Iron Maiden - The History of Iron Maiden: Part 1 - The Early Years

Critique
Synopsis/présentation
Le moins que lon puisse dire, cest que le groupe Iron Maiden a le soucis de combler ses fans. Rares sont les groupes à mettre autant defforts dans la production déditions DVD consacrées à leur musique. Après avoir lancé quelques titre DVD en concerts, un documentaire sur lalbum Number of the Beast ainsi quune compilation de tous leur vidéoclip, le groupe sest affairé à produire une série de darchives et de documentaires dressants lhistorique de toute leur carrière. Le premier de cette série, ici critiqué, se nomme justement The Early Days.
La pièce de résistance de cette édition est sans aucun doute lexcellent documentaire de 90 minutes qui relate les premiers balbutiements du groupe. On suit donc le groupe à partir de leur formation, tandis quils jouaient dans les bars miteux dAngleterre avec le chanteur Paul DiAnno à leur tête, jusquau couronnement de leurs chefs-duvres Number of the Beast et Piece of Mind. Le documentaire est intelligent et complet. Qui plus est, le groupe a compilé sur cette édition à peu près tout ce qui na jamais été tourné à leur sujet au courant de ces années. Ainsi donc, nous avons droit à quatre prestations en concert supposément inédites, une émission de télévision anglaise datant de 1981 et consacrée au groupe, quelques performances télévisées et plus encore. Il sagit dune véritable mine dor pour tout fanatique du groupe.
Image
Il faut bien ladmettre, critiquer la qualité dimage dune telle édition apparaît plus compliqué quil ny paraît.
Tous les segments vidéo (excepté le documentaire, sur lequel nous reviendrons) compilés sur cette édition montrent des signes dâges évidents, et une restauration de ces images aurait probablement été beaucoup trop coûteuse et laborieuse pour la mince amélioration que cela aurait apporté. Qui plus est, chaque élément provient dun matériel source différent, du 8mm au 16mm en passant par la vidéo 3/4. La qualité varie donc dun élément à lautre. Notons également que le matériel source employé pour ces archives était généralement dans un piteux état. Les images souffrent de grain, de tâches, dégratignures, deffets de tremblements ainsi que de couleurs ternes et mal restituées. Heureusement, la partie numérique est parfaitement au point et ne souffre daucun défaut de numérisation ou de compression.
Compte tenu que lattrait principal de cette édition est incontestablement le documentaire de 90 minutes sur les origines du groupe, attardons-nous plus en détail sur son propre transfert. Présenté dans un format dimage de 1.85:1 et daprès un transfert 16 :9, la qualité dimage de ce documentaire est de beaucoup supérieure aux images darchives. Composé en majorité dentrevues filmées en Betacam ou en DVCam, ce documentaire présente une définition générale d'un très bon niveau. Limage est presque toujours nette et précise. Plusieurs images darchives ont également été employées comme support visuel, et il va de soit que leur apparence est nettement moins soignée quil en est pour les entrevues. Cependant, ces images ont été légèrement retravaillée via une correction chromatique et sintègrent fort bien dans le documentaire. Une chose est certaine, ce transfert tire le maximum de ces images darchives. Le rendu des couleurs est très honorable. La saturation y est correctement ajustée et les couleurs sont naturelles et bien restituées. Tel que mentionné plus haut, les images darchives ont reçu un bon coup de pouce en post-production et profitent dune meilleure saturation que ce qui nous est donné de voir dans les autres portions de cette édition. Le contraste manque de mordant, résultat de noirs un peu mous dus à un niveau manifestement trop élevé. Les noirs manquent également de profondeur et de netteté puisquils trahissent un fourmillement parfois évident.
Étrangement, le transfert de ce documentaire souffre dun défaut presque majeur qui était pourtant absent des autres portions de cette édition. Le défaut provient probablement dune perte de génération en transférant le documentaire dune médium à un autre, mais vous verrez des traces évidentes de bruits vidéo dans chaque fondus au noir du documentaire. Agaçant. Sinon, il ny a nul défaut de compression ou de numérisation à déplorer.
Son
Une seule et unique bande-son est disponible pour la totalité des segments présents sur cette édition, et il sagit dun banal mixage Dolby 2.0 stéréo. Des sous-titres anglais, espagnols et portugais sont disponibles pour le documentaire.
