ER (The Complete Second Season)

Critique
Synopsis/présentation
Très peu de série télévisée peuvent se vanter davoir franchis le cap des dix ans dexistence. Dans le cas de ER, lexploit est dautant plus impressionnant que rien ne laisse présager une fin imminente. En fait, après une décennie dexistence, la série sest méritée un tel soutient de lauditoire que jamais ER nest descendue sous la barre des cinq séries les plus écoutées aux États-Unis. Et ce, même si les remaniements et les rotations de comédiens ont été si nombreux que la majorité des comédiens de la première saison ne sont plus là. Pour être plus précis, seul lacteur Noah Wyle est resté fidèle à la série durant toutes ces années. Ce dernier avoue dailleurs être toujours attaché à la série pour une simple question dargent puisquil reçoit à lui seul le salaire combiné de tous les comédiens des premières saison ! Lactrice Sherry Stringfield, lune des tête daffiche de la série à sa première saison, est encore aujourdhui de la distribution mais elle avait quittée la production en 1996 pour finalement se faire convaincre dy revenir en 2001. Il faut dire que dans son cas, le saut au cinéma ne fut pas particulièrement réussi
Autre signe du succès incontestable de ER, la série a établie un record à la dernière cérémonie des Emmy (les prix récompensant les artisans de la télévision) en récoltant sa 108e nomination en carrière ! Du lot, la production a amassé un total de 21 récompenses, dont le prix très convoité de meilleure série dramatique. Vu le gage de succès de ER durant toutes ces années, les producteurs de la série nont certainement pas intérêt à voir la série disparaître des ondes. Dautant plus quaujourdhui, la Warner et NBC (deux des principaux producteurs) perdent déjà leur succès le plus assuré à la télévision, la sitcom Friends (qui est dailleurs apparu sur les écrans en même temps que ER). De toute façon, il faut admettre quen dix ans dexistence la série ER a réussi à se renouveler de façon étonnante. Il y eut bien quelques redondances dans les intrigues, mais dans lensemble les auteurs ont admirablement bien réussis à faire évoluer leur personnage et les enjeux dramatiques. Pour ces raisons, personne ne se plaindra de la longévité assez unique de la série. Espérons toutefois que les producteurs sauront retirer la série des ondes avant une inévitable déchéance...
La deuxième saison de ER, dont la parution en format DVD fait lobjet de cette critique, marquait une belle évolution par rapport à la première. Les comédiens semblent de toute évidence beaucoup plus à laise avec la difficulté de l'environnement médical( par exemple des dialogues qui sont bourrés de termes médicaux et techniques) ainsi quau rythme frénétique de la mise en scène. Leur personnage ont également été étoffés, de façon à nous les rendre plus sympathique, plus humains. Pour ce faire, la série sortait plus souvent du cadre hospitalier pour nous montrer les personnages dans leur milieu de vie, auprès de leur famille. Les artisans de la série ont réussis à faire de ER non seulement un drame médical, mais un drame tout court. Parmi les bons moments de cette deuxième saison, notons au passages les remarquables épisodes Hell and High Water et The Healers.
Image
À linstar du coffret DVD réunissant la première saison de ER, tous les épisodes de cette deuxième saison nous sont offerts auformat de 1.78:1 et daprès un transfert 16:9. On se souviendra que de 1994 à 2000, la série fut télédiffusée dans un format plein cadre de 1.33:1. Cependant, dès la première saison tous les épisodes furent tournées en considération dun format panoramique de 1.78:1. Le format dimage offert avec cette édition respecte donc les intentions des réalisateurs aux moments des tournages.
