Resident Evil: Apocalypse (édition canadienne)

Critique
Synopsis/présentation
La carrière de Paul W.S. Anderson représente un véritable mystère. Exception faite du passable Event Horizon, Anderson na jusquici réalisé que des produits commerciaux. Pensez aux Mortal Kombat, Soldier, Resident Evil et Alien vs. Predator, et le portrait densemble est peu reluisant. Pis encore, il a réussi à transformer deux franchises prometteuses en véritable gâchis. Resident Evil fut sans aucun doute lun des jeux vidéos les plus marquants de son époque, et le vaste univers exploré de loriginal jusquà ses nombreuses suites représentait une immense source dinspiration pour quelconque cinéaste intéressé à ré-inventer le film de zombie. Anderson a ruiné ce potentiel en faisant de ladaptation cinématographique de Resident Evil (quil a écrite en plus de réaliser) un banal film daction qui na rien à voir avec lunivers du jeu vidéo. Quant à Alien vs Predator, disons simplement que le « cinéaste » a réussi à travestir lune des uvres les plus marquantes du cinéma de science-fiction (non, il ne sagit pas de Predator ). Lidée saugrenue de se faire affronter les deux monstres traînait depuis plus de dix ans dans les bureaux de la Fox et bon nombre de scénarios avaient déjà été écris avant que Anderson ne se mette de la partie. Pour une raison quon ignore, la Fox a donné le feu vert au script débile du réalisateur plutôt que de considérer les ouvrages franchement plus pertinents qui leur avaient déjà été soumis depuis une décennie. Le résultat est un insipide film de série-B qui a fait davantage frémir les amateurs du genre par son insolence envers la franchise Alien que par ses effets chocs risibles et télégraphiés. Et pourtant, malgré ces bides frustrants, quelquun quelque part finira toujours par financer aveuglément les projets de cet abominable blasphémateur.
Peu de temps après la parution de Resident Evil, Paul W.S. Anderson a rendu bien des fans du jeu vidéo heureux quand il a annoncé quil ne réaliserait pas la suite du film. La joie a cependant été de courte durée puisque peu de temps après, Anderson a déclaré quil agirait à titre de producteur et, pis encore, de scénariste. Dernière lueur despoir pour les fans, le réalisateur a promis que laction se rapprocherait des événements du jeu vidéo et même que lun des ses personnages fétiches, Jill Valentine, serait de la partie. Il sagissait, bien entendu, dun leurre
En surface, laction de Resident Evil : Apocalypse nest pas sans rappeler les événements du troisième jeu de la série, Nemesis. Mais force est de constater que les références sont mineures et prétextes à justifier les idées saugrenues dAnderson tout en répondant aux demandes des fans des jeux vidéos. Le nemesis lui-même, par exemple, ressemble davantage à un terminator masqué quau monstre du jeu vidéo. Quant à Jill Valentine, le scénariste en a fait une « pitoune » si arrogante et antipathique quon a peine à reconnaître la Jill du Resident Evil original. Il va sans dire quil ne sagit là que des moindres défauts de cette suite qui, il faut bien se rendre à lévidence, est encore pire que son prédécesseur. Les personnages sont dune vulgarité effarante, le scénario est bourré des pires clichés du genre, les scènes daction sont risibles et confuses et la mise en scène repose entièrement sur une multitude deffets chocs ratés...Décevant!
Image
Le film est présenté au format respecté de 2.35:1 et ce, daprès un transfert 16:9 de très grande qualité. Voilà à tout le moins un élément qui joue en la faveur du film
La définition générale est excellente, sinon irréprochable. Limage, toujours parfaitement nette, présente des détails et textures dune précision remarquable. Le rendu des couleurs est lui-aussi de haut niveau. La restitution est au point et le cercle chromatique ne révèle aucun débordement ni de dominante involontaire. Les gains tout comme les noirs sont purs et exempts de tout coloris. Les couleurs sont pleinement saturées, mais sans excès, et leur apparence est dans lensemble naturelle. Le contraste est bien ajusté et ne trahi aucune fluctuation. Seul petit bémol de ce transfert, le niveau des noirs descends un peu trop bas à loccasion. Il en résulte des noirs un peu trop écrasés qui ont tendances à bloquer légèrement les parties sombres. Les dégradés y manquent donc de finesse et de précision par moments. Le défaut est cependant très subtil et peu dérangeant.
La partie numérique du transfert est elle-aussi irréprochable. Nul défaut de compression nest à déplorer, et la numérisation est parfaitement au point. Nous navons remarqué aucune présence notable de sur-accentuation des contours.
