Butterfly Effect, The

Critique
Synopsis/présentation
Traumatisé par un accident survenu dans son enfance, Evan Treborn (Ashton Kutcher) est demeuré hanté par les visions du passé jusquà ce quil découvre quil a lhabileté de remonter le temps et de modifier le cours de sa vie. Voulant corriger ses erreurs du passé, Evan apporte des changements qui nont malheureusement pas les résultats escomptés. À chaque fois, il se retrouve dans une situation désavantageuse quil tente de corriger par un nouveau retour en arrière. Si la situation tourne à son avantage, cest pour les gens quil aime que ça dégénère. Sa quête le mène donc à sinterroger sur la pertinence de ces modifications, mais surtout, jusquà où il devra aller pour que tout soit correct.
Selon la théorie de « Leffet papillon », la moindre altération à une situation aura des conséquences imprévisibles sur la suite des évènements. Par exemple, le choix dAshton Kutcher dans le rôle principal a eu comme conséquence dassurer le succès commercial du film, et ce, malgré un rôle plus dramatique que ce à quoi il est habitué. Deux suites ont été produites en 2006 et 2009, aucun nayant de véritable lien avec le premier opus.
Il est important de noter que cette édition Blu-ray de The Butterfly Effect est un produit exclusivement canadien (distribué par Alliance), cest-à-dire quil nest pas mis en vente aux États-Unis. Au moment décrire ces lignes, aucune édition américaine nest prévue de façon formelle.
Image
Le film est présenté dans sont format dimage respecté de 1.78:1 à résolution native de 1080p.
Produit directement à partir de la même source que lédition DVD, le transfert naffiche aucun défaut majeur en termes de propreté. Aucun parasite ou artéfact nest visible. La définition générale de limage est relativement bonne, mis à par quelques plans intérieurs qui paraissent légèrement plus doux. Le niveau de détail demeure élevé et les textures sont précises, permettant de déceler toute les subtilités de limage, allant des effets spéciaux aux maquillages. Les couleurs, occasionnellement stylisées, sont reproduites sans défauts majeurs, mis à part peut-être un léger manque de saturation qui, dans la situation actuelle, semble être volontaire (compte tenu de latmosphère de certaines scènes). Le niveau des noirs est impeccable et les contrastes sont bien gérés, ce qui met en valeur les nombreuses scènes se déroulant dans la pénombre ou dans lobscurité partielle. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs. Bien que la description précédente sapplique à la quasi-totalité du film, il faut noter que les scènes en « flashbacks » ne profitent pas des mêmes attributs. Pour des raisons artistiques, les couleurs y sont désaturées et le contraste est amplifié.
Numériquement, aucun défaut intrusif nest visible. Un léger halo à loccasion, mais rien de plus.
Son
La version originale anglaise du film est offerte dans les formats DTS-HD Master audio et Dolby Digital 5.1, alors que le doublage français est limité à ce deuxième format (Dolby Digital 5.1). Contrairement à lédition DVD parue précédemment, aucune piste de commentaire audio nest disponible.
Le mixage sonore sadapte en fonction de laction vue à lécran. Pour la plupart du film, le mixage se concentre sur les canaux avants, profitant dune stéréophonie bien articulé et de bonnes transitions latérales. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, même lorsque chuchotés. Cependant, cest véritablement lors des scènes plus actives que le mixage utilise pleinement le potentiel d'un mixahe 5.1. Lors des scènes de flashbacks par exemple, tous les canaux sont mis à contribution de façon à immerger le spectateur dans laction : des sons proviennent des canaux avants et se déplacent vers les arrières de façon à nous propulser dans les souvenirs de Evan, des effets déchos sont également perceptibles, On aurait souhaité un tel dynamisme pour toute la durée du film. La trame sonore est correctement intégrée au tout, sans se distinguer pour autant. Les basses supportent très bien le mixage en général, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent lors des scènes en flashbacks ou lorsque laction le justifie.
Étrangement, aucun sous-titre nest disponible. Peut-être Alliance nen avait-elle pas les droits.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Il est très inhabituel devoir un film américain mis en marché au Canada avant quil ne le soit au États-Unis. Or, cest le cas avec The Butterfly Effect (2004) en Blu-ray.
Par contre, même si limage et le son ne semble pas en souffrir, cette édition est de loin inférieure à lédition DVD sur un niveau: les suppléments. Absolument rien nest disponible sur lédition Blu-ray mise en marché par Alliance Vivafilm. Disparues sont les documentaires, la piste de commentaires audio et les fins alternatives. Même les sous-titres en été rayés de cette édition. Ainsi, pour résumer la situation, la nouvelle édition noffre rien de plus quune meilleure résolution dimage et un mixage plus performant. Est-ce que le consommateur y gagne vraiment au change ? À vous de décider.
