AVP: Alien vs. Predator

Critique
Synopsis/présentation
En 2004, les satellites de la firme de robotique Weyland Corporation découvre la présence dune pyramide dorigine inconnue enfouie sous les glaces dune île au large de lAntarctique. Afin de sacquérir la découverte, Charles Bishop Weyland (Lance Henriksen) met sur pied une équipe des scientifiques et daventuriers pour faciliter laccès à la pyramide ainsi que pour létudier en détails. Malheureusement, tout semble indiquer que ces humains ne sont pas les seuls êtres vivants présents dans les environs. Avec des Aliens dun côté et des Predators de lautre, les humains qui survivent devront ultimement prendre un parti dans cette guerre à finir entre les deux espèces extraterrestres.
Les amateurs des films Alien et Predator sont nombreux, alors quand est parue lannonce du film AVP, les opinions étaient partagées. Certains espéraient que le film soit à la hauteur des bandes dessinées de Dark Horse, mais dautres craignaient que lauteur et réalisateur Paul W. S. Anderson détruise les deux franchises. Dans lopinion de bien des gens, cest le deuxième scénario qui sest produit.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9. Une version recadrée (1.33:1, transfert 4:3) est disponible séparément.
À linstar de plusieurs méga productions hollywoodiennes, linterpositif utilisé naffiche strictement aucun défaut ou parasite. La définition générale de limage est excellente, permettant de déceler un niveau de détails élevé, ce qui met en valeur le travail effectué sur les créatures. Limage profite également dun excellent rendu des textures. La palette de couleurs utilisée par le film est plutôt limitée. Puisque laction se déroule sur un continent de neige et de glace, dans une obscurité partielle ou totale, les tons de gris (argenté) et de noir sont dominants, ce qui crée un contraste marqué avec les rares éléments colorés du film: Personnages, équipements, etc. Pourtant, les couleurs demeurent bien rendues, sans débordement ou sur saturation. Les tons de peaux sont reproduits de façon naturelle. Considérant la constante obscurité du film, le niveau de noir est ajusté adéquatement, alors que les contrastes ne causent aucun problème majeur. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais. Malheureusement, la profondeur des noirs fluctue dune scène à lautre, rendant le résultat final partagé: Les noirs sont parfois impeccable, mais paraissent grisâtre par moments. Cependant, la pureté de ceux-ci nest jamais mise en doute.
Numériquement, rien à reprocher à cette édition. Aucun défaut majeur nest notable ou nuit à la qualité de limage.
Le changement de couche survient après environ 50 minutes et 53 secondes, soit durant le seizième chapitre.
Son
Plusieurs bandes sonores accompagnent le film: La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1 et DTS, alors que les doublages français et espagnols se limitent à du Dolby 2.0 Surround. Les pistes de commentaires audio laissent entendre lauteur/réalisateur Paul W. S. Anderson ainsi que les acteurs Lance Henriksen et Sanaa Lathan sur la première, alors que la seconde donne la parole au superviseur des effets visuels et aux concepteurs des créatures.
Le mixage est à la hauteur de ce genre de film, cest-à-dire agressif et bruyant. Le dynamisme est éxacerbé et offre un espace sonore pleinement développé. Les canaux dambiophonie sont presque toujours mis à contribution, principalement par les sons dambiance, mais également pour des effets localisés. Les scènes de batailles ou de poursuites à travers la pyramide sont particulièrement percutantes. On aurait pu croire que les dialogues soient enterrés dans tout ce boucant. Heureusement, ce nest pas le cas ici puisque chaque réplique demeure nette et intelligible. La trame sonore n'a rien de mémorable, mais accentue latmosphère du film. Les basses sont exploitées à fond tout au long du film, et ce mixage les rend bien. Les extrêmes graves (canal .1, LFE) sont particulièrement mises à lépreuve, atteignant souvent des fréquences abyssales.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles pour le film. Une seconde série de sous-titre, cette fois espagnols ou français, traduisent les écriteaux.
Suppléments/menus
Conclusion
La franchise Alien a perdu beaucoup de valeur avec le temps. En dautres mots, on ne peut tout simplement pas comparer Resurrection avec loriginal. Du coté de Predator, encore une fois, la suite ne rend pas justice au premier opus. En voulant donner un souffle nouveau aux deux séries, on dirait plutôt que le résultat final leur est nuisible...
Ici, la Twentieth Century Fox y va dun produit conforme à la qualité généralement offerte. Le transfert vidéo est réussi, sans être tout à fait de référence. Par contre, le mixage sonore supporte parfaitement ce type de film. Il est dommage de constater que les francophones ne profitent toujours pas dun format sonore plus performant (5.1). Les quelques suppléments offerts, à lexception des commentaires audio, se veulent strictement promotionnels.