Il est à noter quun transfert plein écran (recadré) est également disponible sur la même face que le transfert 16:9.
Son
Cette édition canadienne de Resident Evil : Apocalypse (distribuée par Alliance-Atlantis) offre deux bandes-son de format Dolby Digital 5.1 : lune en français et lautre en anglais. Lédition américaine (offerte par Columbia/TriStar), noffre quant à elle quun mixage anglais.
Ces deux mixages ne sont pas tout à fait à la hauteur du transfert vidéo. Certes, la carte du brouhaha spectaculaire est jouée à fond, mais le résultat manque cruellement de subtilité. Une chose est certaine, la dynamique est exploitée au maximum. À couper le souffle, celle-ci tire profit de toute la hauteur du spectre sonore. La profondeur et la présence sont elles-aussi de très bon niveau. Là où ça se gâte, cest en ce qui concerne la spatialité. Cette dernière, de toute évidence négligée, est aléatoire au possible. Ultimement, cest limmersion sonore qui en souffre et qui ne livre pas la marchandise. Ainsi donc, si le champ-sonore se déploie avec vigueur à travers toutes les enceintes, le positionnement des éléments sonores laisse à désirer. Non pas quil y ait un réel manque de précision à déplorer, mais le positionnement lui-même est maladroit et incohérent. On croirait presque que les artisans de ce mixage lait conçu sans regarder le film et sa mise en scène (faut-il les blâmer ?!). En ce sens, les canaux dambiophonies sont agressifs mais mal exploités. Les effets localisés sont gratuits et nappuient même pas nécessairement laction vue à lécran. Linterminable scène de léglise, par exemple, est particulièrement agaçante. Les transitions sonores sont elles-aussi négligés puisquelles collent mal à laction du film. Remarquez seulement la série de véhicules qui passent à toute allure dans les premières minutes du film, vous verrez à quel point la transition est rapide et agressive à comparé avec le déplacement des véhicules
Lintégration de la trame-sonore est très moyenne. Ni la fidélité, ni la profondeur ne sont remises en cause (au contraire), mais le niveau fluctue à des moments inopportuns. Heureusement (ou malheureusement, considérant leur ineptie !), les dialogues sont toujours parfaitement nets et intelligibles. Les basses sont profondes et bien gérées tout au long du film. Le canal .1 (LFE) se fait ressentir à la moindre occasion, même quand un homme à la voix rauque se met à parler. Imaginez quand un véhicule explose Gratuit et agaçant.
Suppléments/menus
Cette édition double-disque est bourrée de suppléments. Difficile de dire sil sagit dune bonne nouvelle considérant que ce film ne suscite aucune envie den connaître davantage sur sa production, mais une chose est certaine les curieux en auront pour leur argent.
Le premier disque de cette édition comprend trois pistes de commentaires audio. La première (qualifiée de commentaires des cinéastes) est animée par le réalisateur Alexander Witt et les producteurs Jeremy Bolt et Robert Kulzer. Les trois hommes partagent les faits saillants du tournage mais passent beaucoup trop de temps à complimenter le film et à se féliciter les uns les autres pour mériter votre attention. Une telle complaisance lasse rapidement.
La deuxième piste est animée par les comédiens Milla Jovovich, Oded Fehr et Sienna Guillory. Si vous avez déjà enduré la piste de commentaires du premier film dans laquelle apparaissait Jovovich, vous savez exactement de quoi il sera question dans cette piste : de rien. Véritable sotte, la comédienne semble incapable de formuler une idée pertinente ou cohérente. On croirait entendre une enfant de six ans. De lentendre cabotiner en compagnie de ses collègues qui semblent dépassés par tant dinepties pendant plus de 90 minutes est inhumain.
La troisième piste, animée par le producteur et scénariste Paul W.S. Anderson ainsi que par le producteur Jeremy Bolt, est peut-être la plus intéressante des trois pistes. Anderson parle beaucoup des jeux vidéo et des références de ces jeux dans le film, ce qui devrait intéresser les fans de la série. Bolt, quant à lui, ne fait que répéter bêtement ce quil disait dans la première piste.
