Synopsis/présentation
Le film s’ouvre sur un Cole Porter (kevin Kline) vieillissant, qui se voit inviter à visionner les moments marquants de sa vie et carrière. De sa rencontre avec sa femme Linda (Ashley Judd), jusqu’à ses romances non conventionnels, on découvre les motivations du musicien et surtout l’étendu de son talent.

Certaines des plus célèbres chansons de Porter sont interprétées, dans le film, par des musiciens contemporains tel Natalie Cole, Robbie Williams, Alanis Morissette, Elvis Costello, Diana Krall, Sheryl Crow et même Lara Fabian.


Image
Le film est présenté au format d’image respecté de 2.35:1 d’après un transfert 16:9.

L’interpositif utilisé ne montre aucun parasite. La définition générale de l’image est acceptable, mais loin d’être optimale. Le niveau de détails est moyen, ce qui affecte notamment le rendu des textures où ces dernières manquent parfois de subtilités. Par contre, on ne peut strictement rien reprocher à la reproduction des couleurs. La palette est riche, vive et parfaitement saturée. Les magnifiques décors tirent particulièrement profit du rendu des couleurs, on n’a qu’à penser aux séquences en convert. Le niveau de noirs est correctement ajusté, alors que les contrastes sont bien gérés. Les dégradés sont fluides et ne bloquent que très rarement. Les noirs sont profonds et purs.

Numériquement, les problèmes sont relativement limités. On voit de faibles halos ça et là, ainsi qu’un léger fourmillement par moments, mais rien de majeur.


Son
Trois bandes sonores sont offertes: la version originale anglaise au format Dolby Digital 5.1 et des doublages français et espagnols au format Dolby 2.0 Surround. De plus, le réalisateur Irwin Winkler anime deux pistes de commetnaires audio, la première en compagnie de l’acteur Kevin Kline et la seconde avec le scénariste Jay Cocks.

Le mixage produit est de bonne facture, on ne s'attendait pas à moins d'une comédie musicale produite récemment. La dynamique, sans être percutante, s'étale sur toute la hauteur du spectre. La spatialité est bien exploitée, en particulier lors des segments musicaux. Les canaux arrières offrent essentiellement des sons d’ambiance, quelques effets localisés mais surtout la trame-sonore. Celle-ci envahit littéralement tous les canaux avec une fidélité remarquable. Les canaux avants reproduisent les dialogues qui, à quelques reprises, perdent en intelligibilité. Ceci est sûrement dû à la captation et non au mixage. Les basses supportent bien le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) se font ressentir à quelques moments, surtout pour les segments musicaux.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus








Conclusion
De-Lovely est un film hybride, à mi chemin entre le drame et le film musical. Le sujet central du film demeure toujours le musicien Cole Porter, brillamment interprété par Kevin Kline. La participation de plusieurs chanteurs et chanteuses contemporains est également un ajout intéressant à cette production.

Il est dommage de voir qu’un niveau technique, De-Lovely n’ait pas profité d’un meilleur transfert. L’image trop douce empêche de profiter du travail effectuer par la direction artistique. Par contre, on ne peut rien reprocher au mixage sonore, si ce n’est de parfois trop masquer les dialogues. Autre intérêt de cette édition; les suppléments offerts, particulièrement intéressants.