Twilight Zone (The Definitive Edition - Season 3)

Critique
Synopsis/présentation
La qualité est toujours au rendez vous de cette troisième saison de Twilight Zone qui ne montre de façon impressionnante absolument aucune baisse de régime quelle quelle soit aussi bien dans la qualité des scénarios, de la mise en scène que de linterprétation.
Nous ne pourrons que renouveler les critique extrémement positives que nous avons fait dans nos deux précédents comptes rendus des saisons antérieures. Rod Serling ose même maintenant sattaquer à des sujets encore plus abstraits que précédemment (la folie du pouvoir, la prétention ..) et va même jusqu'à sattaquer de front au problème du remors et de la culpabilité vis-à-vis de lholocauste de la façon la plus brillante et marquante qui soit (Deaths-head revisited, un épisode vraiment marquant par sa capacité à traiter un sujet brulant de façon intelligente et humaine).
De même nous avons le sentiment que lhumour noir et labsurdité sont encore plus présents que dans les précédentes saisons et ainsi un épisode comme Its a good life ou un petit garçon traumatise et « torture » les habitants dun village grace à soon pouvoir de transformer la réalité à son gré est à la fois dun humour ravageur et dune noirceur rare mais glace également le sang tout en faisant réfléchir en tant que parabole sur la relative inconscience de beaucoup de nos dirigeants.
Ce qui change par rapport aux précédentes éditions est le nombre grandissants dacteurs de renom ou en devenir qui participent à la série et en élèvent encore le niveau de qualité. Ainsi linterprétation de Lee Marvin, Peter Falk, Robert Dedford, Cliff Robertson ou Donald Pleasance apporte clairement un plus non négligeable. Nous nallons pas jusqu'à dire que linterprétation sur les précédentes saisons était défaillante, bien au contraire mais le niveau de qualité dans ce domaine sest encore enlevé et qui plus sans quaucun des acteurs reconnus ne vienne « faire son numéro ».
Nous ne pouvons donc que vous conseiller de vous jeter sur ces 37 épisodes passionnants dont le seul regret que nous émettrons a nouveau est quImage Entertainment nait jugé bon de les sous-titrer de façon à les rendre accessibles au plus grand nombre.
Image
Limage est proposée au format respecté de 1.33 :1 daprès un transfert 4:3.
Le définition générale est encore légèrement meilleure que sur les deux coffrets précédents qui représentaient déjà ce qui se fait de mieux en la matière sur les séries tv des années 60.
Les interpositifs sont très propres même si de façon logique il est possible dapercevoir quelques points et traits jamais gênants. Le grain est vraiment très limité et ne vient jamais perturber le plaisir du visionnage.
Le contraste est à nouveau remarquablement géré et évite toutes les brillances quel que soit le type de photographie de lépisode.
Les scènes sombres sont toujours magistralement rendues grace à des noirs vraiment purs et profonds. De même le rendu de léchelle des gris est vraiment de qualité supérieure et offre la meilleure restitution possible de toutes les nuances voulues par les différents chefs opérateurs.
La partie numérique enfin est à nouveau exempte de tous reproches.
Un rendu vidéo absolument superbe pour une série qui nen méritait pas moins et retrouve ainsi une nouvelle jeunesse. Lintemporalité et luniversalité de ses thèmes comme de ses mises en image font quassociée a la qualité de limage (et du son) une page importante de lhistoire culturelle américaine et populaire est conservée dans les meilleures conditions possibles.
Son
La seule bande-son offerte pour chaque épisode est en Anglais (Dolby 1.0 mono).
La dynamique générale est légèrement meilleure que sur les deux précédents coffrets et offre ce qui se fait de mieux en la matière. Il en est de même pour sa présence et sa spatialité.
La musique est dans lensemble vraiment bien rendue malgré des limitations logiques dans le bas comme le haut du spectre (imputables au format sonore comme aux techniques denregistrement). Elle est par ailleurs parfaitement intégré au reste de la bande-son.
Les dialogues sont en permanence parfaitement intelligibles et les traces de parasites et distortions si elle sont toujours audibles si on y prête une oreille attentive sont limitées autant que faire se peut, dautant plus quune écoute a fort volume sonore nous paraît bien inutile sur un tel programme.
Bien logiquement les basses fréquences sont absentes mais plus dune fois le grave surprend par sa profondeur et apporte une assise des plus agréables et totalement satisfaisante.
