Two Lovers

Critique
Synopsis/présentation
Leonard est un jeune homme qui habite depuis peu chez ses parents. Ces derniers lui présente une jeune femme, Sandra, qui est la fille dun couple damis. Les deux découvrent quils ont des atomes crochus et quils se plaisent, ce qui réjouit naturellement les parents de chacun deux. Mais lorsque Leonard fait la rencontre de sa nouvelle voisine Michelle pour qui il séprend éperdument et passionnément, cela vient basculer les plans préétablis avec Sandra. Car Michelle est elle-même follement amoureuse dun autre homme marié et veut que sa relation Leonard reste purement amicale. Le jeune homme nentend cependant pas laisser tomber Michelle aussi facilement, ni encore moins Sandra avec qui il sengage de plus en plus
Image
Le film est disponible au format dimage respectée de 2.40:1) daprès un transfert 16:9.
Le transfert dimage est très bien. Le matériel source a été conservé dans un très bel état puisque nous apercevons un grain cinématographique agréable à lil. Les détails et les textures sont ainsi parfaitement reproduits. Le rendu des couleurs est aussi excellent. La photographie froide et sombre est parfaitement rendue grâce à des couleurs justes, précises et riches. Les tons de peaux sont constants et naturels. Le niveau de noirs est parfaitement géré évitant tout effet de surbrillance. Les dégradés sont aussi bien reproduits faisant preuve de fluidité et de précision et menant ainsi à délégantes parties sombres (qui sont tout de même très présentes dans le film). Des noirs faisant preuve de pureté et dintensité complètent ce très beau transfert.
Par contre, des signes de compression (fourmillement) sont souvent perceptibles. Rien de très agaçant sur un téléviseur normal, mais sur un écran HD, cela peut déranger.
Son
Trois bandes sons sont disponibles sur cette édition : deux au format Dolby Digital 5.1, la première en version originale anglaise et lautre en version française; et une au format Dolby Surround 2.0 en version anglaise.
Le mixage anglais 5.1 reproduit fidèlement lunivers sonore du film qui pourrait être caractérisé de très intimiste. Composée en très grande majorité par des dialogues, la bande son fait preuve dune présence convenue et dun dynamisme très approprié pour le genre de film présenté ici. Lenvironnement sonore est aussi exploité dans cette même direction, cest-à-dire que les ouvertures frontale et latérale expriment la très grande majorité des éléments sonores alors que les enceintes arrière agissent exclusivement ou presque à des fins dambiance. Cela apporte une certaine profondeur au mixage néanmoins. Par contre, les effets dambiophonie se veulent rares, mais très réussis. Les dialogues, élément prédominant de ce mixage, sont parfaitement et constamment intelligibles. La trame sonore très sobre est intégrée avec subtilité au mixage. Les basses fréquences grondent à quelques reprises seulement (quelques scènes extérieures ou encore durant la scène du bar) et servent exclusivement à mieux supporter les ambiances ou encore la trame sonore (dans le cas de la scène du bar). Inutile donc de mentionner que la sollicitation du canal dextrêmes graves est complètement anecdotique.
Des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Après avoir convaincu de son talent avec le genre policier dans We Own the Night, le réalisateur James Gray plonge ici au cur du drame intimiste prouvant ainsi sa versatilité, mais aussi sa grande sensibilité en tant que metteur en scène et son impeccable direction dacteur qui a permis à Joaquim Phoenix de faire de ce rôle un de ses plus mémorables en carrière. Malgré cela, Two Lovers est film pessimiste, certes, terrible, on nen doute point (le dénouement), habité dune douce mélancolie et dune puissance dramatique qui en font certainement un des drames conjugaux du cinéma américain les plus recommandables des dernières années.
Lédition techniquement dAlliance est ici techniquement en déca des normes auquel le studio nous a si souvent habitué. Rien de désastreux, bien entendu, mais le transfert vidéo aurait pu être perfectible dun point de vue numérique (les signes de compression). Par contre, le mixage 5.1 reproduit fidèlement et élégamment lunivers sonore intime et sobre du film. On accueillera aussi chaleureusement les suppléments, notamment la piste de commentaire audio du réalisateur James Gray ainsi que les quelques scènes supprimées qui, à défaut dêtre nécessaires, se laissent regarder avec un certain plaisir. Une belle édition, donc, malgré tout.
