Facebook Twitter      Mobile RSS        
DVDEF

Albator 78 Le Corsaire de l'espace (L'intégrale)

Critique
Synopsis/présentation
Uchû Kaizoku Captain Harlock. Tel est le nom original de cette série qui fascina tant de jeunes à la fin des années soixante-dix. En France et au Canada, la série est connue sous le nom Albator, le corsaire de l’espace ou Albator 78, le chiffre 78 distinguant cette saga de celle produite en 1984. Il n'est pas étonnant de constater qu'il existe encore un engouement pour cette série. Les jeunes qui écoutaient cette série à l'époque font maintenant partie d'un des segments de marché le plus profitable du monde DVD (homme, 30/45 ans).

Nous sommes en 2980, les habitants de la terre vivent dans un confort repu, ignorants les dangers qui menacent la terre. Albator, corsaire de l'espace, connait cette grave menace pour la planète bleu; les Sylvidres. Les Sylvidres sont en fait des humanoïdes, des femmes végétales qui, dans un lointain passé, avaient colonisé la Terre, avant même l'apparition de l'homme. Leur planète d'origine détruite, les Sylvidres veulent à nouveau s'établir sur la Terre. Elles prendront donc tous les moyens nécessaires pour y parvenir. Cela est sans compter Albator qui a juré de protèger la Terre et Stellie (fille de son meilleur ami) de cette menace. À bord de son vaisseau, l'Atlantis, et accompagné de son équipage, il combat sans relâches ces êtres maléfiques et leur reine Sylvidra malgré le fait que les dirigeants de la Terre le considèrent comme un terroriste et rénégat.

L'auteur de cette série Leiji Matsumoto, maître du manga, a su insuffler une ambiance très particulière à cette série. Contrairement à d'autres séries d'animation produites à la même époque, l'atmosphère y est volontairement sombre et noire. Des silences et une musique mélancolique marquent le rythme des épisodes. Les personnages de la série sont particulièrement bien développés, marqués pour la plupart par une psychologie que va au-delà de l'unidimentionnalité que l'on retrouve dans ce type de production destinée aux enfants. La conclusion de la série symbolise les bombardements nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki. On rapelle aux jeunes Japonais que, malgré la désolation et la souffrance, il faut rebâtir sa ville, son pays...

Bien peu de gens en Amérique du Nord ont eu la chance de voir cette conclusion. En 1979, lors de la diffusion de la série à la télévision française, on jugea les trois derniers épisodes (40, 41, 42) de la série trop violents; ceux-ci ne furent donc pas doublés. Comme pour la France, on ne vit, au Québec, que 39 des 42 épisodes. En 1987, on décida finalement, en France, de doubler et présenter ces trois derniers épisodes à la télévision.
ImaVision nous offre ici l'intégralité de la série, soit les 42 épisodes. En fait, cette édition est strictement et exactement la même que celle poduite par AK Vidéo en Zone 2. Seules différences, l'image est encodée en standard vidéo NTSC et un mini-CD (3 pouces) est offert.
Les 42 épisodes et les suppléments sont répartis sur six disques.


Image
Albator 78 est présenté en format original 1.33:1.
L'image, sans être d'une définition exemplaire, affiche un niveau de détail tout a fait acceptable comte tenu qu'il s'agit d'une série datant de la fin des années soixante-dix. Les couleurs sont solides et saturées, mais n'ont toujours pas toute la brillance voulue. Si la densité générale de ce transfert est constante, le contraste parait parfois légèrement trop accentué. Les parties sombres bloquent un peu rapidement, les noirs sont heureusement profonds et purs.

Un fourmillement, pratiquement constant, dans les masses est probablement le défaut le plus agacant de cette édition. Des parasites sont régulièrement visibles, mais jamais au point de distraire ou agacer. Les contours sont très découpés au point de parfois créer des halos, signe évident qu'on a tenté numériquement de donner plus d'impact à l'image.


