C.R.A.Z.Y. (Édition régulière)

Critique
Synopsis/présentation
«Sexe, Drogues et Rock & Roll», telle est la façon de décrire toute une génération, et par le fait même, lhistoire de Zachary Beaulieu (Marc-André Grondin). Depuis sa naissance, le 25 décembre 1960, Zach nous raconte sa vie: Des aléas dêtre né le jour de Noël et de sa relation avec les membres de sa famille. Mais au delà Jean-Marc Vallée, le réalisateur de C.R.A.Z.Y. nous présente un personnage en plein questionnement, à la recherche d'un bonheur qui n'est pas sans obstacle.
Image
Le film est présenté au format dimage de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Le rendu visuel de C.R.A.Z.Y. est relativement bon. Linterpositif utilisé naffiche aucun défaut majeur et limage est libre de parasites sous une forme ou une autre. Le niveau de détails est excellent, mais pas à la hauteur des transferts de référence. Le niveau de détails demeure élevé avec des textures correctement rendues. Ceci permet dadmirer le travail fait par le directeur artistique Patrice Vermette avec ses décors des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt.
Quand au rendu des couleurs, ce transfert commet un sans faute. La palette respective à chaque époque est reproduite avec soin et aucun défaut nest visible. Les débordements et sursaturations naffectent ce transfert en aucun cas. Les tons de peau demeurent naturels et constants. L'image parait, pour quelques plans, délavée. Mis ç part cela le niveau des noirs est correctement ajusté. Les contrastes, pour leur part, sont bien gérés. Les dégradés sont fluides et ne bloquent quà quelques reprises, ceux-ci menant à des noirs profonds et purs.
Très peu de défauts apparaissent suite à la numérisation et la compression de matériel source. On ne voit aucun effet d'halo et à peine quelques petits parasites.
Son
Les deux bandes sonores disponibles consistent en la version originale au format Dolby Digital 5.1 et Dolby 2.0 Surround. De plus, pas moins de trois pistes de commentaires audio peuvent accompagner le film. Celles-ci permettent dentendre le réalisateur Jean-Marc Vallée, le concepteur sonore Martin Pinsonnault et le concepteur visuel Patrice Bricault-Vermette.
Ce mixage Dolby Digital 5.1 va au-delà des normes établies pour le genre. La spatialité est ici bien exploitée, offrant un espace sonore ouvert et riche. Nul besoin de dire que la musique, qui à une importance capitale dans ce film, constitue également le plus grand intérêt du mixage. La trame sonore exploite particulièrement bien lenvironnement sonore, déployant la musique de tous les canaux, incluant les canaux d'ambiophonie. On notera lexcellent mixage de Space Oddity de David Bowie, durant laquelle lenvironnement sonore change en fonction des paroles. Les dialogues sont également bien reproduits, ne laissant entendre que quelques rares sons darrière-plan. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir uniquement pour donner de la profondeur à la trame sonore et à quelques rares effets sonores.
Un encodage pour malentendant (Close Captioning) est disponible en français. De plus, des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien que C.R.A.Z.Y. aborde certaines thématiques tel la relation père-fils ou les relations familiales le véritable intérêt du film repose dans le personnage principal: Zachary. Sa vision du monde qui lentoure et son incessante introspection évoque une transition enfant - adulte difficile.
TVA Films offre un produit dont la qualité peut rivaliser avec la plupart des titres venant d'hollywood. Le transfert vidéo, sans être de référence est dans les bonnes normes du marché. Le mixage, pour sa part, met en valeur la trame sonore, mais ne néglige pas le reste pour autant. Les suppléments consistent en trois pistes de commentaires audio, un documentaire (un peu plus de 20 minutes) et un extrait de lémission Star Système Extra consacré au film à Venise (environ 8 minutes). A quand le version collectionneur?
«Sexe, Drogues et Rock & Roll», telle est la façon de décrire toute une génération, et par le fait même, lhistoire de Zachary Beaulieu (Marc-André Grondin). Depuis sa naissance, le 25 décembre 1960, Zach nous raconte sa vie: Des aléas dêtre né le jour de Noël et de sa relation avec les membres de sa famille. Mais au delà Jean-Marc Vallée, le réalisateur de C.R.A.Z.Y. nous présente un personnage en plein questionnement, à la recherche d'un bonheur qui n'est pas sans obstacle.
Image
Le film est présenté au format dimage de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Le rendu visuel de C.R.A.Z.Y. est relativement bon. Linterpositif utilisé naffiche aucun défaut majeur et limage est libre de parasites sous une forme ou une autre. Le niveau de détails est excellent, mais pas à la hauteur des transferts de référence. Le niveau de détails demeure élevé avec des textures correctement rendues. Ceci permet dadmirer le travail fait par le directeur artistique Patrice Vermette avec ses décors des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt.
Quand au rendu des couleurs, ce transfert commet un sans faute. La palette respective à chaque époque est reproduite avec soin et aucun défaut nest visible. Les débordements et sursaturations naffectent ce transfert en aucun cas. Les tons de peau demeurent naturels et constants. L'image parait, pour quelques plans, délavée. Mis ç part cela le niveau des noirs est correctement ajusté. Les contrastes, pour leur part, sont bien gérés. Les dégradés sont fluides et ne bloquent quà quelques reprises, ceux-ci menant à des noirs profonds et purs.
Très peu de défauts apparaissent suite à la numérisation et la compression de matériel source. On ne voit aucun effet d'halo et à peine quelques petits parasites.
Son
Les deux bandes sonores disponibles consistent en la version originale au format Dolby Digital 5.1 et Dolby 2.0 Surround. De plus, pas moins de trois pistes de commentaires audio peuvent accompagner le film. Celles-ci permettent dentendre le réalisateur Jean-Marc Vallée, le concepteur sonore Martin Pinsonnault et le concepteur visuel Patrice Bricault-Vermette.
Ce mixage Dolby Digital 5.1 va au-delà des normes établies pour le genre. La spatialité est ici bien exploitée, offrant un espace sonore ouvert et riche. Nul besoin de dire que la musique, qui à une importance capitale dans ce film, constitue également le plus grand intérêt du mixage. La trame sonore exploite particulièrement bien lenvironnement sonore, déployant la musique de tous les canaux, incluant les canaux d'ambiophonie. On notera lexcellent mixage de Space Oddity de David Bowie, durant laquelle lenvironnement sonore change en fonction des paroles. Les dialogues sont également bien reproduits, ne laissant entendre que quelques rares sons darrière-plan. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir uniquement pour donner de la profondeur à la trame sonore et à quelques rares effets sonores.
Un encodage pour malentendant (Close Captioning) est disponible en français. De plus, des sous-titres anglais sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Bien que C.R.A.Z.Y. aborde certaines thématiques tel la relation père-fils ou les relations familiales le véritable intérêt du film repose dans le personnage principal: Zachary. Sa vision du monde qui lentoure et son incessante introspection évoque une transition enfant - adulte difficile.
TVA Films offre un produit dont la qualité peut rivaliser avec la plupart des titres venant d'hollywood. Le transfert vidéo, sans être de référence est dans les bonnes normes du marché. Le mixage, pour sa part, met en valeur la trame sonore, mais ne néglige pas le reste pour autant. Les suppléments consistent en trois pistes de commentaires audio, un documentaire (un peu plus de 20 minutes) et un extrait de lémission Star Système Extra consacré au film à Venise (environ 8 minutes). A quand le version collectionneur?
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,9/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2006-01-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2006-01-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700