National Lampoon Live: New Faces (Volume One) / Down & Dirty

Critique
Synopsis/présentation
La franchise National Lampoon c'est surtout fait connaître avec de nombreux films, d'Animal House (1978) à Pledge This (2005). Moins connu est le magazine National Lampoon, publié sur les campus américains durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Celui-ci offrait des textes rédigés par les grands comme John Hughes, Charlie Kaufman et autres. Maintenant, dans le but délargir sa clientèle, National Lampoon présente différents stand-up de comédiens peu connus. Deux titres sont maintenant disponibles.
Le premier titre, New Faces: Volume One, donne le microphone à Rob Cantrell, Bonnie McFarlane, Alonzo Bodden, Gary Gulman et Shang Forbes. Notons que quatre des ces comédiens ont participé à lémission de télé-réalité The Last Comic Standing. Le présentateur de cette soirée est Frank Caliendo de MadTV.
Le deuxième, intitulé Down & Dirty, nous présente Paula Bel, Craig Gass, Daniel Dugar, Joe Diaz et Brian Holtzman, avec comme animateur Rich Vos. Les blagues sexistes, racistes et stéréotypées abondent et sont des thèmes récurants pour ses comédiens, sans censure. Oreilles chastes s'abstenir...
Image
Les deux titres sont offerts au format dimage de 1.78:1 daprès des transferts 16:9.
Somme toute, il sagit de très bons transferts produits ici par Image Entertainment. Les deux spectacles, enregistrés dans un cabaret, ne profitent évidemment pas dun environnement aussi bien contrôlé quen studio, mais aucun problème majeur nest visible. Le matériel source utilisé ne présente aucun parasite quelconque. La définition de limage est bonne sans nécessairement atteindre des sommets. Les textures sont bien rendues, et ce, de façon naturelle. Le niveau de détail est adéquat, mais sans plus. Les couleurs sont correctement reproduites, malgré quelques moments où un léger débordement est visible. Les tons de peaux paraissent naturels. Le niveau de noirs est correctement ajusté, alors que le contraste ne cause aucun problème. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs
Côté numérique, rien de bien dérangeant. Quelques traces de compression sont visibles ça et là, mais jamais au point d'agacer.
Son
La seule bande sonore offerte est au format Dolby Digital 5.1 anglais et ceci pour les deux titres.
Le mixage va à l'extrême afin d'immerger le spectateur dans un espace sonore enveloppant, mais ultimement, cest un échec. Les dialogues émanent exclusivement de l'enceinte centrale avant, avec une excellente intelligibilité et aucun parasite sonore. Que le micro soit fixe sur son trépied ou dans la main dun comédien, aucun problème de captation de n'est audible. Les canaux avants de gauche et de droite ne sont que très peu utilisés, ce qui nuit à leffet de réalisme. Les canaux arrières présentent les enregistrements des rires de la foules. Ceux-ci sont intégrés avec un manque flagrant de subtilité et à un volume franchement trop élevé, ce qui tend à masquer, ultimement, les voix des comédiens. À vrai dire, certains rires ne correspondent pas tout à fait à lattitude des spectateurs face à certaines blagues, trahissant lutilisation de rires préenregistrés. Les basses sont bien rendues, bien que finalement anecdotiques. Les extrêmes graves sont tout simplement absentes.
Des sous-titres anglais sont disponibles (malgré labsence de menus). Ceux-ci sont non censurés et fidèles aux paroles, à une exception près (lors dune entrevue après la prestation de Joe Diaz).
Suppléments/menus
Conclusion
Les prestations sont d'un niveau inégal, ceci est tout de même prévisible sachant que ces comédiens en sont à leurs premières armes. Down & Dirty joue sur une note plus vulgaire, alors que New Faces traite de thèmes plus communs.
Techniquement, ses produits sont dans les normes du marché, sans plus ni moins. Limage ne montre aucun défaut important, mais le mixage parait ridiculement artificiel. Les suppléments sont peu nombreux et sans grand intérêt.
