Synopsis/présentation
Prenez Gina Torres, Victoria Pratt et Jennifer Sky. Saupoudrez avec Sam Raimi (Réalisateur de Spiderman I et II) et les producteurs de Hercules : The legendary journeys et Xena : Princess Warrior. Ajoutez une bonne dose de robots tueurs, de mutants diformes, des vilains tout droit sortis de San Ku Kai, Elvira ou d'un concert de Kiss (période maquillés, bien sûr) et une mode futuriste qui penche définitivement du côté du peu vêtu. Incorporez autant d'actions, d'explosions et de rayons lasers multicolores que vous l'osez. Remuez bien fort, laissez mijoter pendant 30 épisodes et vous obtiendrez Cleopatra 2525, une série B, sexy sans prétention qui se laisse regarder sans effort.
L'année est 2525 : chassée de la surface par une race de robots extra-terrestres agressifs : les Baileys, l'humanité vit maintenant dans des puits souterrains. C'est dans ce monde peu attirant que Cleopatra (Jennifer Sky), une strip-teaseuse de notre siècle qui fût cryogénisée après une opération d'augmentation des seins, se réveille aux mains de mutants aux intentions plus que douteuses. Elle sera sauvée d'un sort peu enviable par Hel (Gina Torres) et Sarge (Victoria Pratt), deux résistantes dirigées par The Voice. Toutes trois vont tenter de reconquérir la surface de la planète, en mini jupes et justaucorps moulants...
Il sera très rapidement clair que Cleopatra 2525 fait partie de ces séries qu'il ne faut surtout pas prendre au sérieux pour en profiter. La série est sexy et l'action est quasi constante laissant peu de temps à la philosophie ou au développement des personnages, les héroïnes marchent sur les murs et, bien entendu, tout le monde est expert en Kung-fu. Cléopatra représente la candide que la connaissance de notre siècle sauvera à mainte reprise, c'est bien connu, au 21ième siècle on a tout compris...
On notera tout de même de Gina Torres gagnera un ALMA award pour Outstanding Lead Actress in a Syndicated Drama Series...
Cleopatra 2525 est en fin de compte une bonne petite série sans prétention, très divertissante qui ravira les vidéophiles friands de série B sexy.


Image
La série est présentée au format respecté 1:33 depuis un transfert 4:3. Le matériel source étant vidéo aucun interpositif n'a été utilisé.

Les couleurs sont dans l'ensemble stables et bien saturées mais on constatera cependant un peu de débordement de temps à autres sans que celui-ci soit distrayant. Les textures manquent un peu de détours, l'image est assez floue et la définition n'est pas des meilleures.
Les niveaux (constrate et luminosité) sont relativement bien réglés sans variations exagérée. On notera la présence d'escaliers très évidents par moments. Les autres défauts sont perdus dans le manque de définition générale.

Sans arriver dans les abysses du transfert de Earth 2, celui de Cléopatra 2525 n'en reste pas moins très moyen.


Son
Malheureusement, cette édition nous fera l'honneur de nous proposer qu'une bande son Dolby 2.0 stéréo en anglais avec des sous-titres pour sourds et malentendants en anglais et des sous-titres en espagnol. Ne cherchez pas vous ne trouverez pas de français sur ce coffret de DVD pourtant celui-ci existe, impardonnable ! Il devient net que sans législation les nords-américains unilingues francophones vont devoir faire une croix sur les séries anglophones en tout cas en ce qui concerne le média DVD.
Nous ne nous attarderons pas outre mesure sur la qualité sonore. La bande son n'a pas été retouchée par rapport à l'originale et nous offre une stéréo télévisuelle de 2001 très loin des standards actuels. Là encore aucun effort de restauration n'a été fait.


Suppléments/menus








Conclusion
Sortir en coffrets de vieilles séries comme Sliders, Cléopatra 2525 ou Earth 2 est une excellente initiative de la part de Universal. Cependant le traitement, ou plutôt l'absence de traitement qu'elle subissent agace. Au moins il y la possibilité de posséder l'ensemble de la série rassemblé dans un format pratique et, il faut l'avouer, sous un emballage engageant.