It's All Gone Pete Tong

Critique
Synopsis/présentation
Pete Tong est un célèbre DJ de musique House qui sévit tout autant sur lîle reine de la fête électronique, Ibiza, que sur la radio de la BBC ou il a uvré pendant de nombreuses années. Un de ses messages promotionnels disait « Its all gone Pete Tong » message devenu courant en sassociant à largo britannique pour dire tout simplement « Its all gone wrong ».
Its all gone Pete Tong est un titre plutôt étrange pour lAmérique du Nord, ou tant lexpression que lhomme sont tous deux quasi-inconnus. Mais pour les britanniques, il représente bien le film, à propos de la scène musicale électronique dune part, et qui pose problème dautre part.
Ce film, film de commande sur une idée des producteurs, relate une parcelle de vie dun DJ appelé Frankie Wilde à Ibiza. Ce dernier, après des années dabus de substances illicites et de décibels stéroïdées finit par devenir sourd. Après une descente aux enfers où il perd tout. Un retour à une vie plus saine et la rencontre bénéfique avec une professeure de lecture sur les lèvres le replace dans le monde des vivants, et de là il réapprend à mixer et composer baser sur un système informatique et sur les vibrations des rythmes électros.
Ce film est calqué sur le modèle déjà mille fois filmé de la chute et de la renaissance, mais le portrait du héro ainsi que lunivers dans lequel il évolue réussissent malgré tout à donner un peu de fraicheur à des prémices plutôt conventionnelles.
Avant daller plus loin, et cela a prit pas mal de recherche, il convient de noter que contrairement à ce qui est annoncé au début du film, ce film ne sinspire pas dévénements réels. Frankie Wilde na jamais existé, mais le travail de marketing sauvage (un peu à la Blair Witch) a laissé tellement de trace et a tellement forcé afin de mélanger réalité à fiction que la frontière est devenue floue. On trouve ainsi des morceaux de musique composées soi-disant par Frankie Wilde, des sites de fans. Des fils de discussions sur de pseudo performances etc En renfort de cette communication externe, le film est émaillé de différentes interventions de style documentaire par des DJs très connus (Carl Cox, Paul Van Dyk, Tiesto ) qui parlent de Frankie Wilde comme dun DJ, augmentant encore un peu la confusion.
Ce jeu qui vise à jouer sur la réalité avait déjà été utilisé par le réalisateur Canadien Michael Dowse, lors quil avait écrit et réalisé le film aussi étrange que fascinant « Fubar » qui suivait deux « metal heads » dans un style purement documentaire. Il convient de noter ici que la limite entre fiction et réalité était tellement mince, que les éditions DVD récentes indiquent au début du film quil sagit dune fiction (gachant ainsi intégralement leffet du film ).
Ce jeune réalisateur qui en est à son troisième long métrage ne brille pas forcemment par la qualité de sa mise en scène, mais par contre a une manière très « vraie » de présenter des mouvements et réalités un peu en marge. Il nest pas facile de décrire des mouvements ou des réalités très en marge et très codifiées tout en gardant de la crédibilité, même les documentaires parfois semblent omettre un grand pan de réalité.
Tout comme pour Fubar, Its all Gone Pete Tong présente un tableau plutôt réaliste de la scène, à travers des idées et des répliques, tout en se garantissant des plans les plus authentiques possibles en allant filmer directement dans les clubs la nuit plutôt que dengager des extras et de simuler un party. Si cela limite les plans et la liberté de filmer, cela gagne néanmoins en authenticité. La réalisation, sans être originale est efficace. Mais si loriginalité nest pas forcément au rendez-vous derrière la caméra, elle lest derrière le traitement de texte que Dowse utilisait. En effet, et comme pour Fubar, lauteur a une réelle plume et un talent naturel pour des phrases chocs et des scènes marquantes. De très nombreuses répliques du film sauront faire leur chemin dans des discussions de cafés (« Everyone should have at least two Austrian mates. Everybody should have at least two »), et des scènes dont celle qui sert à décrire laddiction aux drogues de Wilde resteront.
En fait, le plus gros point de ce film reste la performance absolument magnifique de Paul Kaye. Ses attributs physiques et un jeu réellement impressionnant donnent la substance à ce film, et permet justement de valider le côté documentaires/fiction qui semble faire le lien entre ce film et sa campagne de promotion. Les autres acteurs jouent tous assez justement et participe à faire de ce film un très bon moment à passer.
