Great Beauty, The

Critique
Synopsis/présentation
Projeté pour la toute première fois en compétition officielle du Festival de Cannes de 2013, La grande bellezza, à de plus, reçu la prestigieuse statuette de lAcademy Award pour le prix du meilleur film étranger plus tôt cette année avant darriver jusquà nos salles. Relatant lhistoire de Jep Gambardella (Toni Servillo) qui à laube de son soixante-cinquième anniversaire questionne le sens de sa vie, le long-métrage propose une vision un peu caricaturale, mais très touchante de cette génération de personnages, de plus en plus rare au cinéma.
Cest surtout parce que la caméra du cinéaste Paolo Sorrentino se concentre sur une tranche un peu bourgeoise de la haute-société italienne que le film parvient difficilement à se détacher de la vision quelque peu fantasmée de lhomme âgé. Dans ce cas-ci, le héros est un auteur vivant sur le succès et le prestige dun seul roman quil a publié il y a plusieurs années. Son rapport aux femmes se résume à des courbes jeunes, belles et un amour dété qui le trouble encore. Cest plutôt lorsque Sorrentino cadre plus large quil vise juste : lentourage de Jep, composé dâmes vieillissantes partageant sensiblement le même mode de vie mondain. Les moments les plus bouleversants se trouvent dans ces quelques moments dintimité entre le protagoniste et ses amis.
Au-delà de la trame narrative, cest vraiment pour son style que les critiques se sont amourachés de La grande bellezza. Déjà comparé à un jeune Fellini, Sorrentino manie la caméra avec une virtuosité rare et la finesse dun grand. Les deux premières séquences du film valent, à elles seules, tout ce qui a été dit autour du film. Il y a aussi dans le film du réalisateur italien de majestueux moments de cinéma, par exemple la séquence où une fillette doit peindre devant une foule, qui témoigne dune maîtrise impressionnante du médium cinématographique.
Ses qualités plastiques impressionnent certainement davantage que lhistoire quil raconte, mais La grande bellezza témoigne dun talent inouï du cinéaste Paolo Sorrentino. Seule la dernière partie, hésitant entre fable philosophique et tragédie comique, brise un peu le rythme de cette nostalgique, mélancolique et étonnante fresque sur la vie. La vie dartiste, certes, mais surtout celle qui, au final, nous attend tous.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 à une résolution de 1080p.
Dune beauté à couper le souffle, ce transfert est absolument somptueux. Tourné en 35mm limage est dune netteté irréprochable, affichant ainsi un niveau de détails et de textures d'une tranchante précision. Le rendu des couleurs est tout aussi riche; ces dernières parfaitement saturées et délimitées. Les tons de peaux demeurent naturels. Les contrastes sont parfaitement gérés tandis que les dégradés sont dune fluidité exemplaire. Les noirs sont purs et profonds livrant à des parties sombres riches et nuancées, comme en témoignent par exemple la fameuse séquence de danse sur le toit au début du film.
La partie numérique se sauve de tout défaut majeur apparent.
Son
Deux bandes sont se retrouvent sur cette édition : la première en version originale italienne au format DTS-HD Master Audio 5.1 et la seconde en version française au format Dolby Surround 2.0.
Dès les premiers instants, le mixage DTS-HD fait sentir son dynamisme. Le déploiement du champ sonore est conventionnelle, mais admirablement supporté par les enceintes arrière qui appuient les ambiances et par des effets dambiophonie qui apportent profondeur au mixage. Et puis, la trame sonore, solidement soutenue par des basses fréquences profondes et efficaces. Naturellement, les dialogues demeurent constamment et parfaitement intelligibles. Voilà un mixage capable de moments plus excitants et de rendre les autres moments plus en retrait avec une finesse et une subtilité exemplaire.
Il y a option de sous-titrage en anglais et en français.
Suppléments/menus
Bien que non précisé sur la pochette arrière, il y a bel et bien présence de suppléments avec cette édition.
Dabord, un court documentaire « Behind the Scenes (16:24) » qui demeure sans dialogues et accompagnée dune musique pour présenter le tournage et la préparation pour quelques scènes importantes du film. Nous retrouvons également une galerie de photos ainsi que la bande-annonce du film.
Conclusion
Film marquant de lannée, La grande bellezza a présenté au monde un cinéaste au talent inouï et palpable dans chacun des plans qui compose ce long-métrage : litalien Paolo Sorrentino. Luvre qui est en résulte nest certes pas parfaite, mais témoigne dune maîtrise du langage cinématographique hors du commun et dune sensibilité étonnante.
Comme cétait le cas avec lédition de ''La vie dAdèle'', Métropole na rien à envier à lédition Criterion exclusivement distribuée aux Etats-Unis. Hormis quelques suppléments de plus, le transfert vidéo est remarquable et magnifique tandis le mixage DTS-HD est à la fois dynamique et fin, faisant ainsi la compétition aux hauts standards Criterion. Cela est sans compter, bien sûr, sur la présence dun doublage français !
