Godsmack - Changes

Critique
Synopsis/présentation
Les membres du groupe Godsmack se targuent dêtre les plus important dignitaires du mouvement hard rock / heavy metal actuel. Le hic, cest que malgré tous leurs efforts leur musique nest jamais digne de leurs prétentions, avec ses riffs banales et leur son terne au possible. Cependant, il faut donner au gars de Godsmack ce qui leur revient, à savoir une parfaite maîtrise de lart de livrer un spectacle enlevant.
Changes, le plus récent DVD du groupe, prouve hors de tout doute que Godsmack manifeste un sens impressionnant de la mise en scène. À mi-chemin entre le documentaire et la captation musicale, Changes alterne constamment entre la prestation en concert, les entrevues avec les membres du groupe, et des images filmées en coulisse lors de la préparation de la tournée « Facelesse 03-04 ».
Image
Godsmack : Changes est présenté dans un format de 1.85:1 et daprès un transfert 16:9.
Ce « film » a été tourné essentiellement sur deux formats différents en vidéo HD pour les portions en spectacle et en MiniDV (dont le CCD varie de 1 à 3) pour les documentaires et entrevues. Inutile dinsister sur le fait que les séquences du spectacles paraissent beaucoup plus nettes, précises et saturées que les segments documentaires Dautant plus que ces derniers sont filmés un peu maladroitement, sans aucune rigueur (aucun éclairage, cadrages aléatoires, etc.). Quoi quil en soit, nous nous attarderons davantage sur les séquences en concert puisquil sagit certainement du principal intérêt de cette édition. La définition des images filmées en Vidéo HD est franchement excellente. Limage apparaît toujours parfaitement nette, tandis que les moindres détails sont toujours parfaitement visibles et ce, malgré la relative obscurité. Le rendu des couleurs est parfait. Les couleurs sont vives et saturées. Le cercle chromatique est bien restitué et on ne remarque aucun débordement. Le niveau des noirs est correctement ajusté, demeurant aux alentours de 7,5 IRE du début à la fin. Il en résulte des contrastes solides et de bon niveau. Les noirs ne sont malheureusement pas aussi profonds quon laurait souhaité, et un fourmillement assez apparent est observable. Les parties denses offrent des dégradés subtils et précis.
La partie numérique du transfert est irréprochable et ne souffre daucun défaut de compression ou de numérisation. Un léger grain omniprésent peut-être remarqué dans le transfert, mais il sagit là du résultat de lemploi de gain employé lors de la captation du spectacle et non pas dun défaut du transfert. Il est à noter que toutes les qualités offertes par les images du concert sont absentes des portions documentaires, qui sont granuleuses, mal définies, ternes au possibles et mal contrastées.
Son
Cette édition nous offre pas moins de quatre bandes-son différentes : PCM Stéréo 48Khz non-compressé, SRS Circle Surrond 5.1, Dolby Digital 5.1 et DTS. Pour ceux qui sinterrogerait sur la nature du SRS Circle Surround, il sagit dun format qui permet dencoder un signal imitant le multi-canal 5.1 dans une source analogique stéréophonique. Ensuite, à laide dun décodeur SRS Circle Surround (suggéré) ou encore à laide de votre décodeur Dolby Surround/Digital vous pouvez profiter dun environnement sonore se rapprochant dun mixage multi-canal. Après avoir testé cette bande, nous pouvons affirmer que le résultat est potable, mais sans plus. Les mixages DTS ou Dolby Digital 5.1 sont hautement supérieurs en terme de présence, de profondeur, du positionnement des éléments sonores et même de la netteté du son. Précisions toutefois que la technologie SRS Circle Surround est généralement employée en télédiffusion, ce qui permet donc aux téléspectateurs de profiter dun semblant de mixage multi-canal.