Le transfert de cette deuxième saison est très similaire à celui de la première saison. La qualité générale de limage est très bonne et surpasse aisément ce quon avait pu voir lors de la diffusion originale. De bon niveau, la définition nous offre des détails et des textures généralement subtils et précis. Limage est pratiquement toujours nette, exception faite de quelques plans qui présentent un léger manque de piqué. Létalonnement des couleurs est très réussi. Le spectre chromatique est respecté avec précision tandis que la saturation est adéquate et constante dun épisode à lautre. Les couleurs, y compris les teintes de peau, ont une apparence naturelle et ne souffrent daucun débordement. Le niveau des noirs semble légèrement au-dessus des 7.5 IRE, ce qui leur donne un aspect un peu fade qui manque de profondeur. De toute évidence, les contrastes ont été sur-accentuées pour donner plus d'impact à l'image. Il en résulte des parties denses qui bloquent parfois un peu trop rapidement. Les dégradés y sont néanmoins acceptables, sans être particulièrement précis.
Le matériel source employé pour le transfert était dans un état potable, mais sans plus. Les anomalies y sont mineures mais relativement nombreuses. Ainsi, les égratignures, points blancs et tâches ne sont pas rares. La partie numérique est cependant sans faille et ne trahi aucun défaut de compression. La sur-accentuation des contours est minime, et ce même pour les plus capricieux qui la remarque au premier coup dil.
Son
À nouveau, la Warner a jugé suffisant doffrir uniquement le mixage original anglais (Dolby 2.0 Stéréo) avec cette édition. Considérant le contenu de lémission et le vigueur de la mise en scène, un re-mixage multi-canal aurait été des plus apprécié.
Si les contraintes dun mixage stéréophonique sont évidentes à lécoute de cette bande-son, il faut bien admettre que la qualité du mixage est franchement supérieur à la moyenne des productions télévisuelle. Le montage sonore démontre un savoir faire indéniable, qui fut dailleurs récompensé à maintes reprises aux Emmy Awards. La dynamique est peut-être limitée, mais le mixage démontre une présence et une profondeur très impressionnante dans les circonstances. Le champ-sonore se déploie évidemment depuis les enceintes avants uniquement, mais il a le mérite de tirer le maximum de celles-ci. La spatialité est somme toute réussie grâce à un positionnement précis et une intégration efficace des éléments sonores. Les transitions stéréophoniques sont fluides et crédibles. La trame-sonore, reproduite avec fidélité, ne manque pas de profondeur non plus. Le principal élément de ce mixage, les dialogues, sont toujours naturels et, surtout, intelligibles (qualité essentielle considérant la complexité du jargon médical). Les basses son plutôt élémentaires et manquent de profondeur, mais leur sollicitation est toujours justifiée.
À noter que des sous-titres anglais, français et espagnols sont également disponibles.
Suppléments/menus
En considérant quun disque entier est consacré aux suppléments, on se serait attendu à bien plus que deux brefs documentaires et quelques scènes inédites.
Commençons par les scènes inédites. Au nombre de 15 et totalisant près de 14 minutes de métrage, ces scènes sont dun intérêt très limité et leur retrait est justifié. Notons au passage quelques bons gags qui en amuseront quelques uns. La présentation de ces scènes est simple mais efficace : avant chacune delle, un inter-titre indique le nom de la scène et lépisode auquel elle appartenait. En plus de ces nombreuses scènes coupées, cette édition propose un bêtisier (bloopers) de 2 minutes assez amusant.
Le premier documentaire, intitulé ER Specialists Anatomy of an Episode (9 min) retrace la production de lépisode primé aux Emmy Hell and High Water. Lactrice Gloria Reuben ainsi que quelques artisans de la série ayant travaillé sur cet épisode nous expliquent lintérêt de celui-ci, sa distinction par rapport au restant de la saison ainsi que les multiples défis rencontrés pendant le tournage. Ce segment est en réalité très intéressant mais sa courte durée est insuffisante pour que le sujet soit élaboré plus en profondeur.
