Reality Bites (10th Anniversary Edition)

Critique
Synopsis/présentation
Première réalisation de Ben Stiller (qui précéda le catastrophique Cable Guy), Reality Bites est limage dune génération en plein déchirement culturel. Dun côté, il y a les jeunes professionnels, dont fait partie Michael Grates (Ben Stiller), pour qui la carrière et le succès priment sur tout le reste. De lautre, il y a ceux qui nont aucun but dans la vie et qui ne prennent rien au sérieux, comme Troy Dyer (Ethan Hawke). Entre les deux, nous retrouvons le personnage principal du film, Lelaina Pierce (Winona Ryder), qui profite de la fin de ses études pour tourner un documentaire sur ses amis et les problèmes auxquels ils font face. Évidemment, cette situation amène la formation dun triangle amoureux entre les trois personnages, et chacun évolue à sa façon.
Notons au passage les brèves apparitions de Renée Zellwegger, Jeanne Tripplehorn, David Spade et Andy Dick.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 d'après un transfert 16:9.
Pour une film à petit budget âgée de dix ans, le transfert de cette édition spéciale est tout simplement impeccable. Mis à part quelques parasites, linterpositif utilisé est absent de problèmes majeurs. La définition générale est bonne, permettant de d'apprécier un excellent niveau de détail. Les textures sont correctement rendues. Les couleurs commettent un sans faute, demeurant riches et pleinement saturées. Ceci savère surprenant pour un film âgé de dix ans, mais cest la preuve de tout un processus pleienement contrôlé. Les tons de peau sont naturels, sans dominantes. Le niveau de noir (brillance) est correctement ajusté, alors que le contraste ne pose aucun problème. Dans les parties sombres, les dégradés tendent à bloquer un peu tôt, limitant parfois le niveau de détail. Les noirs sont profonds et purs.
Côté numérique, aucun problème dimportance nest à déplorer.
Le changement de couche survient après environ 68 minutes et six secondes.
Son
En tout, trois bandes sonores sont offertes. Deux remixages Dolby Digital 5.1 (version originale anglaise et doublage français) et un Dolby 2.0 Surround espagnol. Une piste de commentaires audio animée par Ben Stiller et lauteure Helen Childress est également disponible.
Nous avons droit ici à un mixage typique des comédies romantiques, cest-à-dire d'une dynamique et spatialité limitées. Le son se déploie essentièllement des enceintes avant, avec une présence relativement limitée. Quelques effets sonores localisés et sons dambiance sont parfois audibles des canaux arrières, mais ceux-ci demeurent rares. Les dialogues, la force de ce mixage, sont naturels et toujours intelligibles.
La trame sonore, se composant notamment des pièces de Lenny Kravitz et U2, est la seule partie de ce mixage qui profite véritablement des possibilités du format 5.1. Les basses sont dMune certaines intensités, alors que les extrêmes graves ne se manifestent que pour mieux appuyer la trame-sonore.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Reality Bites trace un portrait ni négatif, ni positif dune génération qui se cherche un rôle et un but. Dommage que cette réalisation s'égare parfois en clichés et situations convenues.
Cette réédition du studio Universal en est une de qualité. Le transfert vidéo est excellent et ne trahit aucunement l'âge du film. Côté sonore, rien de vraiment impressionnant, mais rien de mauvais non plus. Les suppléments valent certainement la peine, si ce nest que pour les entrevues et les scènes inédites.
Première réalisation de Ben Stiller (qui précéda le catastrophique Cable Guy), Reality Bites est limage dune génération en plein déchirement culturel. Dun côté, il y a les jeunes professionnels, dont fait partie Michael Grates (Ben Stiller), pour qui la carrière et le succès priment sur tout le reste. De lautre, il y a ceux qui nont aucun but dans la vie et qui ne prennent rien au sérieux, comme Troy Dyer (Ethan Hawke). Entre les deux, nous retrouvons le personnage principal du film, Lelaina Pierce (Winona Ryder), qui profite de la fin de ses études pour tourner un documentaire sur ses amis et les problèmes auxquels ils font face. Évidemment, cette situation amène la formation dun triangle amoureux entre les trois personnages, et chacun évolue à sa façon.
Notons au passage les brèves apparitions de Renée Zellwegger, Jeanne Tripplehorn, David Spade et Andy Dick.
Image
Le film est présenté au format dimage respecté de 1.85:1 d'après un transfert 16:9.
Pour une film à petit budget âgée de dix ans, le transfert de cette édition spéciale est tout simplement impeccable. Mis à part quelques parasites, linterpositif utilisé est absent de problèmes majeurs. La définition générale est bonne, permettant de d'apprécier un excellent niveau de détail. Les textures sont correctement rendues. Les couleurs commettent un sans faute, demeurant riches et pleinement saturées. Ceci savère surprenant pour un film âgé de dix ans, mais cest la preuve de tout un processus pleienement contrôlé. Les tons de peau sont naturels, sans dominantes. Le niveau de noir (brillance) est correctement ajusté, alors que le contraste ne pose aucun problème. Dans les parties sombres, les dégradés tendent à bloquer un peu tôt, limitant parfois le niveau de détail. Les noirs sont profonds et purs.
Côté numérique, aucun problème dimportance nest à déplorer.
Le changement de couche survient après environ 68 minutes et six secondes.
Son
En tout, trois bandes sonores sont offertes. Deux remixages Dolby Digital 5.1 (version originale anglaise et doublage français) et un Dolby 2.0 Surround espagnol. Une piste de commentaires audio animée par Ben Stiller et lauteure Helen Childress est également disponible.
Nous avons droit ici à un mixage typique des comédies romantiques, cest-à-dire d'une dynamique et spatialité limitées. Le son se déploie essentièllement des enceintes avant, avec une présence relativement limitée. Quelques effets sonores localisés et sons dambiance sont parfois audibles des canaux arrières, mais ceux-ci demeurent rares. Les dialogues, la force de ce mixage, sont naturels et toujours intelligibles.
La trame sonore, se composant notamment des pièces de Lenny Kravitz et U2, est la seule partie de ce mixage qui profite véritablement des possibilités du format 5.1. Les basses sont dMune certaines intensités, alors que les extrêmes graves ne se manifestent que pour mieux appuyer la trame-sonore.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont disponibles.
Suppléments/menus
Conclusion
Reality Bites trace un portrait ni négatif, ni positif dune génération qui se cherche un rôle et un but. Dommage que cette réalisation s'égare parfois en clichés et situations convenues.
Cette réédition du studio Universal en est une de qualité. Le transfert vidéo est excellent et ne trahit aucunement l'âge du film. Côté sonore, rien de vraiment impressionnant, mais rien de mauvais non plus. Les suppléments valent certainement la peine, si ce nest que pour les entrevues et les scènes inédites.
Qualité vidéo:
3,8/5
Qualité audio:
3,6/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
3,7/5
Note finale:
3,7/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2004-07-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700
Date de publication: 2004-07-20
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur NTSC 16:9 Hitachi 51F500, Récepteur/Lecteur DVD/Enceintes Panasonic SC-HT700