Innocents, The

Critique
Synopsis/présentation
Jack Clayton est une réalisateur plutôt rare et mystérieux dont nous savons finalement assez peu si ce nest quavec cette adaptation dun grand roman de Henry James il à marqué lhistoire du 7 eme art par son intelligence et sa sensibilité.
Il partait avac beaucoup datout dans sa manche tels, la nouvelle à lorigine du film (chef duvre de la littérature fantastique qui cultive lambiguité et lintelligence), les scénaristes de talent qui effectuerons un remarquable travail dadaptation ainsi quun des plus talentueux chef opérateur que le 7 éme art ait connu (du moins dans sa spécialité, le noir et blanc).
Cependant tout nétait pas gagné davance tant le défi a relever etait important et Clayton a su grace à sa discrétion, son sens de la subtilité et son intelligence éviter tous les écueils et créer un équivalent cinématographique remarquable a ce grand classique de la littérature anglaise et fantastique.
Il a su respecter toute lambiguité voulu par James, notamment grace à un travail remarquable de John Mortimer qui a écrit les scènes et dialogues inédits, ce qui nétait pas une mince affaire. Il é réussi a ne pas casser lambiance et a combler les interstices par des idées et des dialogues parfaitement en phase avec lesprit voulu par le grand romancier. A noter que parmis les deux scénaristes/adaptateurs se trouve le grand Truman Capote qui avec laide William Archibald on su user de leurs talents pour ne pas trahir James et le transposer dans une forme scénaristique, ce qui étant donné la prose complexe et laspect relativement indéfinissable de nombreux passages de la nouvelle est un petit exploit en soi.
On suit donc lhistoire de Miss Giddens (Deborah Kerr), une gouvernante débutante alors quelle est nommée par un riche oisif pour soccuper entièrement de Miles (Martin Stephens) et Flora (Pamela Franklin) au sein dune immense demeure secondaire. Les deux enfants dapparence angélique se révèlent vite assez étrange dans leur comportement et malgré les demandes répétées de Miss Giddens, Mrs Grose (Megs Jenkins) ne lui révélera que très peu sur la personnalité et les circonstance de la mort de ses prédécesseurs, Peter Quint (Peter Wyngarde) et Miss Jessell (Clytie Jessup). Miss Giddens aperçoir régulièrement ce quelle pense être les fantomes de ses prédécesseurs et va tout faire pour sauver les enfants de ce quelle pense être la présence et linfluence de ces fantomes. Pourtant jusquau dénouement rien ne sera explicité et lambiguité restera le maitre mot du film.
Clayton nest pas a proprement parler un grand cinéaste mais au contraire un artisan consciencieux, intelligent et doué dun sens inné du visuel qui va se mettre totalement au service de lhistoire quil conte. Et grand bien lui en a pris puisque souvent il réussit a visuellement retranscrire cette inquiétante étrangeté que James avait si brillament mise en mots et cette ambiance a la lisière du fantastique patiemment construite par lauteur dun paragraphe à un autre.
Jamais son style ne vient casser cette fameuse ambiance et au contraire nous dirons même que bien souvent labsence de grandoloquence et la discrétion en creux de la mise en scène de Clayton participe a lambiance si particulière de luvre.
Il a su également choisir un casting parfait et Deborah Kerr incarne a merveille cette femme sensible et naive qui va tout mettre en uvre pour tenter de sauver les enfants quelle a sous sa garde. Martin Stephens compose un jeune garçon sous lemprise dun ancien gouvernant retors absolument parfait. Clayton a su tirer de lui a la fois des scènes angéliques mais surtout dautres ou son attitude devient franchement troublante et dérangeante, tant ce jeune acteur est naturel et dégage un charisme incroyable sans pour autant quil soit envahissant.
Il en est de même pour la toute jeune Pamela Franklin qui offre un contrepoint parfait a son frêre de cinéma. Les deux enfants réussissent parfaitement a faire croire au spectateur quil est parfois en présence denfants et dautres fois en présence dadultes.
