Dead Snow 2 : Red vs. Dead

Critique
Synopsis/présentation
Suite improbable au premier Dead Snow paru en 2009, Dead Snow 2: Red vs. Dead reprend exactement là où le précédent film nous avait laissé : Martin (Vegar Hoel) est le seul survivant dune fin de semaine dhorreur en montagne. Il est poursuivi par une horde de zombis nazis. Alors quil est sur le point de séchapper à bord de sa voiture, le Colonel Herzog tente de léliminer pour une ultime fois. Mais lors dun accident sur la route, ce dernier perd son bras et Martin est amené à lhôpital. Lorsquil se réveille, on lui a greffé le bras dHerzog sur le corps !
Si vous trouviez que le premier volet faisait preuve dun concept pour le moins éclaté avec sa bande de jeunes qui est envahie par une armée de zombis, fuyez ce deuxième tome. Le cinéaste norvégien Tommy Wirkola va encore plus loin cette fois-ci en exploitant sa prémisse à fond et en plongeant plus que jamais dans la comédie dhorreur aux accents gore. Si luvre originale proposait un récit plus linéaire, ici, le réalisateur sen donne à cur joie, certainement grâce à un budget moins modeste et plus de liberté. Sa caméra flirte avec la limite du « politiquement correct » en jouant avec les codes du genre.
Cela est sans oublier évidemment lincursion de lAmérique dans cet univers étranger où Wirkola en fait un critique cinglante. Non seulement du point de vue de la langue le long métrage passe du norvégien à langlais et vice-versa - que par larrivée dans le récit de trois personnages - hilarants de prétendus chasseurs de zombis américains. Son commentaire, même si peu subtil, est extrêmement savoureux.
Il est très difficile de reprocher quoi que ce soit à ce long métrage, si on est amateur du genre entendons-nous. Lentreprise na aucune autre prétention que de faire jubiler les admirateurs de cinéma dhorreur et de leur offrir une production à la fois drôle et violente. Et elle réussit avec énormément daplomb.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2:40:1 à une résolution de 1080p.
La définition générale de limage est d'un très bon niveau. Le film ayant été tourné en numérique, limage affiche netteté et précision tant dans le rendu du niveau des détails que celui des textures. Film dhorreur oblige, les parties sombres sont plutôt nombreuses et ces dernières brillent par un rendu détaillé et fin. Cest grâce à des dégradés fluides ainsi quà des noirs purs quon profite de ces séquences. Les couleurs sont aussi reproduites avec constance et précision. Enfin, les effets de surbrillance sont évités grâce à des contrastes parfaitement gérés.
Il ny a aucun défaut majeur à signaler pour la partie numérique.
Son
Trois bandes-son sont offertes sur cette édition : la première en version originale anglaise (certains passages du film sont en norvégien) au format DTS-HD Master Audio 5.1, lune en version française au format Dolby Digital 5.1 et une autre en version originale au format Dolby Surround 2.0.
Comme pour plusieurs films dhorreur, le mixage DTS-HD propose ici un univers immersif et dynamique. Les ouvertures frontale et latérale sont nettes et précises laissant les enceintes arrière appuyer solidement les ambiances tout en offrant des effets dambiophonie saisissants lors des séquences daction ou de combat. Les dialogues demeurent constamment et parfaitement intelligibles tandis que la trame sonore sintègre parfaitement au mixage. Les basses fréquences grondent avec profondeur à de nombreuses reprises et le canal dextrêmes graves se manifeste avec beaucoup defficacité lors des scènes plus mouvementées.
Il y a option de sous-titrage en anglais.
Suppléments/menus
Outre une présentation du film doublé entièrement en norvégien offerte en guise de supplément, nous retrouvons une piste de commentaires audio animée par le réalisateur Tommy Wirkola et lacteur Stig Frode Henriksen. Les interventions demeurent dans un ton léger et humoristique où la camaraderie entre les deux hommes transparaît. Ils offrent majoritairement des anecdotes sur le tournage.
Lédition propose également lamusant court métrage « Armen (13:59), réalisé dans le même esprit que le film, le segment « VFX Breakdown (1:53) » qui jette un coup dil expéditif, mais étonnant sur les effets visuels conçus pour le film, et le « Dead Snow comic book (2:16) » qui, comme son nom lindique, propose un montage de scènes sous forme de bande dessinée.
Enfin, la bande-annonce du film complète cette section.
Conclusion
Culotté, violent et surtout hilarant, la suite Dead Snow 2: Red vs. Dead confirme la place indéniable du cinéaste norvégien Tommy Wirkola dans le paysage du cinéma dhorreur. Il ne reste plus quà espérer quil produise des uvres dans sa terre natale, car son saut aux Etats-Unis na pas été guère convaincant (Hansel & Gretel : Witch Hunters).
Voilà une excellente édition qui rend parfaitement justice au film proposé. Le transfert vidéo est fidèle aux intentions du cinéaste et le mixage est dynamique. Quant aux suppléments, ils sont divertissants, dans le même esprit que le film.
