aucun débordement ou problème quelconque. Le niveau des noirs est parfaitement ajusté et les contrastes sont correctement gérés. Une mention toute particulière va aux dégradés, qui sont dune fluidité exemplaire et qui ne bloquent pratiquement jamais. Ceux-ci mènent vers des noirs profonds et purs, sans effet fantôme. Ces qualités sont vérifiables, en particulier lorsque le tueur poursuit un des jeunes dans une obscurité totale, avec seulement quelques reflets pour augmenter le suspense.
Numériquement, le transfert naffiche pratiquement aucun défaut dimportance. Quelques rares halos apparaissent ça et là, mais ceux-ci sont très discrets et passent pratiquement inaperçus.
Son
Trois bandes sonores Dolby Digital 5.1 sont disponibles, soit la version originale anglaise, ainsi que les doublages français (doublé au Québec) et espagnols. Une piste de commentaires audio est également offerte.
Pour un film où lambiance est primordiale, ne serait-ce que pour lintensité et lhorreur, on peut qualifier ce mixage de réussite (dans le genre bien sur). La bande sonore est dynamique et vivante, avec une utilisation efficace de lespace sonore. Les canaux arrières reproduisent peu deffets localisés, mais les nombreux sons dambiance comblent ce manque. Les moments intenses, bien que prévisibles, résultent souvent en un sursaut grandement attribuable au mixage. La trame sonore est également intégrée au mixage avec subtilité et profite bien du potentiel du 5.1. Les dialogues, à défaut dêtre intéressants (cliché #6), sont reproduits de façon nets et intelligibles. Les basses supportent agréablement bien la bande-son et on ne peut que constater lutilisation du canal dédié aux extrêmes graves (LFE, canal .1), particulièrement actif.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles, comme quoi dautres studios devraient parfois prendre la Warner en exemple à cet égard.
Suppléments/menus
Conclusion
Au bout du compte, House of Wax est un film dhorreur terriblement banal. Non seulement il napporte rien de nouveau au genre, mais il en respecte les conventions à la lettre. L'analogie avec une peinture à numéro est facile mais cruelement évidente. Il ne fait aucun doute que Paris Hilton (que nous ne qualifierons pas dactrice) sest vue offrir un rôle uniquement pour attirer la clientèle masculine, espérant la voir aussi explicitement que dans son dernier film.
Heureusement, laspect technique de cette édition se classe très bien. Le transfert vidéo est de qualité, avec un excellent rendu des parties sombres, alors que le mixage sonore appui l'ambiance et les atmosphères. Les suppléments sont divertissants.
Qualité vidéo:
3,9/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,9/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-10-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-10-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700