Synopsis/présentation
À l’aube d’une assemblée politique à San Diego, une quantité importante de gaz mortel est volée et met en danger la vie de millions d’Américains. L’agent gouvernemental Steven Graves (Ben Gazzara) mène l’enquête, mais n’a que 15 heures pour mettre la main au collet du terroriste (E. G. Marshall)...

Ce téléfilm est une réalisation de Michael Crichton, mieux connu comme étant l’auteur des livres adaptés en succès Jurassic Park et The 13th Warrior. À son tour, Pursuit est basé sur le roman Binary, écrit par un certain John Lange, pseudonyme utilisé par Crichton.


Image
Produit directement pour la télévision, le film est présenté au format d’image respecté de 1.33:1 d’après un transfert 4:3 décevant.

L’interpositif utilisé affiche de nombreux défauts et tout semble indiquer qu’aucune restauration n’a été effectuée sur le matériel source. L’image montre de nombreux parasites, en particulier des points noirs et des égratignures, ainsi que d’étranges taches rougeâtres. Ces problèmes sont omniprésents et dérangent beaucoup. La définition générale de l’image est plutôt en retrait, avec de nombreux plans paraissant flous. Le niveau de détails s’en voit inévitablement affecter. Les textures manquent également de précision et de subtilité. Les couleurs trahissent aussi l’âge du matériel source, puisque la palette est reproduite avec un manque flagrant de saturation et de nombreuses fluctuations. Les tons de peaux paraissent trop pâles et délavés. Le niveau des noirs (brillance) est somme toute acceptable, mais le contraste est un peu faible. Les dégradés bloquent rapidement, sans nuances, alors que les noirs manquent définitivement de profondeur.

L’aspect numérique de ce transfert n’est pas sans défauts. Notons un fourmillent souvent visible, ainsi que des problèmes de crénelage. Aucun effet d'halo n’est notable.


Son
Une seule et unique bande sonore est incluse. Celle-ci consiste en la version originale anglaise au format Dolby 2.0 mono.

La bande sonore est limitée par le format. Dans ce cas-ci, tous les sons émanent des canaux avant gauche et droit, mais il s’agit du même son dans les deux enceintes (son monophonique). Ainsi, la spatialité n’est que très peu développée, jouant sur la profondeur du son plutôt que sur tout positionnement. Ceci étant dit, tout comme l’aspect visuel du film, cette bande-son a mal vieillit. Les dialogues sont nets et intelligibles pour la plupart des scènes, mais certains problèmes de captation rendent certaines répliques difficilement perceptible. Heureusement, les effets sonores n’interfèrent que très rarement avec les dialogues. La musique de Jerry Goldsmith est bien intégrée au mixage, ne masquant jamais les paroles des acteurs, mais est sans grand dynamisme. Les basses, sans être totalement absentes, sont plutôt discrètes.

Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.


Suppléments/menus







Conclusion
Ce film a permit de lancer la carrière de Michael Crichton à Hollywood. Bien que datant de 1972, l’histoire évoque une menace terroriste face aux États-Unis, un sujet qui toujours l'actualité et qui continue à alimenter les auteurs et scénaristes.

Même pour un téléfilm, l’édition DVD produit ici par la MGM n’est tout simplement pas à la hauteur. Les problèmes avec le matériel source n’ont pas été corrigés et l’image qui en résulte est très décevante. Le mixage sonore offre peu, mais vu l’âge du film, c’est tolérable. Aucun supplément ne complète cette édition.