Richard Pryor: Live in Concert

Critique
Synopsis/présentation
Ce nest certainement pas grâce à des films comme Superman III ou The Toy que lon peut juger du talent de comédien de Richard Pryor. Sa série télévisée, The Richard Pryor Show, le limitait également par la censure imposée par les producteurs.
Ce spectacle, tourné au Terrace Theater de Long Beach en Californie, nous présente un Richard Pryor libre, au sommet de son art. Tout y passe, dune simple marche en forêt à sa crise cardiaque. Irrévérencieux et parfois vulgaire... Mais voilà ce qui a fait la réputation de Pryor comme stand-up comique.
Image
Le spectacle est présenté au format dimage respecté de 1.33:1 daprès un transfert 4:3. Le résultat au final est très en-deça des normes du marché. Il est évident quaucune restauration na été effectuée.
La définition générale de limage est très faible, tous les plans paraissant doux, voir même flou. Le niveau de détails affiche un manque flagrant de précision. Les gros plans de Richard Pryor ne permettent même pas de déceler la moindre texture sur ses vêtements ou sur son visage. Les couleurs, fades et ternes, manquent de nuance. Le niveau de noirs nest pas problématique, mais le contraste lest. On note des surbrillances. Les dégradés bloquent rapidement, limitant sérieusement le niveau de détail dans les parties sombres, alors que les noirs sont profonds et purs.
Laspect numérique de ce transfert montre également des problèmes. Un effet fantôme dérange particulièrement, suivant chaque mouvement de Pryor. Son gilet rouge, par exemple, laisse une traînée clairement visible sur le fond noir de la scène.
Son
La seule bande sonore offerte consiste en un mixage Dolby 2.0 Stéréo anglais. Ce mixage aurait pu être mono quaucune différence naurait été remarquée.
Deux caractéristiques marquent cette bande-sonore. Le premier, les monologues de Pryor, sont en général nets et intelligibles. Par contre, quelques paroles sont masquées par les rires et applaudissements de la foule ou par des problèmes de captation. Étrangement, un manque flagrant de naturel dans la post-synchronisation est visible, alors que les paroles ne correspondent pas toujours au mouvement des lèvres de Pryor. Le deuxième élément consistant ce mixage, les applaudissements et bruits de la foule, empiète à quelques reprises sur les dialogues du comédien. Bien que peu détaillé, ce mixage ne laisse heureusement entendre aucune distorsion. Ceci étant dit, un minimum de restauration aurait grandement permis daméliorer le rendu sonore de cette prestation.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Richard Pryor a certainement marqué le monde de lhumour aux États-Unis. Les sujets tabous abordés et son niveau de langage ont servi de sources dinspirations pour plusieurs comédiens. On pense notamment à Dave Chapelle et Chris Rock.
Bien quil sagisse dun transfert datant de 1998 dune prestation de 1979, le résultat est tout simplement inacceptable. Le mixage sonore est fonctionnel, bien que lâge de lenregistrement se fait entendre. Aucun supplément digne de ce nom nest inclus, mis à part des notes biographiques.
Ce nest certainement pas grâce à des films comme Superman III ou The Toy que lon peut juger du talent de comédien de Richard Pryor. Sa série télévisée, The Richard Pryor Show, le limitait également par la censure imposée par les producteurs.
Ce spectacle, tourné au Terrace Theater de Long Beach en Californie, nous présente un Richard Pryor libre, au sommet de son art. Tout y passe, dune simple marche en forêt à sa crise cardiaque. Irrévérencieux et parfois vulgaire... Mais voilà ce qui a fait la réputation de Pryor comme stand-up comique.
Image
Le spectacle est présenté au format dimage respecté de 1.33:1 daprès un transfert 4:3. Le résultat au final est très en-deça des normes du marché. Il est évident quaucune restauration na été effectuée.
La définition générale de limage est très faible, tous les plans paraissant doux, voir même flou. Le niveau de détails affiche un manque flagrant de précision. Les gros plans de Richard Pryor ne permettent même pas de déceler la moindre texture sur ses vêtements ou sur son visage. Les couleurs, fades et ternes, manquent de nuance. Le niveau de noirs nest pas problématique, mais le contraste lest. On note des surbrillances. Les dégradés bloquent rapidement, limitant sérieusement le niveau de détail dans les parties sombres, alors que les noirs sont profonds et purs.
Laspect numérique de ce transfert montre également des problèmes. Un effet fantôme dérange particulièrement, suivant chaque mouvement de Pryor. Son gilet rouge, par exemple, laisse une traînée clairement visible sur le fond noir de la scène.
Son
La seule bande sonore offerte consiste en un mixage Dolby 2.0 Stéréo anglais. Ce mixage aurait pu être mono quaucune différence naurait été remarquée.
Deux caractéristiques marquent cette bande-sonore. Le premier, les monologues de Pryor, sont en général nets et intelligibles. Par contre, quelques paroles sont masquées par les rires et applaudissements de la foule ou par des problèmes de captation. Étrangement, un manque flagrant de naturel dans la post-synchronisation est visible, alors que les paroles ne correspondent pas toujours au mouvement des lèvres de Pryor. Le deuxième élément consistant ce mixage, les applaudissements et bruits de la foule, empiète à quelques reprises sur les dialogues du comédien. Bien que peu détaillé, ce mixage ne laisse heureusement entendre aucune distorsion. Ceci étant dit, un minimum de restauration aurait grandement permis daméliorer le rendu sonore de cette prestation.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Richard Pryor a certainement marqué le monde de lhumour aux États-Unis. Les sujets tabous abordés et son niveau de langage ont servi de sources dinspirations pour plusieurs comédiens. On pense notamment à Dave Chapelle et Chris Rock.
Bien quil sagisse dun transfert datant de 1998 dune prestation de 1979, le résultat est tout simplement inacceptable. Le mixage sonore est fonctionnel, bien que lâge de lenregistrement se fait entendre. Aucun supplément digne de ce nom nest inclus, mis à part des notes biographiques.
Qualité vidéo:
1,5/5
Qualité audio:
1,5/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
1,5/5
Note finale:
1,5/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-08-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-08-13
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700