Blues Brothers, The (25th Anniversary Edition - WS)

Critique
Synopsis/présentation
The Blues Brothers est un film quon ne présente plus tant il à marqué les esprits et à su communiquer sa bonne humeur et le dynamisme de sa musique à des generations de spectateurs.
Les raisons de ce succés sont à notre avis à chercher du côté de la sincérité et du véritable amour du Blues et du Rythmn Blues par tous les créateurs du phénoméne, à commencer par la formidable et incroyable paire que formaient Dan Akroyd et feu James Belushi.
Contrairement a beaucoup dautre projets de films musicaus mettant en avant un style musical précis sans aucune base préalable, sur ce projet le groupe The Blues Brothers existait déjà et le réalisateur John Landis était un grand amateur de ce style musical.
Ainsi le duo musical a trouvé un réalisateur a même dépouser leur délire musical et comique, de le transcender même en lui donnant une touche « bigger than life » qui fait quil est resté dans tous les esprits.
Non seulement tous les numéros musicaux sont exceptionnels (et ce même 20 ans après leur création) mais le film en tant que tel nest pas une comédie musicale proprement dite mais bel et bien un film scénarisé ayant pour centre la tentative des frêres de remonter leur ancien groupe afin de sauver lorphelinat qui les a vu grandir.
Cette tentative de remonter un groupe de rythmn blues alors que cette musique nest plus à la mode est exactement en accord avec ce que ce propose de faire le film et ce quil réussit plus que brillamment.
John Landis a sur capter le délire du duo terrible et a donné à son film une forme visuelle qui évoque à elle seule le Blues de Chicago et tout en conservant une structure scénaristique sous forme de scène faisant progresser lhistoire lune après lautre, à réussi à y intégrer de éléments extérieurs qui rappellent lorigine même du concept des Blues Brothers, les sketches dans le Saturday Night Live.
Ainsi le personnage de la Sur Stigmata, celui de la mystérieuse ex petite amie de Jake et celui du leader du parti nazi sont des purs roles de comédie qui nont dautre fonction que dinstaller un délire (pour la sur), de lintensifier tout au long du film (pour la « mystery woman ») et de cristalliser toutes les haines (le leader nazi).
Ainsi le film va crescendo dans les péripéties extravagantes et la démolition automobile jusqu'à un final résolument apocalyptique qui est dailleurs sans doute (mais nous navons pas vérifiés) le plus gros carambolage de lhistoire du cinéma.
Ce type de structure permet donc au film de ne jamais se prendre au sérieux de fonctionner comme une vrai comédie pure mais également comme un film musical sans pour autant ne jamais être a nos yeux une pure comédie musicale au sens hollywoodien du terme.
Cependant la ou le film pêche un peu à lheure actuelle est par des moments en creux qui déstabilisent quelque peu le rythme denfer pris par le film au début.
Ces « faiblesses » sont largement compensés par lexceptionnelle qualité des numéros musicaux qui communiquent une énergie et une joie de vivre extrémement communicative, dautant plus efficace que pour une fois ce sont les interprêtes eux même qui chantent et qui dansent à la perfection.
La version longue du film propose 15 minutes de plus que le montage cinéma et celles-ci sont réparties homogènenement a travers tout le film si bien que seuls de simples détails semblent nouveaux. Nous n'avons pas de jugement précis a émettre sur ce nouveau montage puisqu'il ne change en rien ni le sens ni le rythme du film. Par contre nous conseillons vivement son visionnage en priorité car malheureusement la version cinéma est affublée d'une piste en "simple" Dolby Surround qui est loin de pouvoir soutenir la comparaison avec la nouvelle piste en 5.1, et lorsque l'on sait l'importance du son sur ce film le choix devient simple.
The Blues Brothers est un film qui à donc extrémement bien vieilli et qui malgré quelques défauts qui apparaissent avec le recul, semble aussi intemporel que la musique à la gloire de laquelle il a été construit.
Il suffit pour cela de constater à quel point nimporte quel spectateur normalement constitué ne peut que ressentir une jubilation intense devant les numéros musicaux exécutés par des personnalités aussi illustres que James Brown, Aretha Franklin, Ray Charles, John Lee Hooker ou Cab Calloway et ce malgré le fait que la plupart des morceaux joués aient été composés il y a 40 ans ou plus.
Image
Limage est présentée au format respecté de 1.85:1 daprés un transfert 16:9 et ce sur les deux versions.
