Dragon Lord

Critique
Synopsis/présentation
La popularité de Jackie Chan a certainement varié au fil des ans. Malgré le succès des deux Rush Hour et de Shanghai Noon (et sa suite, Shanghai Knights), les fanatiques de ses cascades ont accueilli plutôt froidement The Tuxedo et The Medallion. Peut-être était-il temps pour le public américain de retrouver le Jackie de la première époque...
Pour Dragon Lord (1982), Jackie Chan a assumé les rôles dauteur, réalisateur et interprète. Il est donc en plein contrôle de sa création. Lhistoire na rien de véritablement original, Jackie devant encore une fois empêcher des méchants de voler des antiquités chinoises. Cependant, dans ce film, les arts martiaux ne sont pas uniquement employés lors des scènes de combats, mais également pour des sports, les rendant spectaculaires. Nous avons donc droit à un Jackie Chan jeune et au sommet de son art.
Image
Le film est présenté au format d'image respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 plutôt décevant.
Linterpositif utilisé laisse paraître l'âge du film. De nombreux parasites entachent l'image, principalement des points blancs et des égratignures. Cela devient rapidement agaçant et dérangeant. La définition générale de limage ne vaut guère mieux, paraissant souvent trop douce. Le rendu des textures et le niveau de détails sen voient conséquemment affecté. Autre signe trahissant l'utilisation d'un matériel source plutôt veillot: le rendu des couleurs. Ces dernières semblent délavés, ternes et n'ont pas toutes la brillance voulues. Les tons de peau perdent également de leur naturel. Le niveau de noir est correctement ajusté, mais le contraste semble un peu trop bas, ce qui nuit à la dynamique de l'image. Les noirs nont pas toute la profondeur espérée, alors que les dégradés tendent à bloquer rapidement.
Côté numérique, on semble avoir limité les dégâts. Avec une seule bande-son et aucun supplément, les traces de compression sont peu visibles.
Son
La seule et unique bande sonore disponible consiste en un doublage anglais particulièrement raté. Celui-ci est offert au format Dolby Digital 5.1.
Pour un film daction, le résultat final est loin dêtre impressionnant. Le mixage manque définitivement de dynamisme et de spatialité. À lexception des cris de la foule lors de deux scènes du film, les canaux dambiophonie se manifestent très rarement. Le champ sonore avant est peu articulé, avec seulement quelques rares transitions gauche/droite pour y donner vie. Les dialogues manquent définitivement de naturel. Le doublage en est un des plus ratés et la post-synchronisation (ADR) laisse à désirer. Du côté positif par contre, notons que les dialogues demeurent toujours nets et intelligibles. Ce mixage ne met pas en valeur les basses, ce qui est normalement une force pour ce type de film. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) ne supportent pas le mixage autant que souhaité. Les effets sonores sont plutôt mal intégrés et peu convaincants.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
L'édition offerte ici est des plus décevantes. Limage laisse paraître lâge du matériel source, avec tous les défauts qui en découlent. La bande-son originale nest même pas incluse. Au lieu de ça, nous devons endurer un mauvais doublage et un mixage sans vie. Aucun supplément ne complète cette édition. Bien qu'il s'agisse d'un titre catalogue, cette réalisation méritait mieux.
La popularité de Jackie Chan a certainement varié au fil des ans. Malgré le succès des deux Rush Hour et de Shanghai Noon (et sa suite, Shanghai Knights), les fanatiques de ses cascades ont accueilli plutôt froidement The Tuxedo et The Medallion. Peut-être était-il temps pour le public américain de retrouver le Jackie de la première époque...
Pour Dragon Lord (1982), Jackie Chan a assumé les rôles dauteur, réalisateur et interprète. Il est donc en plein contrôle de sa création. Lhistoire na rien de véritablement original, Jackie devant encore une fois empêcher des méchants de voler des antiquités chinoises. Cependant, dans ce film, les arts martiaux ne sont pas uniquement employés lors des scènes de combats, mais également pour des sports, les rendant spectaculaires. Nous avons donc droit à un Jackie Chan jeune et au sommet de son art.
Image
Le film est présenté au format d'image respecté de 2.35:1 daprès un transfert 16:9 plutôt décevant.
Linterpositif utilisé laisse paraître l'âge du film. De nombreux parasites entachent l'image, principalement des points blancs et des égratignures. Cela devient rapidement agaçant et dérangeant. La définition générale de limage ne vaut guère mieux, paraissant souvent trop douce. Le rendu des textures et le niveau de détails sen voient conséquemment affecté. Autre signe trahissant l'utilisation d'un matériel source plutôt veillot: le rendu des couleurs. Ces dernières semblent délavés, ternes et n'ont pas toutes la brillance voulues. Les tons de peau perdent également de leur naturel. Le niveau de noir est correctement ajusté, mais le contraste semble un peu trop bas, ce qui nuit à la dynamique de l'image. Les noirs nont pas toute la profondeur espérée, alors que les dégradés tendent à bloquer rapidement.
Côté numérique, on semble avoir limité les dégâts. Avec une seule bande-son et aucun supplément, les traces de compression sont peu visibles.
Son
La seule et unique bande sonore disponible consiste en un doublage anglais particulièrement raté. Celui-ci est offert au format Dolby Digital 5.1.
Pour un film daction, le résultat final est loin dêtre impressionnant. Le mixage manque définitivement de dynamisme et de spatialité. À lexception des cris de la foule lors de deux scènes du film, les canaux dambiophonie se manifestent très rarement. Le champ sonore avant est peu articulé, avec seulement quelques rares transitions gauche/droite pour y donner vie. Les dialogues manquent définitivement de naturel. Le doublage en est un des plus ratés et la post-synchronisation (ADR) laisse à désirer. Du côté positif par contre, notons que les dialogues demeurent toujours nets et intelligibles. Ce mixage ne met pas en valeur les basses, ce qui est normalement une force pour ce type de film. Les extrêmes graves (LFE, canal .1) ne supportent pas le mixage autant que souhaité. Les effets sonores sont plutôt mal intégrés et peu convaincants.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
L'édition offerte ici est des plus décevantes. Limage laisse paraître lâge du matériel source, avec tous les défauts qui en découlent. La bande-son originale nest même pas incluse. Au lieu de ça, nous devons endurer un mauvais doublage et un mixage sans vie. Aucun supplément ne complète cette édition. Bien qu'il s'agisse d'un titre catalogue, cette réalisation méritait mieux.
Qualité vidéo:
3,0/5
Qualité audio:
3,4/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,1/5
Note finale:
3,2/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-05-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-05-21
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700