Leonard est un jeune homme qui habite depuis peu chez ses parents. Ces derniers lui présente une jeune femme, Sandra, qui est la fille dun couple damis. Les deux découvrent quils ont des atomes crochus et quils se plaisent, ce qui réjouit naturellement les parents de chacun deux. Mais lorsque Leonard fait la rencontre de sa nouvelle voisine Michelle pour qui il séprend éperdument et passionnément, cela vient basculer les plans préétablis avec Sandra. Car Michelle est elle-même follement amoureuse dun autre homme marié et veut que sa relation Leonard reste purement amicale. Le jeune homme nentend cependant pas laisser tomber Michelle aussi facilement, ni encore moins Sandra avec qui il sengage de plus en plus
Image
Le film est disponible au format dimage respectée de 2.40:1) daprès un transfert 16:9.
Le transfert dimage est très bien. Le matériel source a été conservé dans un très bel état puisque nous apercevons un grain cinématographique agréable à lil. Les détails et les textures sont ainsi parfaitement reproduits. Le rendu des couleurs est aussi excellent. La photographie froide et sombre est parfaitement rendue grâce à des couleurs justes, précises et riches. Les tons de peaux sont constants et naturels. Le niveau de noirs est parfaitement géré évitant tout effet de surbrillance. Les dégradés sont aussi bien reproduits faisant preuve de fluidité et de précision et menant ainsi à délégantes parties sombres (qui sont tout de même très présentes dans le film). Des noirs faisant preuve de pureté et dintensité complètent ce très beau transfert.
Par contre, des signes de compression (fourmillement) sont souvent perceptibles. Rien de très agaçant sur un téléviseur normal, mais sur un écran HD, cela peut déranger.
Son
Trois bandes sons sont disponibles sur cette édition : deux au format Dolby Digital 5.1, la première en version originale anglaise et lautre en version française; et une au format Dolby Surround 2.0 en version anglaise.
Le mixage anglais 5.1 reproduit fidèlement lunivers sonore du film qui pourrait être caractérisé de très intimiste. Composée en très grande majorité par des dialogues, la bande son fait preuve dune présence convenue et dun dynamisme très approprié pour le genre de film présenté ici. Lenvironnement sonore est aussi exploité dans cette même direction, cest-à-dire que les ouvertures frontale et latérale expriment la très grande majorité des éléments sonores alors que les enceintes arrière agissent exclusivement ou presque à des fins dambiance. Cela apporte une certaine profondeur au mixage néanmoins. Par contre, les effets dambiophonie se veulent rares, mais très réussis. Les dialogues, élément prédominant de ce mixage, sont parfaitement et constamment intelligibles. La trame sonore très sobre est intégrée avec subtilité au mixage. Les basses fréquences grondent à quelques reprises seulement (quelques scènes extérieures ou encore durant la scène du bar) et servent exclusivement à mieux supporter les ambiances ou encore la trame sonore (dans le cas de la scène du bar). Inutile donc de mentionner que la sollicitation du canal dextrêmes graves est complètement anecdotique.
Des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Après avoir convaincu de son talent avec le genre policier dans We Own the Night, le réalisateur James Gray plonge ici au cur du drame intimiste prouvant ainsi sa versatilité, mais aussi sa grande sensibilité en tant que metteur en scène et son impeccable direction dacteur qui a permis à Joaquim Phoenix de faire de ce rôle un de ses plus mémorables en carrière. Malgré cela, Two Lovers est film pessimiste, certes, terrible, on nen doute point (le dénouement), habité dune douce mélancolie et dune puissance dramatique qui en font certainement un des drames conjugaux du cinéma américain les plus recommandables des dernières années.
Lédition techniquement dAlliance est ici techniquement en déca des normes auquel le studio nous a si souvent habitué. Rien de désastreux, bien entendu, mais le transfert vidéo aurait pu être perfectible dun point de vue numérique (les signes de compression). Par contre, le mixage 5.1 reproduit fidèlement et élégamment lunivers sonore intime et sobre du film. On accueillera aussi chaleureusement les suppléments, notamment la piste de commentaire audio du réalisateur James Gray ainsi que les quelques scènes supprimées qui, à défaut dêtre nécessaires, se laissent regarder avec un certain plaisir. Une belle édition, donc, malgré tout.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,4/5
Note finale:
3,5/5
Auteur: Frédéric Bouchard
Date de publication: 2009-09-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30
Date de publication: 2009-09-10
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur LG 37LG30, Lecteur Blu-Ray Sony (BDPS350), Récepteur JVC TH-A30