Garden State

Critique
Synopsis/présentation
Andrew Largeman est un jeune acteur dont la carrière tarde à prendre son envol. Ainsi, outre le rôle dun attardé dans une télé-série bidon, Andrew travaille également comme serveur dans un restaurant de Los Angeles. Tout ceci change avec le décès de sa mère, ce qui le pousse à retourner dans son New Jersey natal, où il na pas mis les pieds depuis près de neuf ans. Il en profite pour se réconcilier avec son père, responsable de son départ, et pour reprendre contacte avec ses amis denfance. Andrew fait également la rencontre de Sam (Natalie Portman), une fille totalement à lopposé de lui, mais dont il ne peut plus se passer.
Garden State a été écrit, réalisé et interprété par Zach Braff.
Image
Le film est présenté au format dimage original de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Petit film indépendant au budget limité, il ne fallait pas sattendre à des merveilles de ce transfert. Ceci dit, il ne sagit pas dun mauvais résultat non plus. Linterpositif utilisé naffiche que quelques rares parasites, mais ceux-ci demeurent discrets. Limage présente par contre des traces de fourmillements dans les arrière-plans. La définition générale est bonne, sans être excellente. Par conséquent, le niveau de détails sen voit affecter et tend à se perdre dans les plans densemble. Les textures sont correctement rendues. Les couleurs sont reproduites adéquatement, naffichant aucune sursaturation ou débordement. La palette nest pas aussi vive que celle de certains films, mais il sagit ici dun choix stylistique justifié et non dun problème du au transfert. Le niveau de noirs est correctement ajusté et les contrastes bien gérés. Les dégradés sont fluides et ne bloquent pratiquement jamais, le tout menant à des noirs profonds et purs.
Numériquement, les problèmes sont plutôt limités. Un léger halo causé par la suraccentuation des contours est parfois visible, ainsi que dautres problèmes de compression mineurs.
Le changement de couche survient entre le onzième et douzième chapitre, soit après environ 52 minutes et 12 secondes.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage espagnol se contente dune bande-son Dolby 2.0 Surround. Aucun doublage français nest disponible. Deux pistes de commentaires audio sont présentes: La première animée par lauteur/réalisateur/acteur Zach Braff et lactrice Natalie Portman, la seconde par Braff et dautres artisans du film (directeur photo, éditeur, ).
Comme plusieurs comédies romantiques, le mixage anglais met laccent sur les dialogues et, par conséquent, sur les canaux avant. Les enceintes arrières reproduisent quelques rares effets dambiance, mais ceux-ci sont tellement en retrait quon a peine à les déceler. Les effets localisés sont également quasiment absents. Par contre, lutilisation des canaux avants est impeccable. Les dialogues sont nets et intelligibles, avec strictement aucun problème de captation et les effets sonores nempiètent jamais sur les paroles des acteurs. Le film est reconnu pour lexcellence de sa trame sonore et celle-ci est reproduite correctement. La musique provient exclusivement des canaux avants, avec un léger effet décho dans les canaux arrières par moments. Les basses sont fidèlement rendues, et bien que les extrêmes graves ne soient pas très actives, elles supportent adéquatement le mixage en général.
Des sous-titres anglais, français (agréable surprise de la part de la Fox) et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Garden State amène un vent de fraîcheur sur un Hollywood toujours plus redondant. Le caractère générique du personnage principal assure de toucher un plus grand nombre de spectateurs. Ceux qui sattendent à un film qui prend le spectateur par la main en lui expliquant tout seront déçus, car nous devons souvent interprétés les silences dAndrew pour vraiment en déceler les sentiments.
Pour un film indépendant, le résultat technique est dans les normes, sans plus. Le rendu de l'image est correct, n'offrant rien de spécial. Le mixage est strictement fonctionnel. Les suppléments incluent deux pistes de commentaires audio, ainsi que des prises ratées, des scènes inédites et un documentaire.