Le second documentaire est intitulé On Call - The Life of an ER Director (11 mins). Pratiquement tous les réalisateurs ayant travaillé sur la deuxième saison sont réunis pour partager leurs expériences de tournage ainsi que les difficultés rencontrées sur un plateau comme celui de ER. Les propos des intervenants sont généralement intéressants et pertinents et valent certainement la peine dêtre écoutés, dautant plus quils résument assez bien les propos tenus dans les 2 pistes de commentaires audio lesquelles sont offertes pour deux épisodes différents. La première est disponible sur le premier épisode de la saison, Welcome Home Carter et la deuxième pour lépisode The Healers. Les deux pistes sont animées par la réalisatrice Mimi Leder, lactrice Laura Innes et le monteur Randy Morgan. Les trois intervenants ont été enregistrés simultanément, ce qui rend ces pistes vivantes et stimulantes. Tous les trois sont des orateurs articulés qui expliquent en détail la production des deux épisodes en question. Les animateurs complètent chacun les informations des uns et des autres au besoin, résultant en des pistes riches en informations.
Ce qui est dommage est que malgré la présence de trois individus pour enregistrer ces pistes, les silences sont nombreux et longs
Conclusion
Les amateurs de la série ER qui possèdent déjà la première saison en DVD ne voudront sûrement pas passer à côté de cette deuxième saison. Surtout quen terme de contenu, cette deuxième saison est certainement supérieure à la première.
Techniquement, cette édition présente les mêmes qualités (et défauts) que le coffret précédent. La qualité dimage est plutôt bonne et surpasse celle de la télédiffusion originale, tandis que le mixage sonore est très efficace pour un mixage stéréophonique. On déplore toutefois labsence dun re-mixage multi-canal Pour la saison 3 peut-être ? Quant aux suppléments, ils narrivent malheureusement pas à la cheville de ceux offert avec la première saison, mais quelques informations valables nous sont néanmoins dévoilées. Un bon achat pour les amateurs de la série.
Très peu de série télévisée peuvent se vanter davoir franchis le cap des dix ans dexistence. Dans le cas de ER, lexploit est dautant plus impressionnant que rien ne laisse présager une fin imminente. En fait, après une décennie dexistence, la série sest méritée un tel soutient de lauditoire que jamais ER nest descendue sous la barre des cinq séries les plus écoutées aux États-Unis. Et ce, même si les remaniements et les rotations de comédiens ont été si nombreux que la majorité des comédiens de la première saison ne sont plus là. Pour être plus précis, seul lacteur Noah Wyle est resté fidèle à la série durant toutes ces années. Ce dernier avoue dailleurs être toujours attaché à la série pour une simple question dargent puisquil reçoit à lui seul le salaire combiné de tous les comédiens des premières saison ! Lactrice Sherry Stringfield, lune des tête daffiche de la série à sa première saison, est encore aujourdhui de la distribution mais elle avait quittée la production en 1996 pour finalement se faire convaincre dy revenir en 2001. Il faut dire que dans son cas, le saut au cinéma ne fut pas particulièrement réussi
Autre signe du succès incontestable de ER, la série a établie un record à la dernière cérémonie des Emmy (les prix récompensant les artisans de la télévision) en récoltant sa 108e nomination en carrière ! Du lot, la production a amassé un total de 21 récompenses, dont le prix très convoité de meilleure série dramatique. Vu le gage de succès de ER durant toutes ces années, les producteurs de la série nont certainement pas intérêt à voir la série disparaître des ondes. Dautant plus quaujourdhui, la Warner et NBC (deux des principaux producteurs) perdent déjà leur succès le plus assuré à la télévision, la sitcom Friends (qui est dailleurs apparu sur les écrans en même temps que ER). De toute façon, il faut admettre quen dix ans dexistence la série ER a réussi à se renouveler de façon étonnante. Il y eut bien quelques redondances dans les intrigues, mais dans lensemble les auteurs ont admirablement bien réussis à faire évoluer leur personnage et les enjeux dramatiques. Pour ces raisons, personne ne se plaindra de la longévité assez unique de la série. Espérons toutefois que les producteurs sauront retirer la série des ondes avant une inévitable déchéance...
