Unspeakable

Critique
Synopsis/présentation
Lexécution dun condamné à mort qui plaide son innocence coïncide avec larrivée dans la prison dun des plus redoutables tueurs en série jamais connus: Jesse Mowatt (Pavan Grover). Pour la psychologue Diana Purlow (Dina Meyer), il sagit ici dune excellente opportunité pour tester un nouvel instrument, une machine qui lit les influx nerveux du cerveau et qui permet de voir les souvenirs des gens aussi clairement quun film.
Dans lesprit de Mowatt, elle découvrivra des faits qui vont au-delà de la raison et de lentendement
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Linterpositif utilisé naffiche aucun parasite sous une forme ou une autre. La définition générale de limage est bonne, mais sans être optimale. Le niveau de détails demeure élevé et constant, permettant de déceler chaque subtilité de limage. Les textures sont également bien rendues, sans flous incontrôlés. La palette de couleurs du film, volontairement lugubre, est correctement reproduite, appuyant un rendu somme toute sombre et terne. Les couleurs demeurent suffisamment saturées et évitent tout débordement. Les tons de peau paraissent également naturels. Le niveau de noirs semble un peu élevé, mais il sagit ici dun choix artistique visant à amplifier latmosphère du film. Les contrastes sont pour leur part bien gérés. Les dégradés sont fluides et conservent un bon niveau de détails dans les parties sombres. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, les problèmes se limitent à quelques effets de miroitement, en particulier au début du film. Mis à part ceci, aucun défaut nest visible, pas même le moindre halo.
Le changement de couche survient après environ 70 minutes et 42 secondes.
Son
La seule bande-son offerte consiste en la version originale anglaise mixée au format Dolby Digital 5.1. Aucun doublage ou piste de commentaires audio nest inclus.
Les films dhorreur contemporains font un usage quasi systématique des possibilités de mixages multicanaux. Unspeakable n'échappe pas à la régle. La dynamique est bonne tandis que l'effet d'enveloppement que procure ce mixage est convaicant. Les canaux dambiophonie servent à la reproduction de sons dambiance, mais également pour de nombreux effets localisés bien choisis. Des transitions canaux à canaux sont parfois audibles. Le champ sonore avant est articulé, avec une stéréophonie bien définie. Les dialogues sont nets et intelligibles du début à la fin, sauf lorsque quelques rares problèmes de captation se font entendre. La trame sonore profite également des possibilités du 5.1 en se déployant de tous les canaux. Les basses sont solidemment rendues, alors que les extrêmes graves se font ressentir abondamment, surtout lors des moments où le suspence est à son comble.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec des vétérans comme Dennis Hopper et Lance Henriksen, on pouvait sattendre à un film offrant des performances à tout le moins correct. Malheureusement, les acteurs sont servit par un scénario qui manque d'étoffe où les personnages sont vides, caricaturales et sans nuances. Lhistoire noffre rien de biene nouveau non plus. Tout semble indiquer que lauteur, Pavan Grover, était plus préoccupé par son rôle dans le film que par son histoire.
Ceci dit, lédition offerte par la MGM se situe dans les normes du marché. Limage nest certes pas parfaite, mais tout de même impressionnante pour un film à petit budget. Le mixage sonore est également de bonne facture. Les suppléments ne sont aucunement informatifs et à peine divertissants. Une piste de commentaire audio animée par Pavan Grover nous aurait permit den apprendre plus sur sa première expérience hollywoodienne, mais cest une opportunité ratée.
Lexécution dun condamné à mort qui plaide son innocence coïncide avec larrivée dans la prison dun des plus redoutables tueurs en série jamais connus: Jesse Mowatt (Pavan Grover). Pour la psychologue Diana Purlow (Dina Meyer), il sagit ici dune excellente opportunité pour tester un nouvel instrument, une machine qui lit les influx nerveux du cerveau et qui permet de voir les souvenirs des gens aussi clairement quun film.
Dans lesprit de Mowatt, elle découvrivra des faits qui vont au-delà de la raison et de lentendement
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9.
Linterpositif utilisé naffiche aucun parasite sous une forme ou une autre. La définition générale de limage est bonne, mais sans être optimale. Le niveau de détails demeure élevé et constant, permettant de déceler chaque subtilité de limage. Les textures sont également bien rendues, sans flous incontrôlés. La palette de couleurs du film, volontairement lugubre, est correctement reproduite, appuyant un rendu somme toute sombre et terne. Les couleurs demeurent suffisamment saturées et évitent tout débordement. Les tons de peau paraissent également naturels. Le niveau de noirs semble un peu élevé, mais il sagit ici dun choix artistique visant à amplifier latmosphère du film. Les contrastes sont pour leur part bien gérés. Les dégradés sont fluides et conservent un bon niveau de détails dans les parties sombres. Les noirs sont profonds et purs.
Numériquement, les problèmes se limitent à quelques effets de miroitement, en particulier au début du film. Mis à part ceci, aucun défaut nest visible, pas même le moindre halo.
Le changement de couche survient après environ 70 minutes et 42 secondes.
Son
La seule bande-son offerte consiste en la version originale anglaise mixée au format Dolby Digital 5.1. Aucun doublage ou piste de commentaires audio nest inclus.
Les films dhorreur contemporains font un usage quasi systématique des possibilités de mixages multicanaux. Unspeakable n'échappe pas à la régle. La dynamique est bonne tandis que l'effet d'enveloppement que procure ce mixage est convaicant. Les canaux dambiophonie servent à la reproduction de sons dambiance, mais également pour de nombreux effets localisés bien choisis. Des transitions canaux à canaux sont parfois audibles. Le champ sonore avant est articulé, avec une stéréophonie bien définie. Les dialogues sont nets et intelligibles du début à la fin, sauf lorsque quelques rares problèmes de captation se font entendre. La trame sonore profite également des possibilités du 5.1 en se déployant de tous les canaux. Les basses sont solidemment rendues, alors que les extrêmes graves se font ressentir abondamment, surtout lors des moments où le suspence est à son comble.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Avec des vétérans comme Dennis Hopper et Lance Henriksen, on pouvait sattendre à un film offrant des performances à tout le moins correct. Malheureusement, les acteurs sont servit par un scénario qui manque d'étoffe où les personnages sont vides, caricaturales et sans nuances. Lhistoire noffre rien de biene nouveau non plus. Tout semble indiquer que lauteur, Pavan Grover, était plus préoccupé par son rôle dans le film que par son histoire.
Ceci dit, lédition offerte par la MGM se situe dans les normes du marché. Limage nest certes pas parfaite, mais tout de même impressionnante pour un film à petit budget. Le mixage sonore est également de bonne facture. Les suppléments ne sont aucunement informatifs et à peine divertissants. Une piste de commentaire audio animée par Pavan Grover nous aurait permit den apprendre plus sur sa première expérience hollywoodienne, mais cest une opportunité ratée.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,7/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,6/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-11-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-11-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700