La photographie en noir et blanc tres contrastée de Freddie Francis est un personnage a part entière. La collaboration entre Clayton et Francis fut émulatrice tant les deux hommes ont su se mettre daccord pour faire jouer au noir, au hors champ et à la suggestion des roles primordiaux au sein du film, la ou dautres auraient très facilement cédé a la tentation du spectaculaire et de lexplicatif (comme cestr si souvent le cas aujourdhui).
La musique de Georges Auric joue elle aussi sur les même registres et jamais ne crée de tension artificielle, se contentant de souligner ce qui se passe à lécran sans jamais prendre les devants.
Nous ne rentrerons pas dans la psychologie des personnages tant celle-ci pourrait donner a une longue étude comparée avec le roman mais nous contenterons de vous dire que la finesse et lintelligence qui transpire du film sont trop rares pour passer à côté.
Il est ainsi dautant plus dommage quaucun bonus naccompagne ce film alors que justement pour une fois il y a tant à creuser et à découvrir dans le sous-texte.
Cependant le film se suffit à lui même le temps dun ou deux visionnages et tout personne qui sera vraiment interpellé par lintrigue ou tombé sous le charme de luvre aurat tout à loisir de se plonger dans la nouvelle dHenry James et dans les nombreuses études qui en ont été faites.
Une uvre majeure du cinéma fantastique et un film important dans lhistoire du cinéma (une des adaptations les plus réussies dun grand classique), qui na pas pris une ride et distille toujours une sensation détrangeté et de ambiguité qui font que vous ne devez pas passer à côté.
Image
Limage est présentée a la fois au format respecté de 2.35 :1 daprès un transfert 16:9, mais aussi en version recadrée en 1.33 :1 daprès un trasfert 4:3.
La définition générale est de très bonne qualité même sur certaines édition duvre de la meme époque elle a pu être encore plus poussée. Linterpositif est propre mais certains points traits et griffures font leur apparition de temps a autre sans pour autant gêner le spectateur.
Le contraste est bien géré et évite les brillances mais il est de temps a autre légèrement fluctuant sans qua nouveau cela ne soit jamais gênant.
Les scènes sombres sont superbement rendues grace a des noirs vraiment purs et profonds. Léchelle des gris remarquablement développée de la sublime photographie de Freddie Francis est impeccablement réstituée rendant véritablement honneur a son travail.
La partie numérique est de très bonne qualité, seuls quelques passages courts montrant de légers signes de surdéfinition.
Le simple fait de recadrer un film en 2.35 :1 en 1.33 :1 est une totale hérésie en soi, ces deux formats etant les deux extrémes de la composition dimage au cinéma. La version recadrée est donc identique qualitativement a la version panoramique mais nous en déconseillons totalement la vision tant elle détruit le formidable travail sur le cadre, dénaturant complêtement luvre.
Un trasfert superbe qui nest certes pas dénué de petits défauts mais permet enfin (il était temps) de découvrir ce chef duvre dans une qualité dimage digne de lui.
Son
Les deux bandes-son disponibles sur cette édition sont en Anglais (Dolby 2.0 stéréo) et Espagnol (Dolby 2.0 stéréo).
La dynamique est correcte mais la bande-son étant une fausse stéréo bricolée on ne pouvait sattendre a mieux. Sa spatialisation sen ressent beaucoup et certains effets sonores semblent ridicules tant ils semblent provenir de loin alors quen fait laction a lécran les situe beaucoup plus prés.
La musique est bien rendue malgré des limitations audibles aux deux extrémités du spectre mais dans lensemble elle profite mieux de cette fausse stéréo que le reste de la bande a laquelle elle est par ailleurs parfaitement intégrée.
Les dialogues sont fort heureusement totalement intelligibles et les traces de parasites restent raisonnables si tant est que lon ne souhaite pas trop « pousser le son ».
Les basses fréquences sont logiquement très limitées mais sans que cela ne se ressente comme un manque à aucun moment.
La bande-son espagnole est très anecdotique tant elle est inférieure a son homologue anglaise, etouffée et le souffle permanent et très audible.
Les sous-titres sont disponibles en Anglais et Espagnol.
Une bande-son qui aurait bien méritée un remixage en bonne et due forme au lieu dun bidouillage pas très convaicant.