La deuxième saison de ER, dont la parution en format DVD fait lobjet de cette critique, marquait une belle évolution par rapport à la première. Les comédiens semblent de toute évidence beaucoup plus à laise avec la difficulté de l'environnement médical( par exemple des dialogues qui sont bourrés de termes médicaux et techniques) ainsi quau rythme frénétique de la mise en scène. Leur personnage ont également été étoffés, de façon à nous les rendre plus sympathique, plus humains. Pour ce faire, la série sortait plus souvent du cadre hospitalier pour nous montrer les personnages dans leur milieu de vie, auprès de leur famille. Les artisans de la série ont réussis à faire de ER non seulement un drame médical, mais un drame tout court. Parmi les bons moments de cette deuxième saison, notons au passages les remarquables épisodes Hell and High Water et The Healers.
Image
À linstar du coffret DVD réunissant la première saison de ER, tous les épisodes de cette deuxième saison nous sont offerts auformat de 1.78:1 et daprès un transfert 16:9. On se souviendra que de 1994 à 2000, la série fut télédiffusée dans un format plein cadre de 1.33:1. Cependant, dès la première saison tous les épisodes furent tournées en considération dun format panoramique de 1.78:1. Le format dimage offert avec cette édition respecte donc les intentions des réalisateurs aux moments des tournages.
Le transfert de cette deuxième saison est très similaire à celui de la première saison. La qualité générale de limage est très bonne et surpasse aisément ce quon avait pu voir lors de la diffusion originale. De bon niveau, la définition nous offre des détails et des textures généralement subtils et précis. Limage est pratiquement toujours nette, exception faite de quelques plans qui présentent un léger manque de piqué. Létalonnement des couleurs est très réussi. Le spectre chromatique est respecté avec précision tandis que la saturation est adéquate et constante dun épisode à lautre. Les couleurs, y compris les teintes de peau, ont une apparence naturelle et ne souffrent daucun débordement. Le niveau des noirs semble légèrement au-dessus des 7.5 IRE, ce qui leur donne un aspect un peu fade qui manque de profondeur. De toute évidence, les contrastes ont été sur-accentuées pour donner plus d'impact à l'image. Il en résulte des parties denses qui bloquent parfois un peu trop rapidement. Les dégradés y sont néanmoins acceptables, sans être particulièrement précis.
Le matériel source employé pour le transfert était dans un état potable, mais sans plus. Les anomalies y sont mineures mais relativement nombreuses. Ainsi, les égratignures, points blancs et tâches ne sont pas rares. La partie numérique est cependant sans faille et ne trahi aucun défaut de compression. La sur-accentuation des contours est minime, et ce même pour les plus capricieux qui la remarque au premier coup dil.
Son
À nouveau, la Warner a jugé suffisant doffrir uniquement le mixage original anglais (Dolby 2.0 Stéréo) avec cette édition. Considérant le contenu de lémission et le vigueur de la mise en scène, un re-mixage multi-canal aurait été des plus apprécié.
Si les contraintes dun mixage stéréophonique sont évidentes à lécoute de cette bande-son, il faut bien admettre que la qualité du mixage est franchement supérieur à la moyenne des productions télévisuelle. Le montage sonore démontre un savoir faire indéniable, qui fut dailleurs récompensé à maintes reprises aux Emmy Awards. La dynamique est peut-être limitée, mais le mixage démontre une présence et une profondeur très impressionnante dans les circonstances. Le champ-sonore se déploie évidemment depuis les enceintes avants uniquement, mais il a le mérite de tirer le maximum de celles-ci. La spatialité est somme toute réussie grâce à un positionnement précis et une intégration efficace des éléments sonores. Les transitions stéréophoniques sont fluides et crédibles. La trame-sonore, reproduite avec fidélité, ne manque pas de profondeur non plus. Le principal élément de ce mixage, les dialogues, sont toujours naturels et, surtout, intelligibles (qualité essentielle considérant la complexité du jargon médical). Les basses son plutôt élémentaires et manquent de profondeur, mais leur sollicitation est toujours justifiée.