En 2004, les satellites de la firme de robotique Weyland Corporation découvre la présence dune pyramide dorigine inconnue enfouie sous les glaces dune île au large de lAntarctique. Afin de sacquérir la découverte, Charles Bishop Weyland (Lance Henriksen) met sur pied une équipe des scientifiques et daventuriers pour faciliter laccès à la pyramide ainsi que pour létudier en détails. Malheureusement, tout semble indiquer que ces humains ne sont pas les seuls êtres vivants présents dans les environs. Avec des Aliens dun côté et des Predators de lautre, les humains qui survivent devront ultimement prendre un parti dans cette guerre à finir entre les deux espèces extraterrestres.
Les amateurs des films Alien et Predator sont nombreux, alors quand est parue lannonce du film AVP, les opinions étaient partagées. Certains espéraient que le film soit à la hauteur des bandes dessinées de Dark Horse, mais dautres craignaient que lauteur et réalisateur Paul W. S. Anderson détruise les deux franchises. Dans lopinion de bien des gens, cest le deuxième scénario qui sest produit.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9. Une version recadrée (1.33:1, transfert 4:3) est disponible séparément.
À linstar de plusieurs méga productions hollywoodiennes, linterpositif utilisé naffiche strictement aucun défaut ou parasite. La définition générale de limage est excellente, permettant de déceler un niveau de détails élevé, ce qui met en valeur le travail effectué sur les créatures. Limage profite également dun excellent rendu des textures. La palette de couleurs utilisée par le film est plutôt limitée. Puisque laction se déroule sur un continent de neige et de glace, dans une obscurité partielle ou totale, les tons de gris (argenté) et de noir sont dominants, ce qui crée un contraste marqué avec les rares éléments colorés du film: Personnages, équipements, etc. Pourtant, les couleurs demeurent bien rendues, sans débordement ou sur saturation. Les tons de peaux sont reproduits de façon naturelle. Considérant la constante obscurité du film, le niveau de noir est ajusté adéquatement, alors que les contrastes ne causent aucun problème majeur. Les dégradés sont fluides et ne bloquent jamais. Malheureusement, la profondeur des noirs fluctue dune scène à lautre, rendant le résultat final partagé: Les noirs sont parfois impeccable, mais paraissent grisâtre par moments. Cependant, la pureté de ceux-ci nest jamais mise en doute.
Numériquement, rien à reprocher à cette édition. Aucun défaut majeur nest notable ou nuit à la qualité de limage.
Le changement de couche survient après environ 50 minutes et 53 secondes, soit durant le seizième chapitre.
Son
Plusieurs bandes sonores accompagnent le film: La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1 et DTS, alors que les doublages français et espagnols se limitent à du Dolby 2.0 Surround. Les pistes de commentaires audio laissent entendre lauteur/réalisateur Paul W. S. Anderson ainsi que les acteurs Lance Henriksen et Sanaa Lathan sur la première, alors que la seconde donne la parole au superviseur des effets visuels et aux concepteurs des créatures.
Le mixage est à la hauteur de ce genre de film, cest-à-dire agressif et bruyant. Le dynamisme est éxacerbé et offre un espace sonore pleinement développé. Les canaux dambiophonie sont presque toujours mis à contribution, principalement par les sons dambiance, mais également pour des effets localisés. Les scènes de batailles ou de poursuites à travers la pyramide sont particulièrement percutantes. On aurait pu croire que les dialogues soient enterrés dans tout ce boucant. Heureusement, ce nest pas le cas ici puisque chaque réplique demeure nette et intelligible. La trame sonore n'a rien de mémorable, mais accentue latmosphère du film. Les basses sont exploitées à fond tout au long du film, et ce mixage les rend bien. Les extrêmes graves (canal .1, LFE) sont particulièrement mises à lépreuve, atteignant souvent des fréquences abyssales.
Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles pour le film. Une seconde série de sous-titre, cette fois espagnols ou français, traduisent les écriteaux.
Suppléments/menus
Conclusion
La franchise Alien a perdu beaucoup de valeur avec le temps. En dautres mots, on ne peut tout simplement pas comparer Resurrection avec loriginal. Du coté de Predator, encore une fois, la suite ne rend pas justice au premier opus. En voulant donner un souffle nouveau aux deux séries, on dirait plutôt que le résultat final leur est nuisible...
Ici, la Twentieth Century Fox y va dun produit conforme à la qualité généralement offerte. Le transfert vidéo est réussi, sans être tout à fait de référence. Par contre, le mixage sonore supporte parfaitement ce type de film. Il est dommage de constater que les francophones ne profitent toujours pas dun format sonore plus performant (5.1). Les quelques suppléments offerts, à lexception des commentaires audio, se veulent strictement promotionnels.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-01-05
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-01-05
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700