Lucky Luke: Tous à l'ouest - Le film (2 disques)

Critique
Synopsis/présentation
Témoignant au procès des frères Dalton à New York, le célèbre cowboy Lucky Luke est recruté par un groupe dimmigrants pour les conduire jusquen Californie. Les Dalton, de leurs côté, prennent également part au voyage puisque Lucky Luke doit les escorter dans un pénitencier de la côte ouest. Ceci leurs convient, puisquils en profiteront pour garder un il sur une importante somme dargent quils ont dissimulé dans une des caravanes. Laventure ne sera pas de tout repos, car en plus des embûches provenant de la nature, un promoteur véreux cherche à empêcher la caravane de se rendre à destination. Évidemment, il en revient à Lucky Luke de régler tous les problèmes comme toujours.
Inspiré par lalbum «La caravane» de Morris & Goscinny, ce nouveau long métrage dorigine française a comme principal attrait ses voix. En effet, le doublage québécois permet dentendre lhumoriste Stéphane Rousseau dans le rôle du célèbre cowboy et le quatuor Rock & Belles Oreilles dans celui des Dalton. Par contre, leur contribution ne se termine pas là, car la grande majorité des voix des personnages secondaires est également faite par RBO. Même sil sagit dun français international, ladaptation offre certains clins dil à la culture québécoise (poutine, Laval et Gildor Roy sont des exemples). Il ne fait aucun doute que le film aurait perdu beaucoup dintérêt aux yeux des Québécois si les voix originales, comme celle de Lambert Wilson dans le rôle de Lucky Luke, avait été conservées.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9 digne des grands studios danimation.
Sous forme dhybride entre lanimation traditionnelle et les images de synthèse, limage affiche un rendu qui rappelle les bandes dessinées. Lutilisation de modèles tridimensionnels est occasionnelle, mais de détonne jamais avec lensemble de limage. Évidemment, comme toutes les récentes productions animées, limage na aucune raison dêtre entachée par des parasites ou autre défaut du matériel source. La définition générale est excellente, ne laissant jamais voir de rendus trop doux. Laspect «cartoon» de limage est consolidé par une absence quasi-totale de nuances dans les couleurs. Par exemple, il ny a pas de dégradés menant aux ombrages, seules une zone claire et une zone foncée les distinguent. Il est indéniable que la force de ce transfert repose dans ses couleurs. La palette très vive et variée sadapte à chaque situation et on ne perçoit aucun débordement ou problème de saturation. Les arrière-plans sont les seuls éléments visuels profitant de dégradés et, à ce niveau, cest réussit. Lanimation est fluide et même les déplacements rapides naffichent aucune trainée ou défaut numérique. Un exemple de ceci est observable dans les premiers moments du film, alors quune poursuite enivrante se déroule entre les Dalton et la police new-yorkaise. Les changements de plans et les mouvements hystériques se font avec une fluidité de premier ordre. Le niveau des noirs ne cause évidemment pas problème.
Le transfert est également une réussite au point de vue numérique. Le crénelage, fréquent pour les films danimation traditionnelle, ne fait jamais surface. Aucune suraccentuation des contours nest observable puisquaucune na été nécessaire.
Son
La version originale française du film est offerte au format Dolby Digital 5.1. Cest également dans ce format que sont offerts les doublages québécois et anglophone. De plus, le film peut être accompagné dune piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Olivier Jean-Marie et d'artisans. Pour les besoins de cette critique et considérant la nature du film, cest la bande sonore québécoise qui est ici évaluée.
Profitant dun environnement sonore complètement créé enstudio, le mixage rend parfaitement bien la folie du film. Dès les premières minutes du film, lors de la poursuite, le mixage montre tout ce dont il est capable. Les effets sonores localisés abondent et se transitent dun canal à lautre. Toutes les enceintes sont mises à contribution pour rendre étourdissante cette scène du film. Bien que les choses se calment par la suite, le mixage conserve toujours un certain dynamisme. La trame sonore, très orchestrale, profite également de tout le potentiel du multicanal. La musique est libérée de tous les canaux, sans jamais sembler cacophonique. Une scène en particulier, se déroulant dans un saloon, montre une magnifique coordination entre la musique (incluant du chant) et de nombreux effets sonores localisés. À travers tout cela, les dialogues demeurent nets et intelligibles (enregistrés en studios). Quil sagisse des voix originales françaises ou des doublages québécois et anglais, aucun problème n'émanent des dialogues. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) surviennent uniquement en présence deffets sonores (explosions, par exemple).
Seuls des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Les aventures de Lucky Luke sont chères dans le cur des amateurs de BD. En version animée, le cowboy qui tire plus vite que son ombre a été la tête daffiche de Ciné-Cadeau à Télé-Québec pendant de nombreuses années. Après son passage au grand écran avec Tous à louest, il va sans dire que les producteurs souhaitent augmenter la popularité de Lucky Luke pour peut-être, éventuellement, lancer une franchise.
Lucky Luke fait un passage réussi en format DVD. Le transfert vidéo na rien à envoyer aux grands studios danimation et le mixage sonore est parfaitement approprié pour ce genre de production. Les suppléments incluent une intéressante piste de commentaires audio, un documentaire conventionnel, des entrevues improvisées en compagnie de RBO (excluant Guy A.) et Stéphane Rousseau, ainsi que quelques autres segments.
