Who's your Daddy? (édition québécoise)

Critique
Synopsis/présentation
Étudiant dans une école secondaire de lOhio, Chris Hughes (Brandon Davis) a les mêmes préoccupations (et surtout obsessions) que tous les jeunes de son âge. Mais par un soir comme les autres, un homme se présente chez ses parents adoptifs pour lui annoncer le décès de son père et de sa mère biologiques. Alors quil en apprend graduellement sur ses vrais parents, il découvre quils étaient les propriétaires du plus grand magazine pornographique au monde. Mais avec leur décès, Chris devient le seul dirigeant et propriétaire de lempire bâtit par ses parents.
Grandement inspiré par Hugh Hefner et son empire Playboy, ce film produit directement pour une sortie DVD met en scène le rêve de plusieurs adolescents, mais tout en restant très moral. Notons des scènes de nudité aucunement justifiées.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Pour un film à petit budget, le résultat est d'un niveau tout à fait acceptable. Linterpositif utilisé naffiche que très peu de parasites, les seuls visibles consistent en de minuscules points noirs ou en saletés diverses. La définition générale de limage permet de déceler un excellent niveau de détails, tout en reproduisant les textures avec précision. Le rendu de la palette est irréprochable, avec des couleurs vives et correctement saturées. Aucun débordement ou autre problème nest à noter. Les tons de peau sont également bien reproduits. Le niveau de noir est correctement ajusté, alors que les contrastes sont correctement gérés. Les noirs sont profonds, mais on déplore la présence deffet fantôme à quelques reprises. Les dégradés sont fluides et ne bloquent que très rarement.
Laspect numérique de ce transfert laisse particulièrement à désirer. Un halo, causé par la sur accentuation des contours, est souvent visible. Encore pire, un effet de crénelage (aliasing en anglais) affecte pratiquement toutes les scènes.
Le changement de couche survient après environ 59 minutes et 50 secondes.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby 2.0 Surround, alors quironiquement, le doublage français profite dun mixage Dolby Digital 5.1.
En ce qui concerne la version anglaise, il sagit dun mixage typique des comédies, mais limité par le format sonore. La dynamique est plutôt décevante et la bande sonore met principalement laccent sur les dialogues. Les canaux dambiophonie ne servent quà reproduire quelques rares sons dambiance et encore plus rarement la trame sonore. Les dialogues sont nets et intelligibles, avec seulement quelques problèmes de captation isolés. Les basses déçoivent par leur manque de présence.
Ce qui surprend de cette édition, cest la présence dun doublage dans un format sonore supérieur que celui de la version originale anglaise. Nul besoin de dire que cest particulièrement étrange provenant dun produit de la zone 1. Ceci dit, nul besoin de se réjouir. Bien que le doublage soit en 5.1, seule la trame sonore en tire véritablement avantage. De plus, il faut garder en considération quil sagit dune comédie, alors la spatialité nest que très rarement développée. On peut toute fois donner à ce mixage le mérite doffrir de meilleures basses que la bande-son Dolby 2.0 Surround anglaise.
Aucun sous-titre nest disponible.
Suppléments/menus
Conclusion
Dans un Hollywood où une comédie pour adolescents nattend pas lautre, ce film est redondant. Et même dans ce style de films, certaines uvres se distinguent plus que dautres. Tel nest pas le cas de Whos Your Daddy, film dans lequel les personnages sont stéréotypés, les situations grossièrement exagérées et le jeu des acteurs douteux.
Le transfert utilisé pour cette édition serait de qualité, si seulement les problèmes numériques nétaient pas aussi nombreux. Côté son, voilà une surprise de taille de la part de cet éditeur. Une surprise qui est évidemment la bienvenue. Pour les suppléments, rien de bien impressionnant: Des scènes allongées qui apportent peu, des séquences filmées en coulisse qui ne révèlent rien et des bandes-annonces tout ce quil y a de plus conventionnel.