La qualité globale de limage est identique sur les deux version et nous ne ferons donc quune seule critique.
La défintion générale est très fluctuante, passant de très bonne a médiocre dun plan a lautre ce qui rend lensemble décevant. Linterpositif nest pas très propre et des points, traits et rayures viennent régulièrement parasiter limage sans pour autant devenir vraiment gênants. Le plus gros souci se situe au niveau du grain du aux type de pellicules utilisés à lépoque qui sur certaines scènes est vraiment dérangeant.
Les couleurs sont elles aussi fluctuantes mais dun niveau global satisfaisant et même excellent sur certaines scènes. Elles sont dans lensemble naturelles et correctement saturées.
Le contraste est correctement mais savère un peu faible sur certaines scènes nocturnes. Les brillances sont cependant toutes évitées.
Les scènes sombre sont tout juste correctement rendues notamment en raison de noirs fluctuants manquant souvent de profondeur et surtout de pureté.
La partie numérique sen tire bien mais laisse regrettablement apparaître régulièrement des fourmillements qui viennent sajouter au grain important déjà présent.
Un transfert qui reste de qualité solide mais qui déçoit par le fait quil ne présente aucune amélioration par rapport à lancienne édition alors que les techniques actuelles de restauration actuelles aurait permis a coup sur dobtenir un résultat bien meilleur et de débarasser le film de scories assez génantes.
Son
Cette édition offre un version longue qui propose la bande-son en Anglais (Dolby Digital 5.1) et le version cinema qui elle propose trois bandes-son, Anglais (Dolby 2.0 Surround), Français (Dolby 2.0 surround) et Espagnol (Dolby 2.0 surround).
La bande-son en multicanal est dune dynamique excellente dun excellent niveau si lon prend en compte le fait quil sagit dun remixage dune bande-son des années 80.
Sa présence et sa spatialité sont elles aussi agréablement plus poussé que ce à quoi nous nous serions attendus et cela est pour le mieux.
La musique est très bien rendue restituant a merveille les formidables numéros musicaux du film sans aucune limitation audible dans le bas ou le haut du spectre. Elle est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrière sont utilisées fréquemment et ce aussi bien pour les passages musicaux que pour les séquences de poursuite automobiles ou autres, et ce toujours de façon intelligente et mesurée (même si les cascades elles sont loin de letre).
Les dialogues sont en permanence parfaitement intelligibles et aucune trace de parasites ou distortions ne vient en géner la compréhension même a volume sonore élevé, ce qui est conseillé sur ce film.
Les basses fréquences sont impeccablement gérées, apportant une assise remarquable au rendu musical et une vraie profondeur aux nombreuses cascades.
Les bandes-son en Dolby 2.0 Surround qui accompagnent la version cinéma du film sont en comparaison bien décevantes, et nous ne comprenons pas pourquoi la bande-son multicanal na pas été proposée sur les deux versions.
Les sous-titres sont proposés en Anglais, Français et Espagnol.
Une bande-son multicanal de superbe qualité qui rend pleinement justice au style musical du film. Il est cependant vraiment dommage quelle ne soit pas présente sur les deux versions du film.
Suppléments/menus
Un ensemble bien fourni mais dont lintérêt et la qualité nest malheurusement pas constante.
Sur la face contenant la version longue du film est proposé le même excellent documentaire « The Stories Behind the Making of The Blues Brothers » (56mn10s) sur lancienne édition.
Ce segment revient en détails et de façon passionnante sur toutes les étapes de fabrication du film, de la naissance hors contexte des Blues Brothers jusqu'à limpact indéniable que le film a eu sur le retour du Rythmn Blues sur le devant de la scène dans les années 80.
Sur lautre face du disque sont offerts un ensemble de segments crées pour cette édition et malheureusement beaucoup moins intéressants et convaincants que le précédent.
La très courte introduction (24 s) de Dan Akroyd ne présente strictement aucun intérêt ainsi que Going Rounds: A Day on The Blues Brothers Tour (07mn 06s). Ce dernier segment est en fait un extrait de concerts donnés par le groupe The Blues Brothers en 2005 au Chicago House of Blues ou Jim Belushi remplace son frêre décédé. Lensemble est mal filmé, sans commentaire et montre que les choses ont bien changés depuis les années 80 et le groupe savère bien moins convaicant quauparavant.