Suppléments/menus
Malheureusement encore un grand classique du cinéma qui arrive dans une édition totalement vide de suppléments a lexception dune bande annonce. Celle-ci est qui plus est totalement ridicule dans sa façon de présenter le film et dessayer de le faire passer pour tout autre chose que ce quil est réellement.
Une telle uvre, qui plus est dinspiration littéraire aussi prestigieuse appelle clairement au commentaire et nous comprenons mal comment une éditeur comme la Fox a pu lomettre. De plus, lorsque lon sait le nombre de cinéastes qui citent ce film comme une influence, il est incroyable que ni un commentaire audio ni un documentaire nait été produit par la Fox pour cette édition.
De plus, les menus sont absolument hideux et totalement indigne dune uvre dont justement la classe visuelle appelait a un travail du meme acccabit.
Espérons quil sagit de la part de la Fox dune opération opportuniste méne à la va vite pour contenter les nombreux amateurs de ce film et que cette erreur sera réparée lors de la future sortie dune édition spéciale enfin à la hauteur de luvre quelle véhicule.
Conclusion
Une édition aux qualités vidéos appréciables mais néanmoins perfectibles et il en est de même pour ses qualités audios. Tristement il sagit dune édition sans aucun supplément ni travail éditorial et nous ne pouvons que le déplorer.
Cependant eu égard à la qualité de luvre, au fait quil sagit de sa premiere édition en DVD et de son prix de vente, nous vous recommandons lachat de ce disque.
The Innocents est une uvre dune grande finesse, a la lisière du fantastique qui destabilisera et intriguera plus dun spectateur à défaut de le plonger dans leffroi. La combinaison des talents de lécrivain Henry James, des scénaristes adaptateurs, du cinéaste Jack Clayton (qui est également producteur du film) et du chef opérateur Freddie Francis aboutit a une uvre troublante et dun finesse rare ouverte a de multiples interprétations et qui posséde une force de suggestion résolument hords du commun.
Un grand classique qui na pas pris une seule ride et ce malgré les films récents qui sen inspirent (The Others dAlejandro Amenabar, de brillante façon dailleurs) et que nous vous conseillons vivement de découvrir ou redécouvrir.
Jack Clayton est une réalisateur plutôt rare et mystérieux dont nous savons finalement assez peu si ce nest quavec cette adaptation dun grand roman de Henry James il à marqué lhistoire du 7 eme art par son intelligence et sa sensibilité.
Il partait avac beaucoup datout dans sa manche tels, la nouvelle à lorigine du film (chef duvre de la littérature fantastique qui cultive lambiguité et lintelligence), les scénaristes de talent qui effectuerons un remarquable travail dadaptation ainsi quun des plus talentueux chef opérateur que le 7 éme art ait connu (du moins dans sa spécialité, le noir et blanc).
Cependant tout nétait pas gagné davance tant le défi a relever etait important et Clayton a su grace à sa discrétion, son sens de la subtilité et son intelligence éviter tous les écueils et créer un équivalent cinématographique remarquable a ce grand classique de la littérature anglaise et fantastique.
Il a su respecter toute lambiguité voulu par James, notamment grace à un travail remarquable de John Mortimer qui a écrit les scènes et dialogues inédits, ce qui nétait pas une mince affaire. Il é réussi a ne pas casser lambiance et a combler les interstices par des idées et des dialogues parfaitement en phase avec lesprit voulu par le grand romancier. A noter que parmis les deux scénaristes/adaptateurs se trouve le grand Truman Capote qui avec laide William Archibald on su user de leurs talents pour ne pas trahir James et le transposer dans une forme scénaristique, ce qui étant donné la prose complexe et laspect relativement indéfinissable de nombreux passages de la nouvelle est un petit exploit en soi.
On suit donc lhistoire de Miss Giddens (Deborah Kerr), une gouvernante débutante alors quelle est nommée par un riche oisif pour soccuper entièrement de Miles (Martin Stephens) et Flora (Pamela Franklin) au sein dune immense demeure secondaire. Les deux enfants dapparence angélique se révèlent vite assez étrange dans leur comportement et malgré les demandes répétées de Miss Giddens, Mrs Grose (Megs Jenkins) ne lui révélera que très peu sur la personnalité et les circonstance de la mort de ses prédécesseurs, Peter Quint (Peter Wyngarde) et Miss Jessell (Clytie Jessup). Miss Giddens aperçoir régulièrement ce quelle pense être les fantomes de ses prédécesseurs et va tout faire pour sauver les enfants de ce quelle pense être la présence et linfluence de ces fantomes. Pourtant jusquau dénouement rien ne sera explicité et lambiguité restera le maitre mot du film.