Malheureusement comme sur les autres coffrets de la série, Image Entertainment na pas jugé bon dintégrer aucun sous-titres quels quils soient et une fois de plus nous exprimons notre déception devant cet état de fait tout de même fort ennuyeux pour une édition qui se veut définitive.
La qualité générale des bandes-son suit celle des précédents volume avec une légère amélioration du sans doute aux budgets plus conséquents du au succés de la série.
Malheureusement comme sur les deux autres coffrets, aucune option de sous-titres nest disponible, pas même en Anglais et cela est tout de même regrettable pour une édition qui se réclame comme définitive..
Suppléments/menus
Pour cette section sont proposées exactement le même type de suppléments que sur les précédentes éditions, a savoir des commentaires audio, des interviews et quelques documentaites promotionnels divers.
Sont donc offerts pas moins de 8 épisodes commentés par des intervenants divers (Cliff Robertson ou Leonard Nimoy) , de nombreuses interviews de divers techniciens et auteurs de la série rondement menées par Scott Zicree ainsi que des de nombreuses scores musicaux isolés (de compositeurs aussi talentueux et presitigieux que Bernards Hermann ou Fred Steiner).
Les quelques segments promotionnels sont malheureusement limités par leur conception publicitaire même et si ils offrent certainement un moment de nostalgie aux spectateurs il est fort dommage à nouveau quaucun documentaire retraçant lévolution de la série ne soit présent dans cet ensemble intéressant mais manquant desprit de synthèse.
Conclusion
Un troisième volet de la série toujours aussi superbe et réussi que les précédents, et ce aussi bien au niveau vidéo quaudio. Les suppléments sont toujours aussi intéressants mais également un peu décevants par leur manque de didactisme et douverture vers le grand public.
Voici donc un achat à nouveau grandement recommandé que vous ne regretterez pas.
Les épisodes senchainent et la qualité ne faiblit dans ce troisiéme volume de ce qui décidément reste a nos yeux ce que la télévision américaine à produit de plus profond et de plus abouti et qui restera comme un témoignage de la formidable inventivité et débrouillardise de son créateur : Rod Serling.
La qualité est toujours au rendez vous de cette troisième saison de Twilight Zone qui ne montre de façon impressionnante absolument aucune baisse de régime quelle quelle soit aussi bien dans la qualité des scénarios, de la mise en scène que de linterprétation.
Nous ne pourrons que renouveler les critique extrémement positives que nous avons fait dans nos deux précédents comptes rendus des saisons antérieures. Rod Serling ose même maintenant sattaquer à des sujets encore plus abstraits que précédemment (la folie du pouvoir, la prétention ..) et va même jusqu'à sattaquer de front au problème du remors et de la culpabilité vis-à-vis de lholocauste de la façon la plus brillante et marquante qui soit (Deaths-head revisited, un épisode vraiment marquant par sa capacité à traiter un sujet brulant de façon intelligente et humaine).
De même nous avons le sentiment que lhumour noir et labsurdité sont encore plus présents que dans les précédentes saisons et ainsi un épisode comme Its a good life ou un petit garçon traumatise et « torture » les habitants dun village grace à soon pouvoir de transformer la réalité à son gré est à la fois dun humour ravageur et dune noirceur rare mais glace également le sang tout en faisant réfléchir en tant que parabole sur la relative inconscience de beaucoup de nos dirigeants.
Ce qui change par rapport aux précédentes éditions est le nombre grandissants dacteurs de renom ou en devenir qui participent à la série et en élèvent encore le niveau de qualité. Ainsi linterprétation de Lee Marvin, Peter Falk, Robert Dedford, Cliff Robertson ou Donald Pleasance apporte clairement un plus non négligeable. Nous nallons pas jusqu'à dire que linterprétation sur les précédentes saisons était défaillante, bien au contraire mais le niveau de qualité dans ce domaine sest encore enlevé et qui plus sans quaucun des acteurs reconnus ne vienne « faire son numéro ».
Nous ne pouvons donc que vous conseiller de vous jeter sur ces 37 épisodes passionnants dont le seul regret que nous émettrons a nouveau est quImage Entertainment nait jugé bon de les sous-titrer de façon à les rendre accessibles au plus grand nombre.
Image
Limage est proposée au format respecté de 1.33 :1 daprès un transfert 4:3.
Le définition générale est encore légèrement meilleure que sur les deux coffrets précédents qui représentaient déjà ce qui se fait de mieux en la matière sur les séries tv des années 60.