Andrew Largeman est un jeune acteur dont la carrière tarde à prendre son envol. Ainsi, outre le rôle dun attardé dans une télé-série bidon, Andrew travaille également comme serveur dans un restaurant de Los Angeles. Tout ceci change avec le décès de sa mère, ce qui le pousse à retourner dans son New Jersey natal, où il na pas mis les pieds depuis près de neuf ans. Il en profite pour se réconcilier avec son père, responsable de son départ, et pour reprendre contacte avec ses amis denfance. Andrew fait également la rencontre de Sam (Natalie Portman), une fille totalement à lopposé de lui, mais dont il ne peut plus se passer.
Garden State a été écrit, réalisé et interprété par Zach Braff.
Image
Le film est présenté au format dimage original de 2.35:1 daprès un transfert 16:9.
Petit film indépendant au budget limité, il ne fallait pas sattendre à des merveilles de ce transfert. Ceci dit, il ne sagit pas dun mauvais résultat non plus. Linterpositif utilisé naffiche que quelques rares parasites, mais ceux-ci demeurent discrets. Limage présente par contre des traces de fourmillements dans les arrière-plans. La définition générale est bonne, sans être excellente. Par conséquent, le niveau de détails sen voit affecter et tend à se perdre dans les plans densemble. Les textures sont correctement rendues. Les couleurs sont reproduites adéquatement, naffichant aucune sursaturation ou débordement. La palette nest pas aussi vive que celle de certains films, mais il sagit ici dun choix stylistique justifié et non dun problème du au transfert. Le niveau de noirs est correctement ajusté et les contrastes bien gérés. Les dégradés sont fluides et ne bloquent pratiquement jamais, le tout menant à des noirs profonds et purs.
Numériquement, les problèmes sont plutôt limités. Un léger halo causé par la suraccentuation des contours est parfois visible, ainsi que dautres problèmes de compression mineurs.
Le changement de couche survient entre le onzième et douzième chapitre, soit après environ 52 minutes et 12 secondes.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby Digital 5.1, alors que le doublage espagnol se contente dune bande-son Dolby 2.0 Surround. Aucun doublage français nest disponible. Deux pistes de commentaires audio sont présentes: La première animée par lauteur/réalisateur/acteur Zach Braff et lactrice Natalie Portman, la seconde par Braff et dautres artisans du film (directeur photo, éditeur, ).
Comme plusieurs comédies romantiques, le mixage anglais met laccent sur les dialogues et, par conséquent, sur les canaux avant. Les enceintes arrières reproduisent quelques rares effets dambiance, mais ceux-ci sont tellement en retrait quon a peine à les déceler. Les effets localisés sont également quasiment absents. Par contre, lutilisation des canaux avants est impeccable. Les dialogues sont nets et intelligibles, avec strictement aucun problème de captation et les effets sonores nempiètent jamais sur les paroles des acteurs. Le film est reconnu pour lexcellence de sa trame sonore et celle-ci est reproduite correctement. La musique provient exclusivement des canaux avants, avec un léger effet décho dans les canaux arrières par moments. Les basses sont fidèlement rendues, et bien que les extrêmes graves ne soient pas très actives, elles supportent adéquatement le mixage en général.
Des sous-titres anglais, français (agréable surprise de la part de la Fox) et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Garden State amène un vent de fraîcheur sur un Hollywood toujours plus redondant. Le caractère générique du personnage principal assure de toucher un plus grand nombre de spectateurs. Ceux qui sattendent à un film qui prend le spectateur par la main en lui expliquant tout seront déçus, car nous devons souvent interprétés les silences dAndrew pour vraiment en déceler les sentiments.
Pour un film indépendant, le résultat technique est dans les normes, sans plus. Le rendu de l'image est correct, n'offrant rien de spécial. Le mixage est strictement fonctionnel. Les suppléments incluent deux pistes de commentaires audio, ainsi que des prises ratées, des scènes inédites et un documentaire.
Qualité vidéo:
3,4/5
Qualité audio:
3,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2005-01-12
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2005-01-12
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700