Catwoman (format respecté)

Critique
Synopsis/présentation
Assassinée par ses patrons, une graphiste est ramenée à la vie par un chat. Désormais dotée de pouvoirs surhumains et dune agilité féline, la jeune femme entreprends de se venger auprès de ses meurtriers.
Pour votre information, voici réunis en quelques lignes les défauts les plus marquants de cet abominable film : le costume de Catwoman est risible à souhait, la réalisation est agitée et confuse, les chorégraphies des scènes de combat sont lourdaudes, la romance entre les deux protagoniste est mièvre au possible, les comédiens sont tous grotesques, les effets spéciaux sont complètement ratés et lintrigue tout autant que les dialogues sont dun insipide inégalé. Si malgré tout il vous prenait lenvie de regarder ce film, sachez quil est possible den tirer quelques rires tellement lensemble est pathétique.
Image
Le film nous est présenté dans le format respecté de 2.35:1 et ce, bien entendu, daprès un transfert 16:9. Il sagit dun moindre mal considérant lintérêt du film, mais la qualité de ce transfert laisse quelque peu à désirer.
Dans lensemble, la définition est très bonne mais natteint toutefois jamais lexcellence des plus récent transfert produits par la Warner. Les détails sont généralement représentés avec précisions mais les textures en arrières-plans manquant de nuances. Le rendu des couleurs nous est apparu correct, mais sans plus. Son plus grand défaut est sans aucun doute sa fluctuation récurrente de la saturation. Tantôt ternes, tantôt vives au point de fourmiller (chroma noise), le rendu des couleurs nest jamais constant. À tout le moins la restitution semble-t-elle correcte puisquon ne remarque aucun débordement chromatique. Le niveau des noirs nest jamais stable non plus. Il présente parfois des noirs très nets et profonds, tandis quen dautres occasions leur niveau dépasse de beaucoup les 7.5 IRE et leur confère ainsi une apparence grisâtre. Cela a évidemment un impact direct sur le contraste, qui lui aussi fluctue en fonction de la brillance. Limage oscille dont entre très contrastée et très molle. Les parties denses sont dune précision très moyenne et trahissent des dégradés qui bloquent régulièrement.
Heureusement, la partie numérique du transfert est irréprochable. La numérisation ne présente aucune perte, et la compression a été effectuée dans les règles de lart.
Son
Une bande-son anglaise et une autre française nous sont offertes, toutes deux sont au format Dolby Digital 5.1. Des sous-titres dans les deux mêmes langues ainsi quen espagnols sont également offerts.
Cette bande-son représente la seule véritable qualité de cette édition. La dynamique y est à couper le souffle, et le mixage ne manque aucunement de présence ni de profondeur. La spatialité très cohérente profite dun solide déploiement du champ-sonore. Tous les canaux sont mis à contribution pour créer un environnement énergique et immersif. La séparation des canaux est précise et subtile. Les canaux dambiophonie sont généreusement mis à contribution pour créer une ambiance étonnamment subtile (voir la scène de lhôpital) mais aussi pour en mettre plein les oreilles durant les scènes daction. À défaut davoir un semblant dimpact sur le plan visuel, les effets localisés aux enceintes arrières nen manquent certainement pas ! Les effets directionnels de canaux à canaux sont compétents et très efficaces.
Les dialogues, aussi insignifiants soient-ils, sont toujours naturels (au niveau de la sonorité et non pas au niveau du contenu ) et intelligibles. La trame-sonore, composée dun nombre exagérées de chansons hip-hop, est somme toute bien intégrée. La profondeur est au rendez-vous, et la fidélité est irréprochable. Seul bémol, son niveau est parfois en deçà de ce qui aurait été souhaitable dans les scènes daction. Les basses sont profondes et bien gérées, tandis que le canal .1 (LFE) manque de puissance et se fait entendre beaucoup trop sporadiquement.
Suppléments/menus
Conclusion
Au cas où vous ne lauriez toujours pas compris, Catwoman est un film de la pire espèce dont seul un isolement sur une île déserte pendant cinq ans pourrait justifier une écoute, et ce en dernier recours. Si toutefois la curiosité de jeter un coup dil sur un bon exemple de film raté vous prenait, il est à noter que le transfert est de qualité moyenne mais que le mixage sonore est très impressionnant. Quant aux suppléments, force est dadmettre que le documentaire de 30 minutes sur lhistorique du personnage de Catwoman est franchement intéressant (au contraire du documentaire making of de 15 minutes ).