Suite improbable au premier Dead Snow paru en 2009, Dead Snow 2: Red vs. Dead reprend exactement là où le précédent film nous avait laissé : Martin (Vegar Hoel) est le seul survivant dune fin de semaine dhorreur en montagne. Il est poursuivi par une horde de zombis nazis. Alors quil est sur le point de séchapper à bord de sa voiture, le Colonel Herzog tente de léliminer pour une ultime fois. Mais lors dun accident sur la route, ce dernier perd son bras et Martin est amené à lhôpital. Lorsquil se réveille, on lui a greffé le bras dHerzog sur le corps !
Si vous trouviez que le premier volet faisait preuve dun concept pour le moins éclaté avec sa bande de jeunes qui est envahie par une armée de zombis, fuyez ce deuxième tome. Le cinéaste norvégien Tommy Wirkola va encore plus loin cette fois-ci en exploitant sa prémisse à fond et en plongeant plus que jamais dans la comédie dhorreur aux accents gore. Si luvre originale proposait un récit plus linéaire, ici, le réalisateur sen donne à cur joie, certainement grâce à un budget moins modeste et plus de liberté. Sa caméra flirte avec la limite du « politiquement correct » en jouant avec les codes du genre.
Cela est sans oublier évidemment lincursion de lAmérique dans cet univers étranger où Wirkola en fait un critique cinglante. Non seulement du point de vue de la langue le long métrage passe du norvégien à langlais et vice-versa - que par larrivée dans le récit de trois personnages - hilarants de prétendus chasseurs de zombis américains. Son commentaire, même si peu subtil, est extrêmement savoureux.
Il est très difficile de reprocher quoi que ce soit à ce long métrage, si on est amateur du genre entendons-nous. Lentreprise na aucune autre prétention que de faire jubiler les admirateurs de cinéma dhorreur et de leur offrir une production à la fois drôle et violente. Et elle réussit avec énormément daplomb.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2:40:1 à une résolution de 1080p.
La définition générale de limage est d'un très bon niveau. Le film ayant été tourné en numérique, limage affiche netteté et précision tant dans le rendu du niveau des détails que celui des textures. Film dhorreur oblige, les parties sombres sont plutôt nombreuses et ces dernières brillent par un rendu détaillé et fin. Cest grâce à des dégradés fluides ainsi quà des noirs purs quon profite de ces séquences. Les couleurs sont aussi reproduites avec constance et précision. Enfin, les effets de surbrillance sont évités grâce à des contrastes parfaitement gérés.
Il ny a aucun défaut majeur à signaler pour la partie numérique.
Son
Trois bandes-son sont offertes sur cette édition : la première en version originale anglaise (certains passages du film sont en norvégien) au format DTS-HD Master Audio 5.1, lune en version française au format Dolby Digital 5.1 et une autre en version originale au format Dolby Surround 2.0.
Comme pour plusieurs films dhorreur, le mixage DTS-HD propose ici un univers immersif et dynamique. Les ouvertures frontale et latérale sont nettes et précises laissant les enceintes arrière appuyer solidement les ambiances tout en offrant des effets dambiophonie saisissants lors des séquences daction ou de combat. Les dialogues demeurent constamment et parfaitement intelligibles tandis que la trame sonore sintègre parfaitement au mixage. Les basses fréquences grondent avec profondeur à de nombreuses reprises et le canal dextrêmes graves se manifeste avec beaucoup defficacité lors des scènes plus mouvementées.
Il y a option de sous-titrage en anglais.
Suppléments/menus
Outre une présentation du film doublé entièrement en norvégien offerte en guise de supplément, nous retrouvons une piste de commentaires audio animée par le réalisateur Tommy Wirkola et lacteur Stig Frode Henriksen. Les interventions demeurent dans un ton léger et humoristique où la camaraderie entre les deux hommes transparaît. Ils offrent majoritairement des anecdotes sur le tournage.
Lédition propose également lamusant court métrage « Armen (13:59), réalisé dans le même esprit que le film, le segment « VFX Breakdown (1:53) » qui jette un coup dil expéditif, mais étonnant sur les effets visuels conçus pour le film, et le « Dead Snow comic book (2:16) » qui, comme son nom lindique, propose un montage de scènes sous forme de bande dessinée.
Enfin, la bande-annonce du film complète cette section.
Conclusion
Culotté, violent et surtout hilarant, la suite Dead Snow 2: Red vs. Dead confirme la place indéniable du cinéaste norvégien Tommy Wirkola dans le paysage du cinéma dhorreur. Il ne reste plus quà espérer quil produise des uvres dans sa terre natale, car son saut aux Etats-Unis na pas été guère convaincant (Hansel & Gretel : Witch Hunters).
Voilà une excellente édition qui rend parfaitement justice au film proposé. Le transfert vidéo est fidèle aux intentions du cinéaste et le mixage est dynamique. Quant aux suppléments, ils sont divertissants, dans le même esprit que le film.
Qualité vidéo:
4,5/5
Qualité audio:
4,4/5
Suppléments:
3,5/5
Rapport qualité/prix:
4,0/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2015-01-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2015-01-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30