Projeté pour la toute première fois en compétition officielle du Festival de Cannes de 2013, La grande bellezza, à de plus, reçu la prestigieuse statuette de lAcademy Award pour le prix du meilleur film étranger plus tôt cette année avant darriver jusquà nos salles. Relatant lhistoire de Jep Gambardella (Toni Servillo) qui à laube de son soixante-cinquième anniversaire questionne le sens de sa vie, le long-métrage propose une vision un peu caricaturale, mais très touchante de cette génération de personnages, de plus en plus rare au cinéma.
Cest surtout parce que la caméra du cinéaste Paolo Sorrentino se concentre sur une tranche un peu bourgeoise de la haute-société italienne que le film parvient difficilement à se détacher de la vision quelque peu fantasmée de lhomme âgé. Dans ce cas-ci, le héros est un auteur vivant sur le succès et le prestige dun seul roman quil a publié il y a plusieurs années. Son rapport aux femmes se résume à des courbes jeunes, belles et un amour dété qui le trouble encore. Cest plutôt lorsque Sorrentino cadre plus large quil vise juste : lentourage de Jep, composé dâmes vieillissantes partageant sensiblement le même mode de vie mondain. Les moments les plus bouleversants se trouvent dans ces quelques moments dintimité entre le protagoniste et ses amis.
Au-delà de la trame narrative, cest vraiment pour son style que les critiques se sont amourachés de La grande bellezza. Déjà comparé à un jeune Fellini, Sorrentino manie la caméra avec une virtuosité rare et la finesse dun grand. Les deux premières séquences du film valent, à elles seules, tout ce qui a été dit autour du film. Il y a aussi dans le film du réalisateur italien de majestueux moments de cinéma, par exemple la séquence où une fillette doit peindre devant une foule, qui témoigne dune maîtrise impressionnante du médium cinématographique.
Ses qualités plastiques impressionnent certainement davantage que lhistoire quil raconte, mais La grande bellezza témoigne dun talent inouï du cinéaste Paolo Sorrentino. Seule la dernière partie, hésitant entre fable philosophique et tragédie comique, brise un peu le rythme de cette nostalgique, mélancolique et étonnante fresque sur la vie. La vie dartiste, certes, mais surtout celle qui, au final, nous attend tous.
Image
Le film est offert au format dimage respectée de 2.35:1 à une résolution de 1080p.
Dune beauté à couper le souffle, ce transfert est absolument somptueux. Tourné en 35mm limage est dune netteté irréprochable, affichant ainsi un niveau de détails et de textures d'une tranchante précision. Le rendu des couleurs est tout aussi riche; ces dernières parfaitement saturées et délimitées. Les tons de peaux demeurent naturels. Les contrastes sont parfaitement gérés tandis que les dégradés sont dune fluidité exemplaire. Les noirs sont purs et profonds livrant à des parties sombres riches et nuancées, comme en témoignent par exemple la fameuse séquence de danse sur le toit au début du film.
La partie numérique se sauve de tout défaut majeur apparent.
Son
Deux bandes sont se retrouvent sur cette édition : la première en version originale italienne au format DTS-HD Master Audio 5.1 et la seconde en version française au format Dolby Surround 2.0.
Dès les premiers instants, le mixage DTS-HD fait sentir son dynamisme. Le déploiement du champ sonore est conventionnelle, mais admirablement supporté par les enceintes arrière qui appuient les ambiances et par des effets dambiophonie qui apportent profondeur au mixage. Et puis, la trame sonore, solidement soutenue par des basses fréquences profondes et efficaces. Naturellement, les dialogues demeurent constamment et parfaitement intelligibles. Voilà un mixage capable de moments plus excitants et de rendre les autres moments plus en retrait avec une finesse et une subtilité exemplaire.
Il y a option de sous-titrage en anglais et en français.
Suppléments/menus
Bien que non précisé sur la pochette arrière, il y a bel et bien présence de suppléments avec cette édition.
Dabord, un court documentaire « Behind the Scenes (16:24) » qui demeure sans dialogues et accompagnée dune musique pour présenter le tournage et la préparation pour quelques scènes importantes du film. Nous retrouvons également une galerie de photos ainsi que la bande-annonce du film.
Conclusion
Film marquant de lannée, La grande bellezza a présenté au monde un cinéaste au talent inouï et palpable dans chacun des plans qui compose ce long-métrage : litalien Paolo Sorrentino. Luvre qui est en résulte nest certes pas parfaite, mais témoigne dune maîtrise du langage cinématographique hors du commun et dune sensibilité étonnante.
Comme cétait le cas avec lédition de ''La vie dAdèle'', Métropole na rien à envier à lédition Criterion exclusivement distribuée aux Etats-Unis. Hormis quelques suppléments de plus, le transfert vidéo est remarquable et magnifique tandis le mixage DTS-HD est à la fois dynamique et fin, faisant ainsi la compétition aux hauts standards Criterion. Cela est sans compter, bien sûr, sur la présence dun doublage français !
Qualité vidéo:
4,7/5
Qualité audio:
4,5/5
Suppléments:
3,0/5
Rapport qualité/prix:
4,3/5
Note finale:
4,2/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2014-05-15
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2014-05-15
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30