Peu de films ont su réellement montrer la scène électronique, qui tant bien que mal fait partie du paysage musical depuis environ 15 ans, et cest précisemment le challenge que relève ce film. Offrir une comédie agréable tout en restant fidèle à la culture quil utilise comme toile de fond. Ce film sest dailleurs vu décerner plusieurs prix dont le prix du meilleur film Canadien au festival de Toronto 2004, un Leo ainsi que le prix du public et du meilleur film au Gen Art Film Festival de New York.
Image
Its all gone Pete Tong nous est offert dans son format original, à savoir 2.35 :1 (contrairement à ce qui est indiqué sur le boitier qui parle dun format 1.85 :1) dans un transfert 16:9.
Bien que cette sortie soit plutôt confidentielle, la qualité générale de cette édition est de très bonne facture. La définition générale est tout à fait dans les normes, et offre suffisamment de détails pour rendre les textures réalistes et naturelles.
Les couleurs sont bien saturées et présentent un étalonnement parfait. Aucun débordement na été constaté, mêmes dans les scènes aux contrastes marqués, comme les éclairages lumineux des clubs dans les scènes sombres. La brillance et les contrastes sont dailleurs très bien calibrés et offre des images toujours équilibrées, que ce soit au soleil des plages dIbiza ou dans la nuit électrique des clubs. Les sombres sont dailleurs riches de détails dans les dégradés et offrent un noir franc lorsque nécessaire.
Le transfert est de très bonne facture lui aussi et aucun problème lié à la compression na été constaté. Une légère surdéfinition a été constatée mais rien qui puisse géner lors du visionnement.
Dans lensemble, cette édition offre une image dun niveau excellent, supporté par une bande son de la même trempe.
Son
Pour un film qui sappuie sur la musique, la bande son se doit dêtre à la hauteur, ce qui est fort heureusement le cas dans cette édition. Deux bandes sons dans la langue originale sont offertes, soit Dolby 2.0 stéréo et multicanaux au format Dolby Digital 5.1. Ce dernier format est aussi offert dans la langue Française. La version française offre des doublages dun niveau correct, mais parfois avec une conviction douteuse. La version originale sera ici critiquée.
On peut discerner deux types dambiance sonore pour ce film, soit la partie réellement filmique et narrative dune part, et celle plus musicale de lautre (Club ou passage musical avancé). Ces approches offrent toutes deux une présence et un dynamisme tout à fait adéquat, mais si laspect « narratif » se concentre presquexclusivement sur lavant, les ambiances de clubs sont quant à elle beaucoup plus enveloppantes, prodiguant une spatialité convaincante.
Les éléments sonores sont parfaitement intégrés dans un mixage de qualité. La musique House, que ce soit dans les clubs ou comme trame sonore est toujours parfaitement rendue, capable de prendre toute la place avec des basses rondes et profonde, mais sachant aussi se faire plus discrète quand les dialogues ou des effets sont nécessaires.
Les canaux arrière sont rarement utilisés dans les parties narrative, mais leur utilisation dans les scènes de clubs sont tout à fait satisfaisante. Cette utilisation parcimonieuse des arrières permet en plus de donner une dimension toute particulière à ces scènes. Bien que peu de transitions de canaux à canaux soient perceptibles, les différents canaux sont très bien séparés, permettant de localiser précisément les effets. Les dialogues sont très bien centrés et toujours naturellement reproduit, dans un mixage qui les place adéquatement.
Les basses sont bien rendues (ce qui est indispensable vu le genre de musique joué) et ne présentent aucune compression. Le canal dextrême grave est peu utilisé, néanmoins pour ceux qui ont réglé leur fréquence de coupure de filtre à « Small » et renvoyant les basses sous les 30hz vers lenceinte dextrême grave, ce dernier prendra vie au rythme des bassdrum des pièce de House Music.
Cette bande sonore, sans être impressionnante est dun niveau excellent et joue parfaitement son rôle.
Des sous titrages en anglais et en français sont disponibles.
Suppléments/menus
Cette édition est composée dun unique disque au format DVD-9.
Afin de jouer sur le décalage entre documentaire et fiction, les suppléments font un bref rappel du film The Matrix, en séparant les suppléments en deux parties, à savoir la "Blue Pill" et la "Red Pill".
"Blue Pill" est constitué de différents segments, qui seraient autant de compléments à un documentaire. On y retrouve le tournage dune pseudo publicité pour un whisky « Oman », linterview donnée par Frankie Wilde à Pete Tong (le vrai) ainsi que les pseudos interviews qui émaillent le film dans leurs versions intégrales. Ce segment de 12 minutes est assez sympathique et offre des scènes assez droles. Il convient de noter que si le transfert du film en lui même est excellent, ce segment offre une qualité dimage qui tend souvent vers le médiocre (grain réellement impressionnant). Pour finir, une fausse émission de cuisine en espagnol avec comme invité Frankie Wilde nous est offerte. Ces supplément font partis de leffort afin de flouer la frontière entre documentaire et fiction.