Transposing the Music (15mn 17s) est quand a lui plus valable mais a nouveau le ton promotionnel (bien inutile dans le cas dun film aussi culte) prend le pas sur laspect analytique et sur les anecdotes préférant la dithyrambe à la profondeur.
Enfin Remembering John (09m:40s), une sorte de portrait du regretted John Belushi aurait pu donner lieu a un segment passionnant mais nest en fait quune glorification sans point de vue et cela est dommage même si on en apprend un tout petit peu plus sur cet homme hord du commun.
Pour finir est proposée un chapitrage spécial (sur les deux versions) consacré aux numéros musicaux qui dans le cas précis de ce film savère une excellente idée.
Un ensemble qui vaut donc surtout pour le documentaire principal et qui nous nous demander pourquoi avoir, comme le dit Dan Akroyd dans son intro, dépensé tant dénergie pour créer de nouveaux suppléments aussi décevants.
Conclusion
Une édition assez décevante dont limage savère malheureusement équivalente à la précédente édition et ce sur les deux versions du film. Heureusement le son sur la version longue est proposé dans une version en 5.1 dexcellente qualité qui rend dautant plus dommage le fait que le son ne soit proposé quen Dolby Surround sur la version cinéma.
Les suppléments sont de qualité inégale mais au moins un segment en est passionnant.
Nous ne conseillerons pas le rachat de cette édition a ceux qui possèdent la précédente à part pour la nouvelle bande-son en 5.1 qui elle vaut vraiment le détour.
Un film jubilatoire qui reste certes toujours un peu décousu mais offre un bol dair pur toujours aussi délirant. Les numéros musicaux sont exceptionnels batis à la gloire du rythmn blues (dont les nombreuses et prestigieuses guest stars sont vraiment en pleine forme) et provoque une euphorie toujours renouvellée. Akroyd et Belushi sont exceptionnels et le fait quils soient les interprêtes des morceaux des Blues Brothers rend lensemble encore plus emballant. Enfin John Landis est à lunisson de lunivers délirant et « destructeur » des Blues Brothers avec une mise en scène assez énergique et des cascades automobiles absolument dantesques.
Un film plaisir absolument conseillé pour les soirs de morosité qui guarantit plus de deux heures de détente et de délire intégral.
The Blues Brothers est un film quon ne présente plus tant il à marqué les esprits et à su communiquer sa bonne humeur et le dynamisme de sa musique à des generations de spectateurs.
Les raisons de ce succés sont à notre avis à chercher du côté de la sincérité et du véritable amour du Blues et du Rythmn Blues par tous les créateurs du phénoméne, à commencer par la formidable et incroyable paire que formaient Dan Akroyd et feu James Belushi.
Contrairement a beaucoup dautre projets de films musicaus mettant en avant un style musical précis sans aucune base préalable, sur ce projet le groupe The Blues Brothers existait déjà et le réalisateur John Landis était un grand amateur de ce style musical.
Ainsi le duo musical a trouvé un réalisateur a même dépouser leur délire musical et comique, de le transcender même en lui donnant une touche « bigger than life » qui fait quil est resté dans tous les esprits.
Non seulement tous les numéros musicaux sont exceptionnels (et ce même 20 ans après leur création) mais le film en tant que tel nest pas une comédie musicale proprement dite mais bel et bien un film scénarisé ayant pour centre la tentative des frêres de remonter leur ancien groupe afin de sauver lorphelinat qui les a vu grandir.
Cette tentative de remonter un groupe de rythmn blues alors que cette musique nest plus à la mode est exactement en accord avec ce que ce propose de faire le film et ce quil réussit plus que brillamment.
John Landis a sur capter le délire du duo terrible et a donné à son film une forme visuelle qui évoque à elle seule le Blues de Chicago et tout en conservant une structure scénaristique sous forme de scène faisant progresser lhistoire lune après lautre, à réussi à y intégrer de éléments extérieurs qui rappellent lorigine même du concept des Blues Brothers, les sketches dans le Saturday Night Live.
Ainsi le personnage de la Sur Stigmata, celui de la mystérieuse ex petite amie de Jake et celui du leader du parti nazi sont des purs roles de comédie qui nont dautre fonction que dinstaller un délire (pour la sur), de lintensifier tout au long du film (pour la « mystery woman ») et de cristalliser toutes les haines (le leader nazi).
Ainsi le film va crescendo dans les péripéties extravagantes et la démolition automobile jusqu'à un final résolument apocalyptique qui est dailleurs sans doute (mais nous navons pas vérifiés) le plus gros carambolage de lhistoire du cinéma.