Le reste des suppléments est localisé sur le deuxième disque. Vous retrouverez un documentaire de près de 50 minutes intitulé Game Over : Resident Evil Reanimated. Séparé en six chapitres, ce documentaire nous dresse un portrait densemble assez superficiel de la production du film. La plupart des étapes les plus importantes de la production nous sont expliquées (effets spéciaux, cascades, direction artistique, etc), mais la pertinence des informations divulguées est parfois douteuse. En fait, les propos sont beaucoup trop complaisants et se rapprochent de ces segments promotionnels si souvent offerts en DVD. Les artisans aiment bien vanter les mérites du film, ce qui, dans le cas présent, est dautant plus ridicule. Néanmoins, quelques scènes filmées en coulisses ainsi quune poignée de supports visuels tels que des scénarimages et autres dessins valent le coup dil.
En plus de ce documentaire, trois autres brefs documentaires sont offerts. Game Babes (11 mins) décrit les personnages de Jill Valentine et Alice. On ne fait quy vanter leurs prouesses et leur beauté (!). Sans intérêt
Symphony of Evil (8 mins) nest quun montage faisant la comparaison entre de multiples étapes dans la création deffets spéciaux. Il ny a aucune explication daucun intervenant.
Corporate Malfeasance (3 mins) résume les activités illicites de la compagnie fictive Umbrella Corp., pour ceux ou celles qui nauraient pas compris le film ou qui ne sont pas familier avec lunivers du jeu vidéo
Sensuit une série de 20 scènes coupées dont la durée totale cumulée est de 12 minutes. Aucune de ces scènes nest réellement intéressante et leur retrait est parfaitement justifié, cependant quelques unes, dont une fin alternative, représentent une belle curiosité.
Un bêtisier (bloopers) de 2 minutes est également offert en plus de quelques bandes-annonces et dune galerie de posters créés par des fans du film dans le cadre dun concours.
Il est à noter que tous les suppléments, y compris les pistes de commentaires, sont sous-titrés en français. Chapeau Alliance !
Conclusion
Difficile à croire dirons certains, mais Resident Evil : Apocalyspe est encore pire que son prédécesseur qui navait pourtant pas mis la barre bien haute. Même les spectateurs les moins difficiles qui ne cherchent quun bon divertissement risquent de sennuyer vite fait devant ce ramassis de clichés imbuvable. Techniquement, seul le mixage laisse à désirer tellement il nous a semblé bâclé. Sinon, le transfert est impeccable et les suppléments sont vraiment nombreux, ce qui est aussi surprenant que troublant considérant lintérêt du film.
La carrière de Paul W.S. Anderson représente un véritable mystère. Exception faite du passable Event Horizon, Anderson na jusquici réalisé que des produits commerciaux. Pensez aux Mortal Kombat, Soldier, Resident Evil et Alien vs. Predator, et le portrait densemble est peu reluisant. Pis encore, il a réussi à transformer deux franchises prometteuses en véritable gâchis. Resident Evil fut sans aucun doute lun des jeux vidéos les plus marquants de son époque, et le vaste univers exploré de loriginal jusquà ses nombreuses suites représentait une immense source dinspiration pour quelconque cinéaste intéressé à ré-inventer le film de zombie. Anderson a ruiné ce potentiel en faisant de ladaptation cinématographique de Resident Evil (quil a écrite en plus de réaliser) un banal film daction qui na rien à voir avec lunivers du jeu vidéo. Quant à Alien vs Predator, disons simplement que le « cinéaste » a réussi à travestir lune des uvres les plus marquantes du cinéma de science-fiction (non, il ne sagit pas de Predator ). Lidée saugrenue de se faire affronter les deux monstres traînait depuis plus de dix ans dans les bureaux de la Fox et bon nombre de scénarios avaient déjà été écris avant que Anderson ne se mette de la partie. Pour une raison quon ignore, la Fox a donné le feu vert au script débile du réalisateur plutôt que de considérer les ouvrages franchement plus pertinents qui leur avaient déjà été soumis depuis une décennie. Le résultat est un insipide film de série-B qui a fait davantage frémir les amateurs du genre par son insolence envers la franchise Alien que par ses effets chocs risibles et télégraphiés. Et pourtant, malgré ces bides frustrants, quelquun quelque part finira toujours par financer aveuglément les projets de cet abominable blasphémateur.