La section « Red Pill » contient les segments plus conventionnels, et réels. On y trouve tout dabord un documentaire de 40 minutes sur le tournage du film. Ce segment très conventionnel permet néanmoins de comprendre un peu mieux lhistoire du film et des techniques utilisées pour le tournage (notamment les scènes de clubbing qui ont été tournées durant de réelles soirées). On y rencontre naturellement le réalisateur qui explique comment ce film de commande est né. ON y découvre aussi un peu plus de la personnalité de lacteur Paul Kayes qui nous lespérons sera de retour bientôt sur les écrans, tant son jeu et sa personnalité sont attachant.
Ce segment saura combler les amateurs du film, mais napporte aucune réelle innovation tant dans son contenu que dans sa forme.
Cette section offre aussi une piste de commentaires audio pour le film, en compagnie du réalisateur Michael Dowse ainsi quavec Mike Wilmot (qui joue le rôle du producteur de Frankie Wilde). Cette piste est plutôt informative, et saura combler les amateurs. Néanmoins tant la forme que le fond font que cette piste nest pas dun intérêt élevé en général.
Dans lensembe, ces suppléments font bien, en apportant tout autant du matériel de comédie supplémentaire que des détails sur la production.
Conclusion
Cette édition proposée par Alliance Atlantis est dun excellent niveau et sert à merveille ce film. Tant du côté technique que du côté des suppléments on se sent en présence dun produit de qualité. Considérant la sortie plutôt confidentielle de ce film, cest une très agréable surprise et une expérience tout à fait agréable.
Pete Tong est un célèbre DJ de musique House qui sévit tout autant sur lîle reine de la fête électronique, Ibiza, que sur la radio de la BBC ou il a uvré pendant de nombreuses années. Un de ses messages promotionnels disait « Its all gone Pete Tong » message devenu courant en sassociant à largo britannique pour dire tout simplement « Its all gone wrong ».
Its all gone Pete Tong est un titre plutôt étrange pour lAmérique du Nord, ou tant lexpression que lhomme sont tous deux quasi-inconnus. Mais pour les britanniques, il représente bien le film, à propos de la scène musicale électronique dune part, et qui pose problème dautre part.
Ce film, film de commande sur une idée des producteurs, relate une parcelle de vie dun DJ appelé Frankie Wilde à Ibiza. Ce dernier, après des années dabus de substances illicites et de décibels stéroïdées finit par devenir sourd. Après une descente aux enfers où il perd tout. Un retour à une vie plus saine et la rencontre bénéfique avec une professeure de lecture sur les lèvres le replace dans le monde des vivants, et de là il réapprend à mixer et composer baser sur un système informatique et sur les vibrations des rythmes électros.
Ce film est calqué sur le modèle déjà mille fois filmé de la chute et de la renaissance, mais le portrait du héro ainsi que lunivers dans lequel il évolue réussissent malgré tout à donner un peu de fraicheur à des prémices plutôt conventionnelles.
Avant daller plus loin, et cela a prit pas mal de recherche, il convient de noter que contrairement à ce qui est annoncé au début du film, ce film ne sinspire pas dévénements réels. Frankie Wilde na jamais existé, mais le travail de marketing sauvage (un peu à la Blair Witch) a laissé tellement de trace et a tellement forcé afin de mélanger réalité à fiction que la frontière est devenue floue. On trouve ainsi des morceaux de musique composées soi-disant par Frankie Wilde, des sites de fans. Des fils de discussions sur de pseudo performances etc En renfort de cette communication externe, le film est émaillé de différentes interventions de style documentaire par des DJs très connus (Carl Cox, Paul Van Dyk, Tiesto ) qui parlent de Frankie Wilde comme dun DJ, augmentant encore un peu la confusion.
Ce jeu qui vise à jouer sur la réalité avait déjà été utilisé par le réalisateur Canadien Michael Dowse, lors quil avait écrit et réalisé le film aussi étrange que fascinant « Fubar » qui suivait deux « metal heads » dans un style purement documentaire. Il convient de noter ici que la limite entre fiction et réalité était tellement mince, que les éditions DVD récentes indiquent au début du film quil sagit dune fiction (gachant ainsi intégralement leffet du film ).
