Robocop 2

Critique
Synopsis/présentation
Après le succès du premier RoboCop de Paul Verhoeven, il ny avait aucun doute quune suite était à prévoir. Il aura donc fallu trois ans à Orion Pictures pour produire RoboCop 2, mais cette fois-ci sans la participation de Verhoeven.
Nous retrouvons donc RoboCop, le policier mi-homme mi-robot, dans un Détroit toujours plus violent et anarchique. Alors que les policiers sont en grève, seul RoboCop soccupe de faire respecter la loi. Mais après un piège qui la mis en morceaux, lOCP, son fabriquant, met tout en branle pour lui trouver une successeur. Malheureusement, ce dernier disjoncte est il en revient à RoboCop de larrêter.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un bon transfert 16:9.
Datant de 1990, on aurait pu possiblement sattendre à une image en mauvais état. Heureusement, ce nest pas le cas. Le matériel source utilisé pour ce transfert était en bon état, limitant lapparition de parasites à quelques rares scènes. La définition générale est bonne, offrant un niveau de détail élevé et des textures correctement reproduites. Le rendu des couleurs est d'un bon niveau et ne trahit en aucun temps lâge du film. Les couleurs sont pleinement saturées et aucun débordement nest notable. Le niveau des noirs est bien ajusté et le contraste est correctement géré, contrairement à dautres films de cette époque où on tend parfois à pousser un peu le contraste (surtout pour les éditions catalogues). Les parties sombres offrent des dégradés fluides, correctement détaillés, et les noirs sont dune bonne profondeur.
Aucun problème majeur relié à la numérisation n'a été noté.
Son
Pour le second opus de la série RoboCop, deux bandes sonores sont offertes. La première consiste en la version originale anglaise remixée au format Dolby Digital 5.1, alors que la seconde est un doublage français en Dolby 2.0 Surround.
Malgré les efforts effectués par la MGM, le remixage ne rend pas tout à fait justice au film. Le plus grand défaut de celui-ci est un manque de constance du mixage. Les premières trente minutes du film exploitent exclusivement les canaux avants, malgré toute l'action présentée à l'écran. Puis, d'un coup, le mixage prend vie. Les canaux dambiophonie offrent de nombreux effets sonores localisés et sons d'ambiance, particulièrement lors des (nombreuses) scènes daction. Le champ sonore avant profite d'un bon dynamisme et est relativement articulé.
Les dialogues sont nets et toujours intelligibles.
Les basses supportent correctement le mixage, mais ne sont pas aussi présentes quespéré. Cependant, les scènes daction tirent le plein potentiel des extrêmes-graves (LFE, canal .1).
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Paul Verhoeven a fait du premier RoboCop un succès par une fusion particulière de violence, d'une vision futuriste pessimiste et d'une satire sociale. Irvin Kershner, réalisateur du second film, a bien essayé de reprendre les thématiques du premier opus, mais sans le même succès.
Ce titre DVD est disponible individuellement ou avec le coffret RoboCop Trilogy. L'édition individuelle n'offre, en guise de supplément, qu'une simple bande-annonce. Techniquement, cette édition est d'un niveau correct.
Après le succès du premier RoboCop de Paul Verhoeven, il ny avait aucun doute quune suite était à prévoir. Il aura donc fallu trois ans à Orion Pictures pour produire RoboCop 2, mais cette fois-ci sans la participation de Verhoeven.
Nous retrouvons donc RoboCop, le policier mi-homme mi-robot, dans un Détroit toujours plus violent et anarchique. Alors que les policiers sont en grève, seul RoboCop soccupe de faire respecter la loi. Mais après un piège qui la mis en morceaux, lOCP, son fabriquant, met tout en branle pour lui trouver une successeur. Malheureusement, ce dernier disjoncte est il en revient à RoboCop de larrêter.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un bon transfert 16:9.
Datant de 1990, on aurait pu possiblement sattendre à une image en mauvais état. Heureusement, ce nest pas le cas. Le matériel source utilisé pour ce transfert était en bon état, limitant lapparition de parasites à quelques rares scènes. La définition générale est bonne, offrant un niveau de détail élevé et des textures correctement reproduites. Le rendu des couleurs est d'un bon niveau et ne trahit en aucun temps lâge du film. Les couleurs sont pleinement saturées et aucun débordement nest notable. Le niveau des noirs est bien ajusté et le contraste est correctement géré, contrairement à dautres films de cette époque où on tend parfois à pousser un peu le contraste (surtout pour les éditions catalogues). Les parties sombres offrent des dégradés fluides, correctement détaillés, et les noirs sont dune bonne profondeur.
Aucun problème majeur relié à la numérisation n'a été noté.
Son
Pour le second opus de la série RoboCop, deux bandes sonores sont offertes. La première consiste en la version originale anglaise remixée au format Dolby Digital 5.1, alors que la seconde est un doublage français en Dolby 2.0 Surround.
Malgré les efforts effectués par la MGM, le remixage ne rend pas tout à fait justice au film. Le plus grand défaut de celui-ci est un manque de constance du mixage. Les premières trente minutes du film exploitent exclusivement les canaux avants, malgré toute l'action présentée à l'écran. Puis, d'un coup, le mixage prend vie. Les canaux dambiophonie offrent de nombreux effets sonores localisés et sons d'ambiance, particulièrement lors des (nombreuses) scènes daction. Le champ sonore avant profite d'un bon dynamisme et est relativement articulé.
Les dialogues sont nets et toujours intelligibles.
Les basses supportent correctement le mixage, mais ne sont pas aussi présentes quespéré. Cependant, les scènes daction tirent le plein potentiel des extrêmes-graves (LFE, canal .1).
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Paul Verhoeven a fait du premier RoboCop un succès par une fusion particulière de violence, d'une vision futuriste pessimiste et d'une satire sociale. Irvin Kershner, réalisateur du second film, a bien essayé de reprendre les thématiques du premier opus, mais sans le même succès.
Ce titre DVD est disponible individuellement ou avec le coffret RoboCop Trilogy. L'édition individuelle n'offre, en guise de supplément, qu'une simple bande-annonce. Techniquement, cette édition est d'un niveau correct.
Qualité vidéo:
3,6/5
Qualité audio:
3,2/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-06-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-06-04
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700