Témoignant au procès des frères Dalton à New York, le célèbre cowboy Lucky Luke est recruté par un groupe dimmigrants pour les conduire jusquen Californie. Les Dalton, de leurs côté, prennent également part au voyage puisque Lucky Luke doit les escorter dans un pénitencier de la côte ouest. Ceci leurs convient, puisquils en profiteront pour garder un il sur une importante somme dargent quils ont dissimulé dans une des caravanes. Laventure ne sera pas de tout repos, car en plus des embûches provenant de la nature, un promoteur véreux cherche à empêcher la caravane de se rendre à destination. Évidemment, il en revient à Lucky Luke de régler tous les problèmes comme toujours.
Inspiré par lalbum «La caravane» de Morris & Goscinny, ce nouveau long métrage dorigine française a comme principal attrait ses voix. En effet, le doublage québécois permet dentendre lhumoriste Stéphane Rousseau dans le rôle du célèbre cowboy et le quatuor Rock & Belles Oreilles dans celui des Dalton. Par contre, leur contribution ne se termine pas là, car la grande majorité des voix des personnages secondaires est également faite par RBO. Même sil sagit dun français international, ladaptation offre certains clins dil à la culture québécoise (poutine, Laval et Gildor Roy sont des exemples). Il ne fait aucun doute que le film aurait perdu beaucoup dintérêt aux yeux des Québécois si les voix originales, comme celle de Lambert Wilson dans le rôle de Lucky Luke, avait été conservées.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 1.85:1 daprès un transfert 16:9 digne des grands studios danimation.
Sous forme dhybride entre lanimation traditionnelle et les images de synthèse, limage affiche un rendu qui rappelle les bandes dessinées. Lutilisation de modèles tridimensionnels est occasionnelle, mais de détonne jamais avec lensemble de limage. Évidemment, comme toutes les récentes productions animées, limage na aucune raison dêtre entachée par des parasites ou autre défaut du matériel source. La définition générale est excellente, ne laissant jamais voir de rendus trop doux. Laspect «cartoon» de limage est consolidé par une absence quasi-totale de nuances dans les couleurs. Par exemple, il ny a pas de dégradés menant aux ombrages, seules une zone claire et une zone foncée les distinguent. Il est indéniable que la force de ce transfert repose dans ses couleurs. La palette très vive et variée sadapte à chaque situation et on ne perçoit aucun débordement ou problème de saturation. Les arrière-plans sont les seuls éléments visuels profitant de dégradés et, à ce niveau, cest réussit. Lanimation est fluide et même les déplacements rapides naffichent aucune trainée ou défaut numérique. Un exemple de ceci est observable dans les premiers moments du film, alors quune poursuite enivrante se déroule entre les Dalton et la police new-yorkaise. Les changements de plans et les mouvements hystériques se font avec une fluidité de premier ordre. Le niveau des noirs ne cause évidemment pas problème.
Le transfert est également une réussite au point de vue numérique. Le crénelage, fréquent pour les films danimation traditionnelle, ne fait jamais surface. Aucune suraccentuation des contours nest observable puisquaucune na été nécessaire.
Son
La version originale française du film est offerte au format Dolby Digital 5.1. Cest également dans ce format que sont offerts les doublages québécois et anglophone. De plus, le film peut être accompagné dune piste de commentaires audio en compagnie du réalisateur Olivier Jean-Marie et d'artisans. Pour les besoins de cette critique et considérant la nature du film, cest la bande sonore québécoise qui est ici évaluée.
Profitant dun environnement sonore complètement créé enstudio, le mixage rend parfaitement bien la folie du film. Dès les premières minutes du film, lors de la poursuite, le mixage montre tout ce dont il est capable. Les effets sonores localisés abondent et se transitent dun canal à lautre. Toutes les enceintes sont mises à contribution pour rendre étourdissante cette scène du film. Bien que les choses se calment par la suite, le mixage conserve toujours un certain dynamisme. La trame sonore, très orchestrale, profite également de tout le potentiel du multicanal. La musique est libérée de tous les canaux, sans jamais sembler cacophonique. Une scène en particulier, se déroulant dans un saloon, montre une magnifique coordination entre la musique (incluant du chant) et de nombreux effets sonores localisés. À travers tout cela, les dialogues demeurent nets et intelligibles (enregistrés en studios). Quil sagisse des voix originales françaises ou des doublages québécois et anglais, aucun problème n'émanent des dialogues. Les basses supportent adéquatement le mixage, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) surviennent uniquement en présence deffets sonores (explosions, par exemple).
Seuls des sous-titres français sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Les aventures de Lucky Luke sont chères dans le cur des amateurs de BD. En version animée, le cowboy qui tire plus vite que son ombre a été la tête daffiche de Ciné-Cadeau à Télé-Québec pendant de nombreuses années. Après son passage au grand écran avec Tous à louest, il va sans dire que les producteurs souhaitent augmenter la popularité de Lucky Luke pour peut-être, éventuellement, lancer une franchise.
Lucky Luke fait un passage réussi en format DVD. Le transfert vidéo na rien à envoyer aux grands studios danimation et le mixage sonore est parfaitement approprié pour ce genre de production. Les suppléments incluent une intéressante piste de commentaires audio, un documentaire conventionnel, des entrevues improvisées en compagnie de RBO (excluant Guy A.) et Stéphane Rousseau, ainsi que quelques autres segments.
Qualité vidéo:
3,9/5
Qualité audio:
4,1/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,0/5
Note finale:
4,0/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2008-09-30
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2008-09-30
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3