Pour cette critique, nous avons choisi danalyser plus en détail le mixage DTS puisquil est le plus intéressant des quatre. La bande-son Dolby Digital 5.1 est toutefois très similaire à sa rivale DTS et constitue une alternative des plus valables pour les consommateurs qui ne possèdent pas de décodeur DTS. Le son est profond et dynamique. L'espace sonore, très immersif, apparaît fort bien exploité (voir même un peu trop). Les canaux dambiophonies sont sollicités pour reproduire la foule ainsi qu'un retour de son qui aurait manifestement profité dune plus grande subtilité. En effet, les enceintes arrières sont parfois si présentes quelles deviennent distrayantes. La fidélité sonore est irréprochable, chaque instrument (y compris la voix) profite d'une reproduction sonore nette et précise. Le mixage garde un bel équilibre entre le son des divers instrument et la voix pour le moins intense du chanteur. Les basses offrent une présence solide. Sa profondeur et son agressivité appuient efficacement les instruments. L'emploi du canal .1 (LFE) est quant à lui assez décevant, uniquement là pour appuyer le grosse caisse (Bass drum). Une utilisation plus soutenue, ne serait-ce que pour les effets pyrotechniques (qui, telles quelles, sont peu impressionnants), aurait été souhaitable.
Pour les segments documentaires, la présence et la profondeur diminuent évidemment de façon considérable. La prise de son bâclée se traduit par des voix étouffées et difficilement intelligibles. Les canaux arrières sont néanmoins sollicités pour reproduire très subtilement une trame-sonore qui donne du rythme à lensemble sans pour autant compromettre davantage la qualité exécrable des dialogues.
Suppléments/menus
Conclusion
Sans aucun doute, Godsmack : Changes sadresse aux fans purs et durs du groupe. Le montage qui alterne sans cesse entre des portions documentaires dun intérêt très moyen et les séquences de spectacles risque de lasser les amateurs plus modérés qui sont à la recherche dun spectacle plus classique. Techniquement, cette édition propose une qualité dimage dun très bon niveau durant les séquences de concert. Il en va de même pour les mixages sonores qui sont efficaces durant le spectacle. Au niveau des suppléments, il ny a qu'une banale galerie d'images à se mettre sous la dent.
Les membres du groupe Godsmack se targuent dêtre les plus important dignitaires du mouvement hard rock / heavy metal actuel. Le hic, cest que malgré tous leurs efforts leur musique nest jamais digne de leurs prétentions, avec ses riffs banales et leur son terne au possible. Cependant, il faut donner au gars de Godsmack ce qui leur revient, à savoir une parfaite maîtrise de lart de livrer un spectacle enlevant.
Changes, le plus récent DVD du groupe, prouve hors de tout doute que Godsmack manifeste un sens impressionnant de la mise en scène. À mi-chemin entre le documentaire et la captation musicale, Changes alterne constamment entre la prestation en concert, les entrevues avec les membres du groupe, et des images filmées en coulisse lors de la préparation de la tournée « Facelesse 03-04 ».
Image
Godsmack : Changes est présenté dans un format de 1.85:1 et daprès un transfert 16:9.
Ce « film » a été tourné essentiellement sur deux formats différents en vidéo HD pour les portions en spectacle et en MiniDV (dont le CCD varie de 1 à 3) pour les documentaires et entrevues. Inutile dinsister sur le fait que les séquences du spectacles paraissent beaucoup plus nettes, précises et saturées que les segments documentaires Dautant plus que ces derniers sont filmés un peu maladroitement, sans aucune rigueur (aucun éclairage, cadrages aléatoires, etc.). Quoi quil en soit, nous nous attarderons davantage sur les séquences en concert puisquil sagit certainement du principal intérêt de cette édition. La définition des images filmées en Vidéo HD est franchement excellente. Limage apparaît toujours parfaitement nette, tandis que les moindres détails sont toujours parfaitement visibles et ce, malgré la relative obscurité. Le rendu des couleurs est parfait. Les couleurs sont vives et saturées. Le cercle chromatique est bien restitué et on ne remarque aucun débordement. Le niveau des noirs est correctement ajusté, demeurant aux alentours de 7,5 IRE du début à la fin. Il en résulte des contrastes solides et de bon niveau. Les noirs ne sont malheureusement pas aussi profonds quon laurait souhaité, et un fourmillement assez apparent est observable. Les parties denses offrent des dégradés subtils et précis.