La franchise National Lampoon c'est surtout fait connaître avec de nombreux films, d'Animal House (1978) à Pledge This (2005). Moins connu est le magazine National Lampoon, publié sur les campus américains durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Celui-ci offrait des textes rédigés par les grands comme John Hughes, Charlie Kaufman et autres. Maintenant, dans le but délargir sa clientèle, National Lampoon présente différents stand-up de comédiens peu connus. Deux titres sont maintenant disponibles.
Le premier titre, New Faces: Volume One, donne le microphone à Rob Cantrell, Bonnie McFarlane, Alonzo Bodden, Gary Gulman et Shang Forbes. Notons que quatre des ces comédiens ont participé à lémission de télé-réalité The Last Comic Standing. Le présentateur de cette soirée est Frank Caliendo de MadTV.
Le deuxième, intitulé Down & Dirty, nous présente Paula Bel, Craig Gass, Daniel Dugar, Joe Diaz et Brian Holtzman, avec comme animateur Rich Vos. Les blagues sexistes, racistes et stéréotypées abondent et sont des thèmes récurants pour ses comédiens, sans censure. Oreilles chastes s'abstenir...
Image
Les deux titres sont offerts au format dimage de 1.78:1 daprès des transferts 16:9.
Somme toute, il sagit de très bons transferts produits ici par Image Entertainment. Les deux spectacles, enregistrés dans un cabaret, ne profitent évidemment pas dun environnement aussi bien contrôlé quen studio, mais aucun problème majeur nest visible. Le matériel source utilisé ne présente aucun parasite quelconque. La définition de limage est bonne sans nécessairement atteindre des sommets. Les textures sont bien rendues, et ce, de façon naturelle. Le niveau de détail est adéquat, mais sans plus. Les couleurs sont correctement reproduites, malgré quelques moments où un léger débordement est visible. Les tons de peaux paraissent naturels. Le niveau de noirs est correctement ajusté, alors que le contraste ne cause aucun problème. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs
Côté numérique, rien de bien dérangeant. Quelques traces de compression sont visibles ça et là, mais jamais au point d'agacer.
Son
La seule bande sonore offerte est au format Dolby Digital 5.1 anglais et ceci pour les deux titres.
Le mixage va à l'extrême afin d'immerger le spectateur dans un espace sonore enveloppant, mais ultimement, cest un échec. Les dialogues émanent exclusivement de l'enceinte centrale avant, avec une excellente intelligibilité et aucun parasite sonore. Que le micro soit fixe sur son trépied ou dans la main dun comédien, aucun problème de captation de n'est audible. Les canaux avants de gauche et de droite ne sont que très peu utilisés, ce qui nuit à leffet de réalisme. Les canaux arrières présentent les enregistrements des rires de la foules. Ceux-ci sont intégrés avec un manque flagrant de subtilité et à un volume franchement trop élevé, ce qui tend à masquer, ultimement, les voix des comédiens. À vrai dire, certains rires ne correspondent pas tout à fait à lattitude des spectateurs face à certaines blagues, trahissant lutilisation de rires préenregistrés. Les basses sont bien rendues, bien que finalement anecdotiques. Les extrêmes graves sont tout simplement absentes.
Des sous-titres anglais sont disponibles (malgré labsence de menus). Ceux-ci sont non censurés et fidèles aux paroles, à une exception près (lors dune entrevue après la prestation de Joe Diaz).
Suppléments/menus
Conclusion
Les prestations sont d'un niveau inégal, ceci est tout de même prévisible sachant que ces comédiens en sont à leurs premières armes. Down & Dirty joue sur une note plus vulgaire, alors que New Faces traite de thèmes plus communs.
Techniquement, ses produits sont dans les normes du marché, sans plus ni moins. Limage ne montre aucun défaut important, mais le mixage parait ridiculement artificiel. Les suppléments sont peu nombreux et sans grand intérêt.
Qualité vidéo:
3,7/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,6/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-09-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-09-14
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700