À noter que des sous-titres anglais, français et espagnols sont également disponibles.
Suppléments/menus
En considérant quun disque entier est consacré aux suppléments, on se serait attendu à bien plus que deux brefs documentaires et quelques scènes inédites.
Commençons par les scènes inédites. Au nombre de 15 et totalisant près de 14 minutes de métrage, ces scènes sont dun intérêt très limité et leur retrait est justifié. Notons au passage quelques bons gags qui en amuseront quelques uns. La présentation de ces scènes est simple mais efficace : avant chacune delle, un inter-titre indique le nom de la scène et lépisode auquel elle appartenait. En plus de ces nombreuses scènes coupées, cette édition propose un bêtisier (bloopers) de 2 minutes assez amusant.
Le premier documentaire, intitulé ER Specialists Anatomy of an Episode (9 min) retrace la production de lépisode primé aux Emmy Hell and High Water. Lactrice Gloria Reuben ainsi que quelques artisans de la série ayant travaillé sur cet épisode nous expliquent lintérêt de celui-ci, sa distinction par rapport au restant de la saison ainsi que les multiples défis rencontrés pendant le tournage. Ce segment est en réalité très intéressant mais sa courte durée est insuffisante pour que le sujet soit élaboré plus en profondeur.
Le second documentaire est intitulé On Call - The Life of an ER Director (11 mins). Pratiquement tous les réalisateurs ayant travaillé sur la deuxième saison sont réunis pour partager leurs expériences de tournage ainsi que les difficultés rencontrées sur un plateau comme celui de ER. Les propos des intervenants sont généralement intéressants et pertinents et valent certainement la peine dêtre écoutés, dautant plus quils résument assez bien les propos tenus dans les 2 pistes de commentaires audio lesquelles sont offertes pour deux épisodes différents. La première est disponible sur le premier épisode de la saison, Welcome Home Carter et la deuxième pour lépisode The Healers. Les deux pistes sont animées par la réalisatrice Mimi Leder, lactrice Laura Innes et le monteur Randy Morgan. Les trois intervenants ont été enregistrés simultanément, ce qui rend ces pistes vivantes et stimulantes. Tous les trois sont des orateurs articulés qui expliquent en détail la production des deux épisodes en question. Les animateurs complètent chacun les informations des uns et des autres au besoin, résultant en des pistes riches en informations.
Ce qui est dommage est que malgré la présence de trois individus pour enregistrer ces pistes, les silences sont nombreux et longs
Conclusion
Les amateurs de la série ER qui possèdent déjà la première saison en DVD ne voudront sûrement pas passer à côté de cette deuxième saison. Surtout quen terme de contenu, cette deuxième saison est certainement supérieure à la première.
Techniquement, cette édition présente les mêmes qualités (et défauts) que le coffret précédent. La qualité dimage est plutôt bonne et surpasse celle de la télédiffusion originale, tandis que le mixage sonore est très efficace pour un mixage stéréophonique. On déplore toutefois labsence dun re-mixage multi-canal Pour la saison 3 peut-être ? Quant aux suppléments, ils narrivent malheureusement pas à la cheville de ceux offert avec la première saison, mais quelques informations valables nous sont néanmoins dévoilées. Un bon achat pour les amateurs de la série.
Qualité vidéo:
3,5/5
Qualité audio:
3,0/5
Suppléments:
2,5/5
Rapport qualité/prix:
3,3/5
Note finale:
3,1/5
Auteur: Yannick Savard
Date de publication: 2004-05-02
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.
Date de publication: 2004-05-02
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 4:3 Sony Trinitron Wega KV-32S42, Récepteur Pioneer VSX-D509, Lecteur DVD Pioneer DVL-909, enceintes Bose, câbles Monster Cable.