Peu de temps après la parution de Resident Evil, Paul W.S. Anderson a rendu bien des fans du jeu vidéo heureux quand il a annoncé quil ne réaliserait pas la suite du film. La joie a cependant été de courte durée puisque peu de temps après, Anderson a déclaré quil agirait à titre de producteur et, pis encore, de scénariste. Dernière lueur despoir pour les fans, le réalisateur a promis que laction se rapprocherait des événements du jeu vidéo et même que lun des ses personnages fétiches, Jill Valentine, serait de la partie. Il sagissait, bien entendu, dun leurre
En surface, laction de Resident Evil : Apocalypse nest pas sans rappeler les événements du troisième jeu de la série, Nemesis. Mais force est de constater que les références sont mineures et prétextes à justifier les idées saugrenues dAnderson tout en répondant aux demandes des fans des jeux vidéos. Le nemesis lui-même, par exemple, ressemble davantage à un terminator masqué quau monstre du jeu vidéo. Quant à Jill Valentine, le scénariste en a fait une « pitoune » si arrogante et antipathique quon a peine à reconnaître la Jill du Resident Evil original. Il va sans dire quil ne sagit là que des moindres défauts de cette suite qui, il faut bien se rendre à lévidence, est encore pire que son prédécesseur. Les personnages sont dune vulgarité effarante, le scénario est bourré des pires clichés du genre, les scènes daction sont risibles et confuses et la mise en scène repose entièrement sur une multitude deffets chocs ratés...Décevant!
Image
Le film est présenté au format respecté de 2.35:1 et ce, daprès un transfert 16:9 de très grande qualité. Voilà à tout le moins un élément qui joue en la faveur du film
La définition générale est excellente, sinon irréprochable. Limage, toujours parfaitement nette, présente des détails et textures dune précision remarquable. Le rendu des couleurs est lui-aussi de haut niveau. La restitution est au point et le cercle chromatique ne révèle aucun débordement ni de dominante involontaire. Les gains tout comme les noirs sont purs et exempts de tout coloris. Les couleurs sont pleinement saturées, mais sans excès, et leur apparence est dans lensemble naturelle. Le contraste est bien ajusté et ne trahi aucune fluctuation. Seul petit bémol de ce transfert, le niveau des noirs descends un peu trop bas à loccasion. Il en résulte des noirs un peu trop écrasés qui ont tendances à bloquer légèrement les parties sombres. Les dégradés y manquent donc de finesse et de précision par moments. Le défaut est cependant très subtil et peu dérangeant.
La partie numérique du transfert est elle-aussi irréprochable. Nul défaut de compression nest à déplorer, et la numérisation est parfaitement au point. Nous navons remarqué aucune présence notable de sur-accentuation des contours.
Il est à noter quun transfert plein écran (recadré) est également disponible sur la même face que le transfert 16:9.
Son
Cette édition canadienne de Resident Evil : Apocalypse (distribuée par Alliance-Atlantis) offre deux bandes-son de format Dolby Digital 5.1 : lune en français et lautre en anglais. Lédition américaine (offerte par Columbia/TriStar), noffre quant à elle quun mixage anglais.
Ces deux mixages ne sont pas tout à fait à la hauteur du transfert vidéo. Certes, la carte du brouhaha spectaculaire est jouée à fond, mais le résultat manque cruellement de subtilité. Une chose est certaine, la dynamique est exploitée au maximum. À couper le souffle, celle-ci tire profit de toute la hauteur du spectre sonore. La profondeur et la présence sont elles-aussi de très bon niveau. Là où ça se gâte, cest en ce qui concerne la spatialité. Cette dernière, de toute évidence négligée, est aléatoire au possible. Ultimement, cest limmersion sonore qui en souffre et qui ne livre pas la marchandise. Ainsi donc, si le champ-sonore se déploie avec vigueur à travers toutes les enceintes, le positionnement des éléments sonores laisse à désirer. Non pas quil y ait un réel manque de précision à déplorer, mais le positionnement lui-même est maladroit et incohérent. On croirait presque que les artisans de ce mixage lait conçu sans regarder le film et sa mise en scène (faut-il les blâmer ?!). En ce sens, les canaux dambiophonies sont agressifs mais mal exploités. Les effets localisés sont gratuits et nappuient même pas nécessairement laction vue à lécran. Linterminable scène de léglise, par exemple, est particulièrement agaçante. Les transitions sonores sont elles-aussi négligés puisquelles collent mal à laction du film. Remarquez seulement la série de véhicules qui passent à toute allure dans les premières minutes du film, vous verrez à quel point la transition est rapide et agressive à comparé avec le déplacement des véhicules
Lintégration de la trame-sonore est très moyenne. Ni la fidélité, ni la profondeur ne sont remises en cause (au contraire), mais le niveau fluctue à des moments inopportuns. Heureusement (ou malheureusement, considérant leur ineptie !), les dialogues sont toujours parfaitement nets et intelligibles. Les basses sont profondes et bien gérées tout au long du film. Le canal .1 (LFE) se fait ressentir à la moindre occasion, même quand un homme à la voix rauque se met à parler. Imaginez quand un véhicule explose Gratuit et agaçant.