Clayton nest pas a proprement parler un grand cinéaste mais au contraire un artisan consciencieux, intelligent et doué dun sens inné du visuel qui va se mettre totalement au service de lhistoire quil conte. Et grand bien lui en a pris puisque souvent il réussit a visuellement retranscrire cette inquiétante étrangeté que James avait si brillament mise en mots et cette ambiance a la lisière du fantastique patiemment construite par lauteur dun paragraphe à un autre.
Jamais son style ne vient casser cette fameuse ambiance et au contraire nous dirons même que bien souvent labsence de grandoloquence et la discrétion en creux de la mise en scène de Clayton participe a lambiance si particulière de luvre.
Il a su également choisir un casting parfait et Deborah Kerr incarne a merveille cette femme sensible et naive qui va tout mettre en uvre pour tenter de sauver les enfants quelle a sous sa garde. Martin Stephens compose un jeune garçon sous lemprise dun ancien gouvernant retors absolument parfait. Clayton a su tirer de lui a la fois des scènes angéliques mais surtout dautres ou son attitude devient franchement troublante et dérangeante, tant ce jeune acteur est naturel et dégage un charisme incroyable sans pour autant quil soit envahissant.
Il en est de même pour la toute jeune Pamela Franklin qui offre un contrepoint parfait a son frêre de cinéma. Les deux enfants réussissent parfaitement a faire croire au spectateur quil est parfois en présence denfants et dautres fois en présence dadultes.
La photographie en noir et blanc tres contrastée de Freddie Francis est un personnage a part entière. La collaboration entre Clayton et Francis fut émulatrice tant les deux hommes ont su se mettre daccord pour faire jouer au noir, au hors champ et à la suggestion des roles primordiaux au sein du film, la ou dautres auraient très facilement cédé a la tentation du spectaculaire et de lexplicatif (comme cestr si souvent le cas aujourdhui).
La musique de Georges Auric joue elle aussi sur les même registres et jamais ne crée de tension artificielle, se contentant de souligner ce qui se passe à lécran sans jamais prendre les devants.
Nous ne rentrerons pas dans la psychologie des personnages tant celle-ci pourrait donner a une longue étude comparée avec le roman mais nous contenterons de vous dire que la finesse et lintelligence qui transpire du film sont trop rares pour passer à côté.
Il est ainsi dautant plus dommage quaucun bonus naccompagne ce film alors que justement pour une fois il y a tant à creuser et à découvrir dans le sous-texte.
Cependant le film se suffit à lui même le temps dun ou deux visionnages et tout personne qui sera vraiment interpellé par lintrigue ou tombé sous le charme de luvre aurat tout à loisir de se plonger dans la nouvelle dHenry James et dans les nombreuses études qui en ont été faites.
Une uvre majeure du cinéma fantastique et un film important dans lhistoire du cinéma (une des adaptations les plus réussies dun grand classique), qui na pas pris une ride et distille toujours une sensation détrangeté et de ambiguité qui font que vous ne devez pas passer à côté.
Image
Limage est présentée a la fois au format respecté de 2.35 :1 daprès un transfert 16:9, mais aussi en version recadrée en 1.33 :1 daprès un trasfert 4:3.
La définition générale est de très bonne qualité même sur certaines édition duvre de la meme époque elle a pu être encore plus poussée. Linterpositif est propre mais certains points traits et griffures font leur apparition de temps a autre sans pour autant gêner le spectateur.
Le contraste est bien géré et évite les brillances mais il est de temps a autre légèrement fluctuant sans qua nouveau cela ne soit jamais gênant.
Les scènes sombres sont superbement rendues grace a des noirs vraiment purs et profonds. Léchelle des gris remarquablement développée de la sublime photographie de Freddie Francis est impeccablement réstituée rendant véritablement honneur a son travail.
