Days of Thunder

Critique
Synopsis/présentation
Quand un jeune pilote téméraire nommé Cole Trickle (Tom Cruise) perd son volant en Formule Indy, il se tourne vers le Nascar. Bien quun homme daffaires (Randy Quaid) décide de le mettre à lessai pour relancer son écurie, le chef déquipe (Robert Duvall) le considère trop jeune et inexpérimenté. Cependant, la volonté de Cole na pas dégale et il fait tout en son pouvoir pour apprendre les subtilités du métier. En gagnant de lexpérience et des points au classement, il développe une rivalité avec le meneur, Rowdy Burns (Michael Rooker). Cette rivalité devient si intense, quelle pourrait lui coûter sa vie.
Produit par le duo Don Simpson/Jerry Bruckheimer, Days of Thunder brille par un patriotisme éxacerbé et sa glorification d'un des passe-temps préféré des américains. La trame sonore de Hans Zimmer est évidemment fidèle à sa réputation. Collaborateur régulier de Bruckheimer, Tony Scott assure ici la réalisation et réussit même à rendre intéressant un sport qui ne fait que tourner en rond...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 à une résolution native de 1080p.
Dans les dix-neuf ans qui se sont écoulés depuis la parution en salle de Days of Thunder, les procédés de numérisation et de restauration ont évolué de façon à corriger les effets du passage du temps. Comment se fait-il alors que pour un film de cette envergure, limage ne soit pas mieux rendue? Dès les premiers instants du film, limage est parsemée de points noirs et dégratignures. Ceux-ci sont particulièrement évidents sur le fond uni dun magnifique levé de soleil. Bien que ces défauts semblent diminuer au courant du film, un grain demeure visible, voire même dérangeant. La définition générale de limage est très inégale dune scène à lautre. Certes, certains plans offrent un flou artistique, mais limage offre parfois une douceur difficile à expliquer. Considérant lincroyable quantité dinformation que peut offrir un peloton de voiture de Nascar (numéros, commanditaires, couleurs, logos, ), le spectateur doit souvent se contenter dun niveau de détails décevant et un manque flagrant de précision. La palette est relativement bien reproduite, mais là encore, le transfert semble inégal. Les couleurs vives et pures des voitures de Nascar sont affichées dans toute leur splendeur, mais ces attributs disparaissent dès que les personnages se transportent à lintérieur, où les couleurs paraissent ternes. Les dégradés ont la fâcheuse tendance à bloquer prématurément, ce qui réduit inévitablement le niveau de détails dans les parties sombres. Finalement, les noirs souffrent souvent dun manque de profondeur et dune pureté douteuse.
Nous aimerions dire que laspect numérique du transfert est impeccable, mais tel nest pas le cas. Outre un halo visible à loccasion, dautres traces de compression viennent entacher limage. Le tout donne au film une apparence artificielle.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby 5.1 TrueHD, alors que les doublages français et espagnol sont du type Dolby Digital 5.1 standard. Aucune piste de commentaires audio naccompagne le film.
Alors que le transfert vidéo déçoit beaucoup, le mixage sonore est de meilleure facture, bien quil ne satisfasse pas complètement aux attentes. Lenvironnement sonore est relativement bien exploité, mais le dynamisme est parfois remis en doute. Avec un film daction comme celui-ci, on sattend à ce que les bruits de voitures se déploient de toutes les enceintes. Certes, quelques scènes laissent entendre des effets sonores depuis les canaux arrière, mias ils manquent de précisions. Le champ sonore avant est grandement mis à contribution, avec une stéréophonie parfois bien exploitée. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, sans problèmes de captation ou de numérisation. Mêmes les paroles échangées par micro demeurent parfaitement audibles. La très dynamique trame sonore de Hans Zimmer profite à fond du mixage 5.1 en se faisant entendre de tous les canaux. Règle générale, sa musique a souvent le dessus sur les effets sonores, mais ne tend pas à empiéter sur les dialogues. Nul besoin de dire que les séquences de course, lors desquelles les bruits de moteur se marient avec la trame sonore de Zimmer, peuvent devenir particulièrement tapageuses. Les basses se doivent dêtre à la hauteur du mixage, mais les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont souvent mis à contribution, ne serait-ce que pour le ronronnement des moteurs.
Des sous-titres anglais, français, espagnols et portugais sont disponibles.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Après le succès de Top Gun (1986), on aurait pu croire que le succès de Days of Thunder était assuré. Malheureusement, les gens ont rapidement compris quil sagissait en réalité du même film ! Effectivement, remplaçons les avions de chasse de Top Gun pour des voitures de Nascar et vous obtenez Days of Thunder: Mêmes producteurs, réalisateur, acteur principal, La cinématographie et la structure du scénario sont également très ressemblantes (le sous-estimé gagne, lennemi devient ami, une romance tumultueuse, ).
Avec la visibilité quobtient Tom Cruise à lheure actuelle, il est surprenant que Paramount nait pas pris les mesures nécessaires pour mettre sur le marché une édition Blu-ray digne de ce nom. Limage est franchement décevante, alors que pratiquement aucune restauration ne semble avoir été faite. Le mixage est correct, satisfaisant minimalement aux attentes pour ce type de film. Au point de vue des suppléments en fait, du supplément: une bande-annonce.