Son
Seul le doublage français est offert sur cette édition (Dolby Digital 2.0 mono), la bande sonore originale japonaise n'est pas incluse.
Les qualités audio de ce doublage sont typiques des séries d'animation produites au cours des années soixante-dix; le son a peu, sinon aucune, profondeur. La fidélité est tout juste acceptable et le dynamisme pratiquement inexistant. Les basses sont à peu près absentes. Cependant, on note peu de distortion dans les hautes-fréquences. Les dialogues sont nets et en tout temps intelligibles.
Les épisodes 40/41/42 ont été doublés en 1987 et, malheuresement pas avec les mêmes artistes qui avaient donnés leur voix aux personnages des 39 premiers épisodes. Le changement déplaira à plusieurs...
Il n'y a aucune option de sous-titrage.


Suppléments/menus
Contrairement à ce qui est généralement la norme, les suppléments n'ont pas été regroupés sur un seul disque mais bien divisé sur les six (6) disques composant ce coffret.
C'est sur le premier disque que l'on retrouve le supplément le plus interessant: une entrevue d'un douzaine de minutes avec Eric Charden. Le compositeur explique, entre autre, comment il en est venu à composer cette chanson et pourquoi le nom d'Albator a été choisi.
Suit une galerie d'images où l'on peut jeter un coup d'oeil à des croquis de l'Atlantis, Albator et Nausicäa. Ces croquis (une vingtaine) sont offert sans aucune présentation et notes. Puis, il y a une bande-annonce qui semble être en fait le générique de fin (en japonais) d'Albator 84.

Les suppléments proposés sur les disques 2/3/4/5/6 sont tous bâtis selon une même structure; une courte biographie (une à deux pages), des croquis et une bande-annonce (la même que l'on retrouve sur le disque 1). On retrouvera au fil de ces disques des biographies de l'auteur (Leiji Matsumoto), du réalisateur (Rintaro), du scénariste (Haruya Yamazaki) et du décorateur (Tadao Kubota). Les croquis présentés sont ceux de l'intérieur du vaisseau, Vilak, Ramis, vaisseaux, navettes, Stellie, Sylvidres, véhicules, robot, accessoires et l'équipage.
ImaVision éditeur et distributeur de ce coffret au Québec a prit l'initiative d'inclure avec ce coffret un mini-CD. On retrouve sur ce disque, interpreté par Yélo Molo, la chanson thème d'Albator (en plus d'une version instrumentale), la chanson thème de Goldorak et celle des Mystérieuses Cités d'Or. L'effort est louable; cependant pourquoi, au lieu d'un mini-CD, n'a-t-on pas comblé une des lacunes des suppléments produits par AK Vidéo? Des notes de production fouillées (incluses sous forme de livret) auraient sûrement aidé le spectateur à comprendre ce qui a fait la force de cette saga.

Un mot sur la navigation. Les producteurs de cette édition ont eu la bonne idée de permettre l'accès directement aux épisodes (chacuns divisés en deux parties (A/B)) ce qui évite d'avoir à réécouter chaque fois le générique d'ouverture.




Conclusion
Ce coffret nous offrant l'intégrale des épisodes d'Albator 78, sans être exceptionel, est tout à fait acceptable. L'image et le son sont dans les normes pour une série produite à cette époque. Toutefois les suppléments auraient gagné à être un peu plus étoffé.



Qualité vidéo:
3,0/5

Qualité audio:
2,5/5

Suppléments:
3,0/5

Rapport qualité/prix:
3,6/5

Note finale:
3,6/5
Auteur: Mathieu Daoust

Date de publication: 2002-10-14

Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC Widescreen 16:9 Toshiba TheaterWide TW40X81, Récepteur Pioneer Elite VSX-07 TX, Lecteur DVD Pioneer Elite DV-37, enceintes Paradigm, câbles Monster Cable.

Le film

Titre original:
Uchû Kaizoku Captain Harlock

Année de sortie:
1978

Pays:

Genre:

Durée:
1080 minutes

Réalisateur (s):

Acteur (s):

Le DVD / Blu-ray

Pochette/couverture:

Distributeur:
ImaVision

Produit:
DVD

Nombre de disque:
6 DVD-9 (simple face, double couche)

Format d'image:
1.33:1

Transfert 16:9:
Non

Certification THX:
Non

Bande(s)-son:

Sous-titres:

Suppéments:
Entrevue, biographies, croquis, bande-annonce

Date de parution:
2001-08-21

Si vous avez aimé...