La partie numérique est de très bonne qualité, seuls quelques passages courts montrant de légers signes de surdéfinition.
Le simple fait de recadrer un film en 2.35 :1 en 1.33 :1 est une totale hérésie en soi, ces deux formats etant les deux extrémes de la composition dimage au cinéma. La version recadrée est donc identique qualitativement a la version panoramique mais nous en déconseillons totalement la vision tant elle détruit le formidable travail sur le cadre, dénaturant complêtement luvre.
Un trasfert superbe qui nest certes pas dénué de petits défauts mais permet enfin (il était temps) de découvrir ce chef duvre dans une qualité dimage digne de lui.
Son
Les deux bandes-son disponibles sur cette édition sont en Anglais (Dolby 2.0 stéréo) et Espagnol (Dolby 2.0 stéréo).
La dynamique est correcte mais la bande-son étant une fausse stéréo bricolée on ne pouvait sattendre a mieux. Sa spatialisation sen ressent beaucoup et certains effets sonores semblent ridicules tant ils semblent provenir de loin alors quen fait laction a lécran les situe beaucoup plus prés.
La musique est bien rendue malgré des limitations audibles aux deux extrémités du spectre mais dans lensemble elle profite mieux de cette fausse stéréo que le reste de la bande a laquelle elle est par ailleurs parfaitement intégrée.
Les dialogues sont fort heureusement totalement intelligibles et les traces de parasites restent raisonnables si tant est que lon ne souhaite pas trop « pousser le son ».
Les basses fréquences sont logiquement très limitées mais sans que cela ne se ressente comme un manque à aucun moment.
La bande-son espagnole est très anecdotique tant elle est inférieure a son homologue anglaise, etouffée et le souffle permanent et très audible.
Les sous-titres sont disponibles en Anglais et Espagnol.
Une bande-son qui aurait bien méritée un remixage en bonne et due forme au lieu dun bidouillage pas très convaicant.
Suppléments/menus
Malheureusement encore un grand classique du cinéma qui arrive dans une édition totalement vide de suppléments a lexception dune bande annonce. Celle-ci est qui plus est totalement ridicule dans sa façon de présenter le film et dessayer de le faire passer pour tout autre chose que ce quil est réellement.
Une telle uvre, qui plus est dinspiration littéraire aussi prestigieuse appelle clairement au commentaire et nous comprenons mal comment une éditeur comme la Fox a pu lomettre. De plus, lorsque lon sait le nombre de cinéastes qui citent ce film comme une influence, il est incroyable que ni un commentaire audio ni un documentaire nait été produit par la Fox pour cette édition.
De plus, les menus sont absolument hideux et totalement indigne dune uvre dont justement la classe visuelle appelait a un travail du meme acccabit.
Espérons quil sagit de la part de la Fox dune opération opportuniste méne à la va vite pour contenter les nombreux amateurs de ce film et que cette erreur sera réparée lors de la future sortie dune édition spéciale enfin à la hauteur de luvre quelle véhicule.
Conclusion
Une édition aux qualités vidéos appréciables mais néanmoins perfectibles et il en est de même pour ses qualités audios. Tristement il sagit dune édition sans aucun supplément ni travail éditorial et nous ne pouvons que le déplorer.
Cependant eu égard à la qualité de luvre, au fait quil sagit de sa premiere édition en DVD et de son prix de vente, nous vous recommandons lachat de ce disque.
The Innocents est une uvre dune grande finesse, a la lisière du fantastique qui destabilisera et intriguera plus dun spectateur à défaut de le plonger dans leffroi. La combinaison des talents de lécrivain Henry James, des scénaristes adaptateurs, du cinéaste Jack Clayton (qui est également producteur du film) et du chef opérateur Freddie Francis aboutit a une uvre troublante et dun finesse rare ouverte a de multiples interprétations et qui posséde une force de suggestion résolument hords du commun.
Un grand classique qui na pas pris une seule ride et ce malgré les films récents qui sen inspirent (The Others dAlejandro Amenabar, de brillante façon dailleurs) et que nous vous conseillons vivement de découvrir ou redécouvrir.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,0/5
Suppléments:
1,0/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,3/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2005-09-19
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2005-09-19
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.