Quand un jeune pilote téméraire nommé Cole Trickle (Tom Cruise) perd son volant en Formule Indy, il se tourne vers le Nascar. Bien quun homme daffaires (Randy Quaid) décide de le mettre à lessai pour relancer son écurie, le chef déquipe (Robert Duvall) le considère trop jeune et inexpérimenté. Cependant, la volonté de Cole na pas dégale et il fait tout en son pouvoir pour apprendre les subtilités du métier. En gagnant de lexpérience et des points au classement, il développe une rivalité avec le meneur, Rowdy Burns (Michael Rooker). Cette rivalité devient si intense, quelle pourrait lui coûter sa vie.
Produit par le duo Don Simpson/Jerry Bruckheimer, Days of Thunder brille par un patriotisme éxacerbé et sa glorification d'un des passe-temps préféré des américains. La trame sonore de Hans Zimmer est évidemment fidèle à sa réputation. Collaborateur régulier de Bruckheimer, Tony Scott assure ici la réalisation et réussit même à rendre intéressant un sport qui ne fait que tourner en rond...
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 2.35:1 à une résolution native de 1080p.
Dans les dix-neuf ans qui se sont écoulés depuis la parution en salle de Days of Thunder, les procédés de numérisation et de restauration ont évolué de façon à corriger les effets du passage du temps. Comment se fait-il alors que pour un film de cette envergure, limage ne soit pas mieux rendue? Dès les premiers instants du film, limage est parsemée de points noirs et dégratignures. Ceux-ci sont particulièrement évidents sur le fond uni dun magnifique levé de soleil. Bien que ces défauts semblent diminuer au courant du film, un grain demeure visible, voire même dérangeant. La définition générale de limage est très inégale dune scène à lautre. Certes, certains plans offrent un flou artistique, mais limage offre parfois une douceur difficile à expliquer. Considérant lincroyable quantité dinformation que peut offrir un peloton de voiture de Nascar (numéros, commanditaires, couleurs, logos, ), le spectateur doit souvent se contenter dun niveau de détails décevant et un manque flagrant de précision. La palette est relativement bien reproduite, mais là encore, le transfert semble inégal. Les couleurs vives et pures des voitures de Nascar sont affichées dans toute leur splendeur, mais ces attributs disparaissent dès que les personnages se transportent à lintérieur, où les couleurs paraissent ternes. Les dégradés ont la fâcheuse tendance à bloquer prématurément, ce qui réduit inévitablement le niveau de détails dans les parties sombres. Finalement, les noirs souffrent souvent dun manque de profondeur et dune pureté douteuse.
Nous aimerions dire que laspect numérique du transfert est impeccable, mais tel nest pas le cas. Outre un halo visible à loccasion, dautres traces de compression viennent entacher limage. Le tout donne au film une apparence artificielle.
Son
La version originale anglaise est offerte au format Dolby 5.1 TrueHD, alors que les doublages français et espagnol sont du type Dolby Digital 5.1 standard. Aucune piste de commentaires audio naccompagne le film.
Alors que le transfert vidéo déçoit beaucoup, le mixage sonore est de meilleure facture, bien quil ne satisfasse pas complètement aux attentes. Lenvironnement sonore est relativement bien exploité, mais le dynamisme est parfois remis en doute. Avec un film daction comme celui-ci, on sattend à ce que les bruits de voitures se déploient de toutes les enceintes. Certes, quelques scènes laissent entendre des effets sonores depuis les canaux arrière, mias ils manquent de précisions. Le champ sonore avant est grandement mis à contribution, avec une stéréophonie parfois bien exploitée. Les dialogues sont toujours nets et intelligibles, sans problèmes de captation ou de numérisation. Mêmes les paroles échangées par micro demeurent parfaitement audibles. La très dynamique trame sonore de Hans Zimmer profite à fond du mixage 5.1 en se faisant entendre de tous les canaux. Règle générale, sa musique a souvent le dessus sur les effets sonores, mais ne tend pas à empiéter sur les dialogues. Nul besoin de dire que les séquences de course, lors desquelles les bruits de moteur se marient avec la trame sonore de Zimmer, peuvent devenir particulièrement tapageuses. Les basses se doivent dêtre à la hauteur du mixage, mais les extrêmes graves (LFE, canal .1) sont souvent mis à contribution, ne serait-ce que pour le ronronnement des moteurs.
Des sous-titres anglais, français, espagnols et portugais sont disponibles.
Suppléments/menus
-
Conclusion
Après le succès de Top Gun (1986), on aurait pu croire que le succès de Days of Thunder était assuré. Malheureusement, les gens ont rapidement compris quil sagissait en réalité du même film ! Effectivement, remplaçons les avions de chasse de Top Gun pour des voitures de Nascar et vous obtenez Days of Thunder: Mêmes producteurs, réalisateur, acteur principal, La cinématographie et la structure du scénario sont également très ressemblantes (le sous-estimé gagne, lennemi devient ami, une romance tumultueuse, ).
Avec la visibilité quobtient Tom Cruise à lheure actuelle, il est surprenant que Paramount nait pas pris les mesures nécessaires pour mettre sur le marché une édition Blu-ray digne de ce nom. Limage est franchement décevante, alors que pratiquement aucune restauration ne semble avoir été faite. Le mixage est correct, satisfaisant minimalement aux attentes pour ce type de film. Au point de vue des suppléments en fait, du supplément: une bande-annonce.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,9/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,8/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2009-01-27
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2009-01-27
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3