Ce type de structure permet donc au film de ne jamais se prendre au sérieux de fonctionner comme une vrai comédie pure mais également comme un film musical sans pour autant ne jamais être a nos yeux une pure comédie musicale au sens hollywoodien du terme.
Cependant la ou le film pêche un peu à lheure actuelle est par des moments en creux qui déstabilisent quelque peu le rythme denfer pris par le film au début.
Ces « faiblesses » sont largement compensés par lexceptionnelle qualité des numéros musicaux qui communiquent une énergie et une joie de vivre extrémement communicative, dautant plus efficace que pour une fois ce sont les interprêtes eux même qui chantent et qui dansent à la perfection.
La version longue du film propose 15 minutes de plus que le montage cinéma et celles-ci sont réparties homogènenement a travers tout le film si bien que seuls de simples détails semblent nouveaux. Nous n'avons pas de jugement précis a émettre sur ce nouveau montage puisqu'il ne change en rien ni le sens ni le rythme du film. Par contre nous conseillons vivement son visionnage en priorité car malheureusement la version cinéma est affublée d'une piste en "simple" Dolby Surround qui est loin de pouvoir soutenir la comparaison avec la nouvelle piste en 5.1, et lorsque l'on sait l'importance du son sur ce film le choix devient simple.
The Blues Brothers est un film qui à donc extrémement bien vieilli et qui malgré quelques défauts qui apparaissent avec le recul, semble aussi intemporel que la musique à la gloire de laquelle il a été construit.
Il suffit pour cela de constater à quel point nimporte quel spectateur normalement constitué ne peut que ressentir une jubilation intense devant les numéros musicaux exécutés par des personnalités aussi illustres que James Brown, Aretha Franklin, Ray Charles, John Lee Hooker ou Cab Calloway et ce malgré le fait que la plupart des morceaux joués aient été composés il y a 40 ans ou plus.
Image
Limage est présentée au format respecté de 1.85:1 daprés un transfert 16:9 et ce sur les deux versions.
La qualité globale de limage est identique sur les deux version et nous ne ferons donc quune seule critique.
La défintion générale est très fluctuante, passant de très bonne a médiocre dun plan a lautre ce qui rend lensemble décevant. Linterpositif nest pas très propre et des points, traits et rayures viennent régulièrement parasiter limage sans pour autant devenir vraiment gênants. Le plus gros souci se situe au niveau du grain du aux type de pellicules utilisés à lépoque qui sur certaines scènes est vraiment dérangeant.
Les couleurs sont elles aussi fluctuantes mais dun niveau global satisfaisant et même excellent sur certaines scènes. Elles sont dans lensemble naturelles et correctement saturées.
Le contraste est correctement mais savère un peu faible sur certaines scènes nocturnes. Les brillances sont cependant toutes évitées.
Les scènes sombre sont tout juste correctement rendues notamment en raison de noirs fluctuants manquant souvent de profondeur et surtout de pureté.
La partie numérique sen tire bien mais laisse regrettablement apparaître régulièrement des fourmillements qui viennent sajouter au grain important déjà présent.
Un transfert qui reste de qualité solide mais qui déçoit par le fait quil ne présente aucune amélioration par rapport à lancienne édition alors que les techniques actuelles de restauration actuelles aurait permis a coup sur dobtenir un résultat bien meilleur et de débarasser le film de scories assez génantes.
Son
Cette édition offre un version longue qui propose la bande-son en Anglais (Dolby Digital 5.1) et le version cinema qui elle propose trois bandes-son, Anglais (Dolby 2.0 Surround), Français (Dolby 2.0 surround) et Espagnol (Dolby 2.0 surround).
La bande-son en multicanal est dune dynamique excellente dun excellent niveau si lon prend en compte le fait quil sagit dun remixage dune bande-son des années 80.
Sa présence et sa spatialité sont elles aussi agréablement plus poussé que ce à quoi nous nous serions attendus et cela est pour le mieux.
La musique est très bien rendue restituant a merveille les formidables numéros musicaux du film sans aucune limitation audible dans le bas ou le haut du spectre. Elle est par ailleurs parfaitement intégrée au reste de la bande-son.
Les enceintes arrière sont utilisées fréquemment et ce aussi bien pour les passages musicaux que pour les séquences de poursuite automobiles ou autres, et ce toujours de façon intelligente et mesurée (même si les cascades elles sont loin de letre).