Notons tout dabord quelques spécificités du mixage produit pour le documentaire. Il sagit de toute évidence dune bande-son strictement fonctionnelle et très peu defforts ont été déployés dans sa conception. La dynamique y fait cruellement défaut (particulièrement dans les extraits de concert) et il y a très peu de profondeur. Le positionnement des éléments sonores est aléatoire au possible et souffre derreurs flagrantes. Les possibilités de la stéréophonie ont été négligées et il en ressorts des défauts tels que des éléments sonores qui saute dun canal à lautre sans raison ou dont le volume fluctue dune entrevue à lautre. Il est évident quil sagit là dune négligence lors du mixage sonore. Heureusement, la partie la plus importante de ce mixage, à savoir les entrevues, sont livrées adéquatement mais sans plus. Les dialogues sont toujours naturels, nets et parfaitement intelligibles. Inutile de sattarder aux basses puisquelles nont aucune présence.
En ce qui concerne les mixages stéréophoniques de tous les concerts et vidéoclips présents sur cette édition, la qualité est à peine supérieure. Le son ne profite daucune profondeur et la dynamique négligeable. Les éléments sonores y sont par contre bien positionnés et tirent profit de la stéréophonie. Les basses manifestent davantage de mordant, sans pour autant appuyer la musique comme il le faudrait. Le son est toujours net mais nest toutefois pas aussi franc que souhaité.
Suppléments/menus
Conclusion
Les fans du groupe Iron Maiden ne voudront pas passer à côté du documentaire offert avec cette édition. Il dresse un portrait détaillé, lucide et jamais racoleur des débuts dun groupe qui roule sa bosse depuis plus de 25 ans. À lui-seul, ce documentaire vaut le prix dachat. Qui plus est, les deux disques de cette édition sont remplis de documents darchives franchement savoureux qui complémentent à merveille le documentaire. Dommage seulement que la partie technique de cette édition ait été quelque peu négligée. La qualité dimage est très potable pour le documentaire mais à peine passable pour le reste des éléments. Quant au son, notons quun minimum deffort aurait été souhaitable pour redonner le mordant voulu à la musique du groupe. Quoi quil en soit, largument de vente de cette édition est son contenu et non pas sa valeur sur le plan technique.
Le moins que lon puisse dire, cest que le groupe Iron Maiden a le soucis de combler ses fans. Rares sont les groupes à mettre autant defforts dans la production déditions DVD consacrées à leur musique. Après avoir lancé quelques titre DVD en concerts, un documentaire sur lalbum Number of the Beast ainsi quune compilation de tous leur vidéoclip, le groupe sest affairé à produire une série de darchives et de documentaires dressants lhistorique de toute leur carrière. Le premier de cette série, ici critiqué, se nomme justement The Early Days.
La pièce de résistance de cette édition est sans aucun doute lexcellent documentaire de 90 minutes qui relate les premiers balbutiements du groupe. On suit donc le groupe à partir de leur formation, tandis quils jouaient dans les bars miteux dAngleterre avec le chanteur Paul DiAnno à leur tête, jusquau couronnement de leurs chefs-duvres Number of the Beast et Piece of Mind. Le documentaire est intelligent et complet. Qui plus est, le groupe a compilé sur cette édition à peu près tout ce qui na jamais été tourné à leur sujet au courant de ces années. Ainsi donc, nous avons droit à quatre prestations en concert supposément inédites, une émission de télévision anglaise datant de 1981 et consacrée au groupe, quelques performances télévisées et plus encore. Il sagit dune véritable mine dor pour tout fanatique du groupe.
Image
Il faut bien ladmettre, critiquer la qualité dimage dune telle édition apparaît plus compliqué quil ny paraît.
Tous les segments vidéo (excepté le documentaire, sur lequel nous reviendrons) compilés sur cette édition montrent des signes dâges évidents, et une restauration de ces images aurait probablement été beaucoup trop coûteuse et laborieuse pour la mince amélioration que cela aurait apporté. Qui plus est, chaque élément provient dun matériel source différent, du 8mm au 16mm en passant par la vidéo 3/4. La qualité varie donc dun élément à lautre. Notons également que le matériel source employé pour ces archives était généralement dans un piteux état. Les images souffrent de grain, de tâches, dégratignures, deffets de tremblements ainsi que de couleurs ternes et mal restituées. Heureusement, la partie numérique est parfaitement au point et ne souffre daucun défaut de numérisation ou de compression.