Étudiant dans une école secondaire de lOhio, Chris Hughes (Brandon Davis) a les mêmes préoccupations (et surtout obsessions) que tous les jeunes de son âge. Mais par un soir comme les autres, un homme se présente chez ses parents adoptifs pour lui annoncer le décès de son père et de sa mère biologiques. Alors quil en apprend graduellement sur ses vrais parents, il découvre quils étaient les propriétaires du plus grand magazine pornographique au monde. Mais avec leur décès, Chris devient le seul dirigeant et propriétaire de lempire bâtit par ses parents.
Grandement inspiré par Hugh Hefner et son empire Playboy, ce film produit directement pour une sortie DVD met en scène le rêve de plusieurs adolescents, mais tout en restant très moral. Notons des scènes de nudité aucunement justifiées.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.78:1 daprès un transfert 16:9.
Pour un film à petit budget, le résultat est d'un niveau tout à fait acceptable. Linterpositif utilisé naffiche que très peu de parasites, les seuls visibles consistent en de minuscules points noirs ou en saletés diverses. La définition générale de limage permet de déceler un excellent niveau de détails, tout en reproduisant les textures avec précision. Le rendu de la palette est irréprochable, avec des couleurs vives et correctement saturées. Aucun débordement ou autre problème nest à noter. Les tons de peau sont également bien reproduits. Le niveau de noir est correctement ajusté, alors que les contrastes sont correctement gérés. Les noirs sont profonds, mais on déplore la présence deffet fantôme à quelques reprises. Les dégradés sont fluides et ne bloquent que très rarement.
Laspect numérique de ce transfert laisse particulièrement à désirer. Un halo, causé par la sur accentuation des contours, est souvent visible. Encore pire, un effet de crénelage (aliasing en anglais) affecte pratiquement toutes les scènes.
Le changement de couche survient après environ 59 minutes et 50 secondes.
Son
La version originale anglaise du film est offerte au format Dolby 2.0 Surround, alors quironiquement, le doublage français profite dun mixage Dolby Digital 5.1.
En ce qui concerne la version anglaise, il sagit dun mixage typique des comédies, mais limité par le format sonore. La dynamique est plutôt décevante et la bande sonore met principalement laccent sur les dialogues. Les canaux dambiophonie ne servent quà reproduire quelques rares sons dambiance et encore plus rarement la trame sonore. Les dialogues sont nets et intelligibles, avec seulement quelques problèmes de captation isolés. Les basses déçoivent par leur manque de présence.
Ce qui surprend de cette édition, cest la présence dun doublage dans un format sonore supérieur que celui de la version originale anglaise. Nul besoin de dire que cest particulièrement étrange provenant dun produit de la zone 1. Ceci dit, nul besoin de se réjouir. Bien que le doublage soit en 5.1, seule la trame sonore en tire véritablement avantage. De plus, il faut garder en considération quil sagit dune comédie, alors la spatialité nest que très rarement développée. On peut toute fois donner à ce mixage le mérite doffrir de meilleures basses que la bande-son Dolby 2.0 Surround anglaise.
Aucun sous-titre nest disponible.
Suppléments/menus
Conclusion
Dans un Hollywood où une comédie pour adolescents nattend pas lautre, ce film est redondant. Et même dans ce style de films, certaines uvres se distinguent plus que dautres. Tel nest pas le cas de Whos Your Daddy, film dans lequel les personnages sont stéréotypés, les situations grossièrement exagérées et le jeu des acteurs douteux.
Le transfert utilisé pour cette édition serait de qualité, si seulement les problèmes numériques nétaient pas aussi nombreux. Côté son, voilà une surprise de taille de la part de cet éditeur. Une surprise qui est évidemment la bienvenue. Pour les suppléments, rien de bien impressionnant: Des scènes allongées qui apportent peu, des séquences filmées en coulisse qui ne révèlent rien et des bandes-annonces tout ce quil y a de plus conventionnel.
Qualité vidéo:
3,4/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-03-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-03-23
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700