Suppléments/menus
Cette édition double-disque est bourrée de suppléments. Difficile de dire sil sagit dune bonne nouvelle considérant que ce film ne suscite aucune envie den connaître davantage sur sa production, mais une chose est certaine les curieux en auront pour leur argent.
Le premier disque de cette édition comprend trois pistes de commentaires audio. La première (qualifiée de commentaires des cinéastes) est animée par le réalisateur Alexander Witt et les producteurs Jeremy Bolt et Robert Kulzer. Les trois hommes partagent les faits saillants du tournage mais passent beaucoup trop de temps à complimenter le film et à se féliciter les uns les autres pour mériter votre attention. Une telle complaisance lasse rapidement.
La deuxième piste est animée par les comédiens Milla Jovovich, Oded Fehr et Sienna Guillory. Si vous avez déjà enduré la piste de commentaires du premier film dans laquelle apparaissait Jovovich, vous savez exactement de quoi il sera question dans cette piste : de rien. Véritable sotte, la comédienne semble incapable de formuler une idée pertinente ou cohérente. On croirait entendre une enfant de six ans. De lentendre cabotiner en compagnie de ses collègues qui semblent dépassés par tant dinepties pendant plus de 90 minutes est inhumain.
La troisième piste, animée par le producteur et scénariste Paul W.S. Anderson ainsi que par le producteur Jeremy Bolt, est peut-être la plus intéressante des trois pistes. Anderson parle beaucoup des jeux vidéo et des références de ces jeux dans le film, ce qui devrait intéresser les fans de la série. Bolt, quant à lui, ne fait que répéter bêtement ce quil disait dans la première piste.
Le reste des suppléments est localisé sur le deuxième disque. Vous retrouverez un documentaire de près de 50 minutes intitulé Game Over : Resident Evil Reanimated. Séparé en six chapitres, ce documentaire nous dresse un portrait densemble assez superficiel de la production du film. La plupart des étapes les plus importantes de la production nous sont expliquées (effets spéciaux, cascades, direction artistique, etc), mais la pertinence des informations divulguées est parfois douteuse. En fait, les propos sont beaucoup trop complaisants et se rapprochent de ces segments promotionnels si souvent offerts en DVD. Les artisans aiment bien vanter les mérites du film, ce qui, dans le cas présent, est dautant plus ridicule. Néanmoins, quelques scènes filmées en coulisses ainsi quune poignée de supports visuels tels que des scénarimages et autres dessins valent le coup dil.
En plus de ce documentaire, trois autres brefs documentaires sont offerts. Game Babes (11 mins) décrit les personnages de Jill Valentine et Alice. On ne fait quy vanter leurs prouesses et leur beauté (!). Sans intérêt
Symphony of Evil (8 mins) nest quun montage faisant la comparaison entre de multiples étapes dans la création deffets spéciaux. Il ny a aucune explication daucun intervenant.
Corporate Malfeasance (3 mins) résume les activités illicites de la compagnie fictive Umbrella Corp., pour ceux ou celles qui nauraient pas compris le film ou qui ne sont pas familier avec lunivers du jeu vidéo
Sensuit une série de 20 scènes coupées dont la durée totale cumulée est de 12 minutes. Aucune de ces scènes nest réellement intéressante et leur retrait est parfaitement justifié, cependant quelques unes, dont une fin alternative, représentent une belle curiosité.
Un bêtisier (bloopers) de 2 minutes est également offert en plus de quelques bandes-annonces et dune galerie de posters créés par des fans du film dans le cadre dun concours.
Il est à noter que tous les suppléments, y compris les pistes de commentaires, sont sous-titrés en français. Chapeau Alliance !
Conclusion
Difficile à croire dirons certains, mais Resident Evil : Apocalyspe est encore pire que son prédécesseur qui navait pourtant pas mis la barre bien haute. Même les spectateurs les moins difficiles qui ne cherchent quun bon divertissement risquent de sennuyer vite fait devant ce ramassis de clichés imbuvable. Techniquement, seul le mixage laisse à désirer tellement il nous a semblé bâclé. Sinon, le transfert est impeccable et les suppléments sont vraiment nombreux, ce qui est aussi surprenant que troublant considérant lintérêt du film.
Qualité vidéo:
4,2/5
Qualité audio:
3,0/5
Suppléments:
3,4/5
Rapport qualité/prix:
3,6/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2005-02-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2005-02-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.