Ce jeune réalisateur qui en est à son troisième long métrage ne brille pas forcemment par la qualité de sa mise en scène, mais par contre a une manière très « vraie » de présenter des mouvements et réalités un peu en marge. Il nest pas facile de décrire des mouvements ou des réalités très en marge et très codifiées tout en gardant de la crédibilité, même les documentaires parfois semblent omettre un grand pan de réalité.
Tout comme pour Fubar, Its all Gone Pete Tong présente un tableau plutôt réaliste de la scène, à travers des idées et des répliques, tout en se garantissant des plans les plus authentiques possibles en allant filmer directement dans les clubs la nuit plutôt que dengager des extras et de simuler un party. Si cela limite les plans et la liberté de filmer, cela gagne néanmoins en authenticité. La réalisation, sans être originale est efficace. Mais si loriginalité nest pas forcément au rendez-vous derrière la caméra, elle lest derrière le traitement de texte que Dowse utilisait. En effet, et comme pour Fubar, lauteur a une réelle plume et un talent naturel pour des phrases chocs et des scènes marquantes. De très nombreuses répliques du film sauront faire leur chemin dans des discussions de cafés (« Everyone should have at least two Austrian mates. Everybody should have at least two »), et des scènes dont celle qui sert à décrire laddiction aux drogues de Wilde resteront.
En fait, le plus gros point de ce film reste la performance absolument magnifique de Paul Kaye. Ses attributs physiques et un jeu réellement impressionnant donnent la substance à ce film, et permet justement de valider le côté documentaires/fiction qui semble faire le lien entre ce film et sa campagne de promotion. Les autres acteurs jouent tous assez justement et participe à faire de ce film un très bon moment à passer.
Peu de films ont su réellement montrer la scène électronique, qui tant bien que mal fait partie du paysage musical depuis environ 15 ans, et cest précisemment le challenge que relève ce film. Offrir une comédie agréable tout en restant fidèle à la culture quil utilise comme toile de fond. Ce film sest dailleurs vu décerner plusieurs prix dont le prix du meilleur film Canadien au festival de Toronto 2004, un Leo ainsi que le prix du public et du meilleur film au Gen Art Film Festival de New York.
Image
Its all gone Pete Tong nous est offert dans son format original, à savoir 2.35 :1 (contrairement à ce qui est indiqué sur le boitier qui parle dun format 1.85 :1) dans un transfert 16:9.
Bien que cette sortie soit plutôt confidentielle, la qualité générale de cette édition est de très bonne facture. La définition générale est tout à fait dans les normes, et offre suffisamment de détails pour rendre les textures réalistes et naturelles.
Les couleurs sont bien saturées et présentent un étalonnement parfait. Aucun débordement na été constaté, mêmes dans les scènes aux contrastes marqués, comme les éclairages lumineux des clubs dans les scènes sombres. La brillance et les contrastes sont dailleurs très bien calibrés et offre des images toujours équilibrées, que ce soit au soleil des plages dIbiza ou dans la nuit électrique des clubs. Les sombres sont dailleurs riches de détails dans les dégradés et offrent un noir franc lorsque nécessaire.
Le transfert est de très bonne facture lui aussi et aucun problème lié à la compression na été constaté. Une légère surdéfinition a été constatée mais rien qui puisse géner lors du visionnement.
Dans lensemble, cette édition offre une image dun niveau excellent, supporté par une bande son de la même trempe.
Son
Pour un film qui sappuie sur la musique, la bande son se doit dêtre à la hauteur, ce qui est fort heureusement le cas dans cette édition. Deux bandes sons dans la langue originale sont offertes, soit Dolby 2.0 stéréo et multicanaux au format Dolby Digital 5.1. Ce dernier format est aussi offert dans la langue Française. La version française offre des doublages dun niveau correct, mais parfois avec une conviction douteuse. La version originale sera ici critiquée.
On peut discerner deux types dambiance sonore pour ce film, soit la partie réellement filmique et narrative dune part, et celle plus musicale de lautre (Club ou passage musical avancé). Ces approches offrent toutes deux une présence et un dynamisme tout à fait adéquat, mais si laspect « narratif » se concentre presquexclusivement sur lavant, les ambiances de clubs sont quant à elle beaucoup plus enveloppantes, prodiguant une spatialité convaincante.
Les éléments sonores sont parfaitement intégrés dans un mixage de qualité. La musique House, que ce soit dans les clubs ou comme trame sonore est toujours parfaitement rendue, capable de prendre toute la place avec des basses rondes et profonde, mais sachant aussi se faire plus discrète quand les dialogues ou des effets sont nécessaires.