Les dialogues sont en permanence parfaitement intelligibles et aucune trace de parasites ou distortions ne vient en géner la compréhension même a volume sonore élevé, ce qui est conseillé sur ce film.
Les basses fréquences sont impeccablement gérées, apportant une assise remarquable au rendu musical et une vraie profondeur aux nombreuses cascades.
Les bandes-son en Dolby 2.0 Surround qui accompagnent la version cinéma du film sont en comparaison bien décevantes, et nous ne comprenons pas pourquoi la bande-son multicanal na pas été proposée sur les deux versions.
Les sous-titres sont proposés en Anglais, Français et Espagnol.
Une bande-son multicanal de superbe qualité qui rend pleinement justice au style musical du film. Il est cependant vraiment dommage quelle ne soit pas présente sur les deux versions du film.
Suppléments/menus
Un ensemble bien fourni mais dont lintérêt et la qualité nest malheurusement pas constante.
Sur la face contenant la version longue du film est proposé le même excellent documentaire « The Stories Behind the Making of The Blues Brothers » (56mn10s) sur lancienne édition.
Ce segment revient en détails et de façon passionnante sur toutes les étapes de fabrication du film, de la naissance hors contexte des Blues Brothers jusqu'à limpact indéniable que le film a eu sur le retour du Rythmn Blues sur le devant de la scène dans les années 80.
Sur lautre face du disque sont offerts un ensemble de segments crées pour cette édition et malheureusement beaucoup moins intéressants et convaincants que le précédent.
La très courte introduction (24 s) de Dan Akroyd ne présente strictement aucun intérêt ainsi que Going Rounds: A Day on The Blues Brothers Tour (07mn 06s). Ce dernier segment est en fait un extrait de concerts donnés par le groupe The Blues Brothers en 2005 au Chicago House of Blues ou Jim Belushi remplace son frêre décédé. Lensemble est mal filmé, sans commentaire et montre que les choses ont bien changés depuis les années 80 et le groupe savère bien moins convaicant quauparavant.
Transposing the Music (15mn 17s) est quand a lui plus valable mais a nouveau le ton promotionnel (bien inutile dans le cas dun film aussi culte) prend le pas sur laspect analytique et sur les anecdotes préférant la dithyrambe à la profondeur.
Enfin Remembering John (09m:40s), une sorte de portrait du regretted John Belushi aurait pu donner lieu a un segment passionnant mais nest en fait quune glorification sans point de vue et cela est dommage même si on en apprend un tout petit peu plus sur cet homme hord du commun.
Pour finir est proposée un chapitrage spécial (sur les deux versions) consacré aux numéros musicaux qui dans le cas précis de ce film savère une excellente idée.
Un ensemble qui vaut donc surtout pour le documentaire principal et qui nous nous demander pourquoi avoir, comme le dit Dan Akroyd dans son intro, dépensé tant dénergie pour créer de nouveaux suppléments aussi décevants.
Conclusion
Une édition assez décevante dont limage savère malheureusement équivalente à la précédente édition et ce sur les deux versions du film. Heureusement le son sur la version longue est proposé dans une version en 5.1 dexcellente qualité qui rend dautant plus dommage le fait que le son ne soit proposé quen Dolby Surround sur la version cinéma.
Les suppléments sont de qualité inégale mais au moins un segment en est passionnant.
Nous ne conseillerons pas le rachat de cette édition a ceux qui possèdent la précédente à part pour la nouvelle bande-son en 5.1 qui elle vaut vraiment le détour.
Un film jubilatoire qui reste certes toujours un peu décousu mais offre un bol dair pur toujours aussi délirant. Les numéros musicaux sont exceptionnels batis à la gloire du rythmn blues (dont les nombreuses et prestigieuses guest stars sont vraiment en pleine forme) et provoque une euphorie toujours renouvellée. Akroyd et Belushi sont exceptionnels et le fait quils soient les interprêtes des morceaux des Blues Brothers rend lensemble encore plus emballant. Enfin John Landis est à lunisson de lunivers délirant et « destructeur » des Blues Brothers avec une mise en scène assez énergique et des cascades automobiles absolument dantesques.
Un film plaisir absolument conseillé pour les soirs de morosité qui guarantit plus de deux heures de détente et de délire intégral.
Qualité vidéo:
3,0/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
3,0/5
Rapport qualité/prix:
3,2/5
Note finale:
3,4/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2005-10-31
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2005-10-31
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.