Compte tenu que lattrait principal de cette édition est incontestablement le documentaire de 90 minutes sur les origines du groupe, attardons-nous plus en détail sur son propre transfert. Présenté dans un format dimage de 1.85:1 et daprès un transfert 16 :9, la qualité dimage de ce documentaire est de beaucoup supérieure aux images darchives. Composé en majorité dentrevues filmées en Betacam ou en DVCam, ce documentaire présente une définition générale d'un très bon niveau. Limage est presque toujours nette et précise. Plusieurs images darchives ont également été employées comme support visuel, et il va de soit que leur apparence est nettement moins soignée quil en est pour les entrevues. Cependant, ces images ont été légèrement retravaillée via une correction chromatique et sintègrent fort bien dans le documentaire. Une chose est certaine, ce transfert tire le maximum de ces images darchives. Le rendu des couleurs est très honorable. La saturation y est correctement ajustée et les couleurs sont naturelles et bien restituées. Tel que mentionné plus haut, les images darchives ont reçu un bon coup de pouce en post-production et profitent dune meilleure saturation que ce qui nous est donné de voir dans les autres portions de cette édition. Le contraste manque de mordant, résultat de noirs un peu mous dus à un niveau manifestement trop élevé. Les noirs manquent également de profondeur et de netteté puisquils trahissent un fourmillement parfois évident.
Étrangement, le transfert de ce documentaire souffre dun défaut presque majeur qui était pourtant absent des autres portions de cette édition. Le défaut provient probablement dune perte de génération en transférant le documentaire dune médium à un autre, mais vous verrez des traces évidentes de bruits vidéo dans chaque fondus au noir du documentaire. Agaçant. Sinon, il ny a nul défaut de compression ou de numérisation à déplorer.
Son
Une seule et unique bande-son est disponible pour la totalité des segments présents sur cette édition, et il sagit dun banal mixage Dolby 2.0 stéréo. Des sous-titres anglais, espagnols et portugais sont disponibles pour le documentaire.
Notons tout dabord quelques spécificités du mixage produit pour le documentaire. Il sagit de toute évidence dune bande-son strictement fonctionnelle et très peu defforts ont été déployés dans sa conception. La dynamique y fait cruellement défaut (particulièrement dans les extraits de concert) et il y a très peu de profondeur. Le positionnement des éléments sonores est aléatoire au possible et souffre derreurs flagrantes. Les possibilités de la stéréophonie ont été négligées et il en ressorts des défauts tels que des éléments sonores qui saute dun canal à lautre sans raison ou dont le volume fluctue dune entrevue à lautre. Il est évident quil sagit là dune négligence lors du mixage sonore. Heureusement, la partie la plus importante de ce mixage, à savoir les entrevues, sont livrées adéquatement mais sans plus. Les dialogues sont toujours naturels, nets et parfaitement intelligibles. Inutile de sattarder aux basses puisquelles nont aucune présence.
En ce qui concerne les mixages stéréophoniques de tous les concerts et vidéoclips présents sur cette édition, la qualité est à peine supérieure. Le son ne profite daucune profondeur et la dynamique négligeable. Les éléments sonores y sont par contre bien positionnés et tirent profit de la stéréophonie. Les basses manifestent davantage de mordant, sans pour autant appuyer la musique comme il le faudrait. Le son est toujours net mais nest toutefois pas aussi franc que souhaité.
Suppléments/menus
Conclusion
Les fans du groupe Iron Maiden ne voudront pas passer à côté du documentaire offert avec cette édition. Il dresse un portrait détaillé, lucide et jamais racoleur des débuts dun groupe qui roule sa bosse depuis plus de 25 ans. À lui-seul, ce documentaire vaut le prix dachat. Qui plus est, les deux disques de cette édition sont remplis de documents darchives franchement savoureux qui complémentent à merveille le documentaire. Dommage seulement que la partie technique de cette édition ait été quelque peu négligée. La qualité dimage est très potable pour le documentaire mais à peine passable pour le reste des éléments. Quant au son, notons quun minimum deffort aurait été souhaitable pour redonner le mordant voulu à la musique du groupe. Quoi quil en soit, largument de vente de cette édition est son contenu et non pas sa valeur sur le plan technique.
Qualité vidéo:
2,5/5
Qualité audio:
2,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,2/5
Note finale:
3,0/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2004-12-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2004-12-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.