Les canaux arrière sont rarement utilisés dans les parties narrative, mais leur utilisation dans les scènes de clubs sont tout à fait satisfaisante. Cette utilisation parcimonieuse des arrières permet en plus de donner une dimension toute particulière à ces scènes. Bien que peu de transitions de canaux à canaux soient perceptibles, les différents canaux sont très bien séparés, permettant de localiser précisément les effets. Les dialogues sont très bien centrés et toujours naturellement reproduit, dans un mixage qui les place adéquatement.
Les basses sont bien rendues (ce qui est indispensable vu le genre de musique joué) et ne présentent aucune compression. Le canal dextrême grave est peu utilisé, néanmoins pour ceux qui ont réglé leur fréquence de coupure de filtre à « Small » et renvoyant les basses sous les 30hz vers lenceinte dextrême grave, ce dernier prendra vie au rythme des bassdrum des pièce de House Music.
Cette bande sonore, sans être impressionnante est dun niveau excellent et joue parfaitement son rôle.
Des sous titrages en anglais et en français sont disponibles.
Suppléments/menus
Cette édition est composée dun unique disque au format DVD-9.
Afin de jouer sur le décalage entre documentaire et fiction, les suppléments font un bref rappel du film The Matrix, en séparant les suppléments en deux parties, à savoir la "Blue Pill" et la "Red Pill".
"Blue Pill" est constitué de différents segments, qui seraient autant de compléments à un documentaire. On y retrouve le tournage dune pseudo publicité pour un whisky « Oman », linterview donnée par Frankie Wilde à Pete Tong (le vrai) ainsi que les pseudos interviews qui émaillent le film dans leurs versions intégrales. Ce segment de 12 minutes est assez sympathique et offre des scènes assez droles. Il convient de noter que si le transfert du film en lui même est excellent, ce segment offre une qualité dimage qui tend souvent vers le médiocre (grain réellement impressionnant). Pour finir, une fausse émission de cuisine en espagnol avec comme invité Frankie Wilde nous est offerte. Ces supplément font partis de leffort afin de flouer la frontière entre documentaire et fiction.
La section « Red Pill » contient les segments plus conventionnels, et réels. On y trouve tout dabord un documentaire de 40 minutes sur le tournage du film. Ce segment très conventionnel permet néanmoins de comprendre un peu mieux lhistoire du film et des techniques utilisées pour le tournage (notamment les scènes de clubbing qui ont été tournées durant de réelles soirées). On y rencontre naturellement le réalisateur qui explique comment ce film de commande est né. ON y découvre aussi un peu plus de la personnalité de lacteur Paul Kayes qui nous lespérons sera de retour bientôt sur les écrans, tant son jeu et sa personnalité sont attachant.
Ce segment saura combler les amateurs du film, mais napporte aucune réelle innovation tant dans son contenu que dans sa forme.
Cette section offre aussi une piste de commentaires audio pour le film, en compagnie du réalisateur Michael Dowse ainsi quavec Mike Wilmot (qui joue le rôle du producteur de Frankie Wilde). Cette piste est plutôt informative, et saura combler les amateurs. Néanmoins tant la forme que le fond font que cette piste nest pas dun intérêt élevé en général.
Dans lensembe, ces suppléments font bien, en apportant tout autant du matériel de comédie supplémentaire que des détails sur la production.
Conclusion
Cette édition proposée par Alliance Atlantis est dun excellent niveau et sert à merveille ce film. Tant du côté technique que du côté des suppléments on se sent en présence dun produit de qualité. Considérant la sortie plutôt confidentielle de ce film, cest une très agréable surprise et une expérience tout à fait agréable.
Qualité vidéo:
4,2/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
3,7/5
Rapport qualité/prix:
4,3/5
Note finale:
4,2/5
Auteur: Thomas Geffroyd
Date de publication: 2005-11-18
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Sony KV34XBR910; Préampli Audio Refinement par YBA Pre-2; Ampli Audio refinement par YBA Multi-5; Enceintes JmLabs; Sub REL Strata III; Lecteur DVD Denon DVD-1600; cables et interconnects Cardas/Audioquest.
Date de publication: 2005-11-18
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Sony KV34XBR910; Préampli Audio Refinement par YBA Pre-2; Ampli Audio refinement par YBA Multi-5; Enceintes JmLabs; Sub REL Strata III; Lecteur DVD Denon DVD-1600; cables et interconnects Cardas/Audioquest.