La partie numérique du transfert est irréprochable et ne souffre daucun défaut de compression ou de numérisation. Un léger grain omniprésent peut-être remarqué dans le transfert, mais il sagit là du résultat de lemploi de gain employé lors de la captation du spectacle et non pas dun défaut du transfert. Il est à noter que toutes les qualités offertes par les images du concert sont absentes des portions documentaires, qui sont granuleuses, mal définies, ternes au possibles et mal contrastées.
Son
Cette édition nous offre pas moins de quatre bandes-son différentes : PCM Stéréo 48Khz non-compressé, SRS Circle Surrond 5.1, Dolby Digital 5.1 et DTS. Pour ceux qui sinterrogerait sur la nature du SRS Circle Surround, il sagit dun format qui permet dencoder un signal imitant le multi-canal 5.1 dans une source analogique stéréophonique. Ensuite, à laide dun décodeur SRS Circle Surround (suggéré) ou encore à laide de votre décodeur Dolby Surround/Digital vous pouvez profiter dun environnement sonore se rapprochant dun mixage multi-canal. Après avoir testé cette bande, nous pouvons affirmer que le résultat est potable, mais sans plus. Les mixages DTS ou Dolby Digital 5.1 sont hautement supérieurs en terme de présence, de profondeur, du positionnement des éléments sonores et même de la netteté du son. Précisions toutefois que la technologie SRS Circle Surround est généralement employée en télédiffusion, ce qui permet donc aux téléspectateurs de profiter dun semblant de mixage multi-canal.
Pour cette critique, nous avons choisi danalyser plus en détail le mixage DTS puisquil est le plus intéressant des quatre. La bande-son Dolby Digital 5.1 est toutefois très similaire à sa rivale DTS et constitue une alternative des plus valables pour les consommateurs qui ne possèdent pas de décodeur DTS. Le son est profond et dynamique. L'espace sonore, très immersif, apparaît fort bien exploité (voir même un peu trop). Les canaux dambiophonies sont sollicités pour reproduire la foule ainsi qu'un retour de son qui aurait manifestement profité dune plus grande subtilité. En effet, les enceintes arrières sont parfois si présentes quelles deviennent distrayantes. La fidélité sonore est irréprochable, chaque instrument (y compris la voix) profite d'une reproduction sonore nette et précise. Le mixage garde un bel équilibre entre le son des divers instrument et la voix pour le moins intense du chanteur. Les basses offrent une présence solide. Sa profondeur et son agressivité appuient efficacement les instruments. L'emploi du canal .1 (LFE) est quant à lui assez décevant, uniquement là pour appuyer le grosse caisse (Bass drum). Une utilisation plus soutenue, ne serait-ce que pour les effets pyrotechniques (qui, telles quelles, sont peu impressionnants), aurait été souhaitable.
Pour les segments documentaires, la présence et la profondeur diminuent évidemment de façon considérable. La prise de son bâclée se traduit par des voix étouffées et difficilement intelligibles. Les canaux arrières sont néanmoins sollicités pour reproduire très subtilement une trame-sonore qui donne du rythme à lensemble sans pour autant compromettre davantage la qualité exécrable des dialogues.
Suppléments/menus
Conclusion
Sans aucun doute, Godsmack : Changes sadresse aux fans purs et durs du groupe. Le montage qui alterne sans cesse entre des portions documentaires dun intérêt très moyen et les séquences de spectacles risque de lasser les amateurs plus modérés qui sont à la recherche dun spectacle plus classique. Techniquement, cette édition propose une qualité dimage dun très bon niveau durant les séquences de concert. Il en va de même pour les mixages sonores qui sont efficaces durant le spectacle. Au niveau des suppléments, il ny a qu'une banale galerie d'images à se mettre sous la dent.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,8/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2004-11-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2004-11-11
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.