Synopsis/présentation
Avec l’approche de son bal de finissant, Matthew Kidman (Emile Hirsch) réalise qu’il n’a rien fait d’extravagant durant son secondaire. Déçu de lui-même, tout change avec l’arrivée d’une nouvelle voisine (Elisha Cuthbert) de qui il tombe amoureux. Celle-ci le force à faire des choses qu’il n’aurait jamais fait autrement. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où il apprend que sa copine est en réalité une ancienne actrice de films pornographiques. De là, tout son monde dérape: il perd sa copine, sa bourse d’études n’est plus assurée, un producteur le menace, …

Cette édition dite non censurée ajoute neuf minutes au montage original. Les ajouts se limitent à quelques séquences montrant des scènes de nudité et n’affectent en rien le développement de l’histoire.


Image
Deux produits sont mis en marché. La version censurée du film offre un transfert respecté et un recadré. Celle non censurée (critiquée ici) est présentée au format d’image respecté de 1.85:1 d’après un transfert 16:9.

L’interpositif utilisé ne montre aucun parasite, à l’instar de bien des transferts récents. La définition générale de l’image est excellente, offrant un niveau de détail élevé. Il est possible de distinguer tout les éléments de la direction artistique avec précison. Les textures sont superbement rendues, toutes avec finesse. Les couleurs commettent ici un sans fautes, demeurant riches, vives et pleinement saturées. Aucun débordement ou sur-saturation n’est visible. Les tons de peaux paraissent naturels et justes.
Le contraste parait étrangement sur-accentué. Ceci est visible lors de quelques scènes où la peau des comédiens parait littéralement délavée. Le niveau des noirs est correctement ajusté bien que certaines scènes semblent ne pas montrer tous le détail voulue dans les parties sombres. Les noirs sont profonds et purs.

Côté numérique, rien de véritablement problématique à déplorer. Quelques traces de compression (fourmillement, léger halo, …) sont visibles ça et là, mais rien de trop dérangeant.


Son
Trois bandes sonores sont offertes. La version originale anglaise est au format Dolby Digital 5.1, alors que les doublages français et espagnol se contentent d’un mixage Dolby Digital 2.0 Surround. Une piste de commentaires audio animée par le réalisateur Luke Greenfield est également disponible.

Typique des comédies, le mixage sonore de The Girl Next Door se contente d’être fonctionnel, avec seulement quelques moments plus dynamiques. Les canaux d’ambiophonie ne servent ici qu’à reproduire des sons d’ambiances et la trame sonore. Quelques effets localisés sont audibles, mais ceux-ci sont rares. Le champ sonore avant profite d’une stéréophonie bien articulée et de bonnes transitions canaux à canaux. Les dialogues sont nets et intelligibles, sans problèmes de captation. La trame sonore, riche en chansons pop, exploite à fond les possibilités du 5.1 tout en conservant une bonne fidélité. Les basses sont rendues adéquatement, sans grands éclats, comme on pouvait s’en attendre d’une comédie. Les extrêmes graves ne se font ressentir qu’à quelques reprises, mais le film ne demandait rien de plus.

Des sous-titres anglais et espagnols sont disponibles pour toute la durée du film, alors que d’autres français et espagnols ne traduisent que les écriteaux. De plus, des sous-titres informatifs (statistiques, secrets de tournage, …) peuvent également accompagner le film.


Suppléments/menus








Conclusion
Dans l’interminable lignée des films pour adolescents, d’American Pie à 40 Days and 40 Nights, en passant par Old School et Eurotrip, ce film se distingue en poussant les limites de la censure (nouvelle tendance hollywoodienne). Bien que la réalisation laisse à désirer, on peut quand même compter sur ce film pour nous offrir quelques rires.

Techniquement, rien à reprocher à cette édition DVD. L’image n’affiche aucun défaut d’importance et le mixage sonore est des plus typiques. Les suppléments (sur la seconde face de ce DVD-10) sont nombreux et ont comme seul but de divertir, rien de vraiment sérieux.