Assassinée par ses patrons, une graphiste est ramenée à la vie par un chat. Désormais dotée de pouvoirs surhumains et dune agilité féline, la jeune femme entreprends de se venger auprès de ses meurtriers.
Pour votre information, voici réunis en quelques lignes les défauts les plus marquants de cet abominable film : le costume de Catwoman est risible à souhait, la réalisation est agitée et confuse, les chorégraphies des scènes de combat sont lourdaudes, la romance entre les deux protagoniste est mièvre au possible, les comédiens sont tous grotesques, les effets spéciaux sont complètement ratés et lintrigue tout autant que les dialogues sont dun insipide inégalé. Si malgré tout il vous prenait lenvie de regarder ce film, sachez quil est possible den tirer quelques rires tellement lensemble est pathétique.
Image
Le film nous est présenté dans le format respecté de 2.35:1 et ce, bien entendu, daprès un transfert 16:9. Il sagit dun moindre mal considérant lintérêt du film, mais la qualité de ce transfert laisse quelque peu à désirer.
Dans lensemble, la définition est très bonne mais natteint toutefois jamais lexcellence des plus récent transfert produits par la Warner. Les détails sont généralement représentés avec précisions mais les textures en arrières-plans manquant de nuances. Le rendu des couleurs nous est apparu correct, mais sans plus. Son plus grand défaut est sans aucun doute sa fluctuation récurrente de la saturation. Tantôt ternes, tantôt vives au point de fourmiller (chroma noise), le rendu des couleurs nest jamais constant. À tout le moins la restitution semble-t-elle correcte puisquon ne remarque aucun débordement chromatique. Le niveau des noirs nest jamais stable non plus. Il présente parfois des noirs très nets et profonds, tandis quen dautres occasions leur niveau dépasse de beaucoup les 7.5 IRE et leur confère ainsi une apparence grisâtre. Cela a évidemment un impact direct sur le contraste, qui lui aussi fluctue en fonction de la brillance. Limage oscille dont entre très contrastée et très molle. Les parties denses sont dune précision très moyenne et trahissent des dégradés qui bloquent régulièrement.
Heureusement, la partie numérique du transfert est irréprochable. La numérisation ne présente aucune perte, et la compression a été effectuée dans les règles de lart.
Son
Une bande-son anglaise et une autre française nous sont offertes, toutes deux sont au format Dolby Digital 5.1. Des sous-titres dans les deux mêmes langues ainsi quen espagnols sont également offerts.
Cette bande-son représente la seule véritable qualité de cette édition. La dynamique y est à couper le souffle, et le mixage ne manque aucunement de présence ni de profondeur. La spatialité très cohérente profite dun solide déploiement du champ-sonore. Tous les canaux sont mis à contribution pour créer un environnement énergique et immersif. La séparation des canaux est précise et subtile. Les canaux dambiophonie sont généreusement mis à contribution pour créer une ambiance étonnamment subtile (voir la scène de lhôpital) mais aussi pour en mettre plein les oreilles durant les scènes daction. À défaut davoir un semblant dimpact sur le plan visuel, les effets localisés aux enceintes arrières nen manquent certainement pas ! Les effets directionnels de canaux à canaux sont compétents et très efficaces.
Les dialogues, aussi insignifiants soient-ils, sont toujours naturels (au niveau de la sonorité et non pas au niveau du contenu ) et intelligibles. La trame-sonore, composée dun nombre exagérées de chansons hip-hop, est somme toute bien intégrée. La profondeur est au rendez-vous, et la fidélité est irréprochable. Seul bémol, son niveau est parfois en deçà de ce qui aurait été souhaitable dans les scènes daction. Les basses sont profondes et bien gérées, tandis que le canal .1 (LFE) manque de puissance et se fait entendre beaucoup trop sporadiquement.
Suppléments/menus
Conclusion
Au cas où vous ne lauriez toujours pas compris, Catwoman est un film de la pire espèce dont seul un isolement sur une île déserte pendant cinq ans pourrait justifier une écoute, et ce en dernier recours. Si toutefois la curiosité de jeter un coup dil sur un bon exemple de film raté vous prenait, il est à noter que le transfert est de qualité moyenne mais que le mixage sonore est très impressionnant. Quant aux suppléments, force est dadmettre que le documentaire de 30 minutes sur lhistorique du personnage de Catwoman est franchement intéressant (au contraire du documentaire making of de 15 minutes ).
Qualité vidéo:
3,1/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,0/5
Note finale:
3,2/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2005-01-26
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2005-01-26
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.