Synopsis/présentation
Afin de mettre la main au collet d’une tête dirigeante de la mafia, l’agent du FBI Joe Devine (Alec Baldwin) se fait passer pour un producteur Hollywoodien. Dans le but de rendre son infiltration plus crédible, Devine fait l’acquisition d’un scénario écrit par un commis dans un cinéma (Matthew Broderick) à qui il offre également la chance de réaliser le film. À partir de là, chacun fait son travail, mais aucun ne se gêne pas pour interférer avec les tâches de l’autre.

On mentionne au passage que le film est basé sur un réel événement et qu’il s’agit de l’histoire du meilleur film jamais produit. Un supplément explique justement la situation.


Image
Le film est présenté au format d’image respecté de 1.85:1 d’après un transfert 16:9.

Bien qu’il s’agisse d’une récente production, on dénote quelques parasites et taches. De plus, un grain omniprésent est souvent notable. Considérant le budget plutôt limité du film, le transfert produit ici demeure tout de même de bonne facture. La définition générale de l’image est relativement bonne, offrant un niveau de détails constants, mais plutôt moyen. Le rendu des textures s’en voit généralement affecté, perdant légèrement de précision. Les couleurs sont correctement reproduites, conservant une excellente saturation et évitant par le fait même les débordements ou autre problème. Les couleurs vives, comme le vert des gazons ou le bleu du ciel, paraissent également très bien. Les tons de peau demeurent naturels. Le niveau des noir (brillance) est correctement ajusté, alors que les contrastes sont généralement bien gérés, à quelques rares exceptions près. Les dégradés sont fluides et ne bloquent que très rarement. Ils mènent à des noirs profonds et purs.

Numériquement, c’est loin d’être à la hauteur des meilleurs transferts. Un effet de crénelage est souvent visible, en plus d’un léger effet d’halo causé par une suraccentuation des contours.


Son
Le seul mixage offert consiste en la version originale anglaise mixée au format Dolby Digital 5.1. Une piste de commentaire audio en compagnie de l’auteur/réalisateur Jeff Nathanson et de l’acteur Matthew Broderick est également disponibles.

Comme plusieurs comédies avant elle, The Last Shot n’exploite malheureusement pas le plein potentiel d'un mixage multicanal. Les canaux d’ambiophonie ne servent qu’à reproduire quelques rares sons d’ambiance tel les bruits de foules ou autres effets sonores. On ne note pratiquement aucun effet localisé provenant des enceintes arrières. Le champs sonore avant demeure articulé et offre une bonne stéréophonie, avec quelques effets sonores passant d’un canal à l’autre. Les dialogues sont nets et intelligibles, sans problème de captation. Les basses supportent correctement le mixage, sans plus. Pour les extrêmes graves, rien de bien impressionnant à ce niveau. Elle se font sentir à deux ou trois moments seulement.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus








Conclusion
Ce film à petit budget, réalisé par un ancien scénariste, se classe dans ce qu’on pourrait appeler un film de série B, et ce, malgré la brochette d’excellents acteurs qui y figurent. Ceci étant dit, pour une histoire basée sur des faits réels, on a vu pire.

Le DVD produit ici est tout ce qu’il y a de plus banal concernant les normes actuelles du marché. L’image affiche certains défauts alors que le mixage sonore tombe à plat. Heureusement, les suppléments sont là pour faire augmenter la valeur de cette édition.