Traumatisé par un accident survenu dans son enfance, Evan Treborn (Ashton Kutcher) est demeuré hanté par les visions du passé jusquà ce quil découvre quil a lhabileté de remonter le temps et de modifier le cours de sa vie. Voulant corriger ses erreurs du passé, Evan apporte des changements qui nont malheureusement pas les résultats escomptés. À chaque fois, il se retrouve dans une situation désavantageuse quil tente de corriger par un nouveau retour en arrière. Si la situation tourne à son avantage, cest pour les gens quil aime que ça dégénère. Sa quête le mène donc à sinterroger sur la pertinence de ces modifications, mais surtout, jusquà où il devra aller pour que tout soit correct.
Selon la théorie de « Leffet papillon », la moindre altération à une situation aura des conséquences imprévisibles sur la suite des évènements. Par exemple, le choix dAshton Kutcher dans le rôle principal a eu comme conséquence dassurer le succès commercial du film, et ce, malgré un rôle plus dramatique que ce à quoi il est habitué. Deux suites ont été produites en 2006 et 2009, aucun nayant de véritable lien avec le premier opus.
Il est important de noter que cette édition Blu-ray de The Butterfly Effect est un produit exclusivement canadien (distribué par Alliance), cest-à-dire quil nest pas mis en vente aux États-Unis. Au moment décrire ces lignes, aucune édition américaine nest prévue de façon formelle.
Image
Le film est présenté dans sont format dimage respecté de 1.78:1 à résolution native de 1080p.
Produit directement à partir de la même source que lédition DVD, le transfert naffiche aucun défaut majeur en termes de propreté. Aucun parasite ou artéfact nest visible. La définition générale de limage est relativement bonne, mis à par quelques plans intérieurs qui paraissent légèrement plus doux. Le niveau de détail demeure élevé et les textures sont précises, permettant de déceler toute les subtilités de limage, allant des effets spéciaux aux maquillages. Les couleurs, occasionnellement stylisées, sont reproduites sans défauts majeurs, mis à part peut-être un léger manque de saturation qui, dans la situation actuelle, semble être volontaire (compte tenu de latmosphère de certaines scènes). Le niveau des noirs est impeccable et les contrastes sont bien gérés, ce qui met en valeur les nombreuses scènes se déroulant dans la pénombre ou dans lobscurité partielle. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et purs. Bien que la description précédente sapplique à la quasi-totalité du film, il faut noter que les scènes en « flashbacks » ne profitent pas des mêmes attributs. Pour des raisons artistiques, les couleurs y sont désaturées et le contraste est amplifié.
Numériquement, aucun défaut intrusif nest visible. Un léger halo à loccasion, mais rien de plus.
Son
La version originale anglaise du film est offerte dans les formats DTS-HD Master audio et Dolby Digital 5.1, alors que le doublage français est limité à ce deuxième format (Dolby Digital 5.1). Contrairement à lédition DVD parue précédemment, aucune piste de commentaire audio nest disponible.
Le mixage sonore sadapte en fonction de laction vue à lécran. Pour la plupart du film, le mixage se concentre sur les canaux avants, profitant dune stéréophonie bien articulé et de bonnes transitions latérales. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, même lorsque chuchotés. Cependant, cest véritablement lors des scènes plus actives que le mixage utilise pleinement le potentiel d'un mixahe 5.1. Lors des scènes de flashbacks par exemple, tous les canaux sont mis à contribution de façon à immerger le spectateur dans laction : des sons proviennent des canaux avants et se déplacent vers les arrières de façon à nous propulser dans les souvenirs de Evan, des effets déchos sont également perceptibles, On aurait souhaité un tel dynamisme pour toute la durée du film. La trame sonore est correctement intégrée au tout, sans se distinguer pour autant. Les basses supportent très bien le mixage en général, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent lors des scènes en flashbacks ou lorsque laction le justifie.
Étrangement, aucun sous-titre nest disponible. Peut-être Alliance nen avait-elle pas les droits.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Il est très inhabituel devoir un film américain mis en marché au Canada avant quil ne le soit au États-Unis. Or, cest le cas avec The Butterfly Effect (2004) en Blu-ray.
Par contre, même si limage et le son ne semble pas en souffrir, cette édition est de loin inférieure à lédition DVD sur un niveau: les suppléments. Absolument rien nest disponible sur lédition Blu-ray mise en marché par Alliance Vivafilm. Disparues sont les documentaires, la piste de commentaires audio et les fins alternatives. Même les sous-titres en été rayés de cette édition. Ainsi, pour résumer la situation, la nouvelle édition noffre rien de plus quune meilleure résolution dimage et un mixage plus performant. Est-ce que le consommateur y gagne vraiment au change ? À vous de décider.
Qualité vidéo:
4,3/5
Qualité audio:
4,0/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,9/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2009-04-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2009-04-16
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3