Les interpositifs sont très propres même si de façon logique il est possible dapercevoir quelques points et traits jamais gênants. Le grain est vraiment très limité et ne vient jamais perturber le plaisir du visionnage.
Le contraste est à nouveau remarquablement géré et évite toutes les brillances quel que soit le type de photographie de lépisode.
Les scènes sombres sont toujours magistralement rendues grace à des noirs vraiment purs et profonds. De même le rendu de léchelle des gris est vraiment de qualité supérieure et offre la meilleure restitution possible de toutes les nuances voulues par les différents chefs opérateurs.
La partie numérique enfin est à nouveau exempte de tous reproches.
Un rendu vidéo absolument superbe pour une série qui nen méritait pas moins et retrouve ainsi une nouvelle jeunesse. Lintemporalité et luniversalité de ses thèmes comme de ses mises en image font quassociée a la qualité de limage (et du son) une page importante de lhistoire culturelle américaine et populaire est conservée dans les meilleures conditions possibles.
Son
La seule bande-son offerte pour chaque épisode est en Anglais (Dolby 1.0 mono).
La dynamique générale est légèrement meilleure que sur les deux précédents coffrets et offre ce qui se fait de mieux en la matière. Il en est de même pour sa présence et sa spatialité.
La musique est dans lensemble vraiment bien rendue malgré des limitations logiques dans le bas comme le haut du spectre (imputables au format sonore comme aux techniques denregistrement). Elle est par ailleurs parfaitement intégré au reste de la bande-son.
Les dialogues sont en permanence parfaitement intelligibles et les traces de parasites et distortions si elle sont toujours audibles si on y prête une oreille attentive sont limitées autant que faire se peut, dautant plus quune écoute a fort volume sonore nous paraît bien inutile sur un tel programme.
Bien logiquement les basses fréquences sont absentes mais plus dune fois le grave surprend par sa profondeur et apporte une assise des plus agréables et totalement satisfaisante.
Malheureusement comme sur les autres coffrets de la série, Image Entertainment na pas jugé bon dintégrer aucun sous-titres quels quils soient et une fois de plus nous exprimons notre déception devant cet état de fait tout de même fort ennuyeux pour une édition qui se veut définitive.
La qualité générale des bandes-son suit celle des précédents volume avec une légère amélioration du sans doute aux budgets plus conséquents du au succés de la série.
Malheureusement comme sur les deux autres coffrets, aucune option de sous-titres nest disponible, pas même en Anglais et cela est tout de même regrettable pour une édition qui se réclame comme définitive..
Suppléments/menus
Pour cette section sont proposées exactement le même type de suppléments que sur les précédentes éditions, a savoir des commentaires audio, des interviews et quelques documentaites promotionnels divers.
Sont donc offerts pas moins de 8 épisodes commentés par des intervenants divers (Cliff Robertson ou Leonard Nimoy) , de nombreuses interviews de divers techniciens et auteurs de la série rondement menées par Scott Zicree ainsi que des de nombreuses scores musicaux isolés (de compositeurs aussi talentueux et presitigieux que Bernards Hermann ou Fred Steiner).
Les quelques segments promotionnels sont malheureusement limités par leur conception publicitaire même et si ils offrent certainement un moment de nostalgie aux spectateurs il est fort dommage à nouveau quaucun documentaire retraçant lévolution de la série ne soit présent dans cet ensemble intéressant mais manquant desprit de synthèse.
Conclusion
Un troisième volet de la série toujours aussi superbe et réussi que les précédents, et ce aussi bien au niveau vidéo quaudio. Les suppléments sont toujours aussi intéressants mais également un peu décevants par leur manque de didactisme et douverture vers le grand public.
Voici donc un achat à nouveau grandement recommandé que vous ne regretterez pas.
Les épisodes senchainent et la qualité ne faiblit dans ce troisiéme volume de ce qui décidément reste a nos yeux ce que la télévision américaine à produit de plus profond et de plus abouti et qui restera comme un témoignage de la formidable inventivité et débrouillardise de son créateur : Rod Serling.
Qualité vidéo:
4,0/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
3,2/5
Rapport qualité/prix:
4,1/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Stefan Rousseau
Date de publication: 2006-01-16
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.
Date de publication: 2006-01-16
Système utilisé pour cette critique: Projecteur Sharp XV Z9000, Lecteur de DVD Toshiba SD500, Recepteur Denon, Enceintes Triangle, Câbles Banbridge et Real Cable.