Miami Vice (Unrated)

Critique
Synopsis/présentation
Librement inspiré de la télésérie du même nom, Miami Vice nous présente Colin Farrell et Jamie Foxx dans le rôle de deux détectives de Miami engagés par le FBI pour découvrir lidentité dun agent double. Pour leur enquête, Crockett (Farrell) et Tubbs (Foxx) se font passer pour des trafiquants de drogues afin de gagner la confiance du chef dun important cartel pour qui lagent double travaille. Malheureusement, les choses se compliquent lorsque la famille de Tubbs reçoit des menaces et que Crockett tombe amoureux de la collègue de son ennemi.
Le réalisateur Michael Mann est reconnu pour ces films qui entremêlent le drame, laction et le suspense dans un genre qui lui est propre. Bien que latmosphère se ressemble dun film à lautre, pourquoi changer une formule gagnante. Ceci étant dit, les adeptes de la série culte resteront sur leur appétit, puisque très peu de choses lunie au film.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 2.40:1 à une résolution native de 1080p.
De source complètement numérique, il est évident quaucun parasite (point, égratignures, ) ne vient entacher limage. Par contre, les caméras numériques sont reconnues pour être relativement capricieuses quand vient le temps de filmer sous un faible éclairage ou la nuit, des situations très fréquentes dans ce film. Par conséquent, limage affiche un bruit numérique omniprésent, parfois même au point den devenir dérangeant. Bien que fidèle à la présentation en salle, ce problème na pas sa raison dêtre. Malgré cela, le niveau de détails demeure bon, avec des textures correctement reproduites. Les couleurs sont rendus avec justesse, malgré une évidente stylisation qui met lemphase sur les teintes bleutées et métallisées. Cette stylisation est totalement justifiable en fonction des scènes lors desquelles nous la constatons (nuit ou pénombre, coin lugubre, ). Lexcellence du transfert au niveau de la palette se constate dès les premiers instants du film, quand une course de bateau permet de voir un éventail de couleurs parfaitement reproduites. Le niveau des noirs est adéquat et le transfert profite dune bonne gestion des contrastes. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et relativement purs.
La pureté des noirs est remise en doute par la présence dun bruit numérique causé par la technique de tournage utilisé. Heureusement, il sagit là du seul défaut numérique notable.
Son
La version originale anglaise est offerte au format DTS-HD 5.1 Master Audio, alors que le doublage français profite dune bande sonore DTS 5.1, ce qui est pratiquement devenu une habitude chez Universal. Une piste de commentaires audio en compagnie du scénariste et réalisateur Michael Mann est également disponible.
Le mixage principal brille par son utilisation de lenvironnement sonore et par le dynamisme quil atteint. Les nombreuses scènes daction du film tirent profit du potentiel sans limite de la bande sonore DTS Master Audio. Les fusillades, explosions et bruits de voitures se déplacent activement dun canal à lautre, avec fluidité et précision. La course de bateau, au début du film, est un bon exemple de cela. Les effets sonores semblent précis, autant par leur emplacement que par leur définition. Le dynamisme du mixage nest également jamais remis en doute. Le principal défaut de ce mixage apparaît lors de certains dialogues. Les paroles des acteurs ne sont pas toujours intelligibles, étant parfois ensevelis sous des effets sonores ou de la musique. Déjà que lhistoire peut être confondante, ne pas comprendre certains échanges ne fait rien pour aider. Évidemment, ce problème nest pas aussi présent lorsquil est question du doublage. La trame sonore, composé par John Murphy, est très bien intégré au tout, prenant souvent lavant-plan du mixage. Les basses sont particulièrement efficaces, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent en support à certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont inclus.
Suppléments/menus
-
Conclusion
De la série originale Miami Vice, le réalisateur Michael Mann a conservé uniquement le nom des personnages principaux. Quelques clins dil sont faits au passage, avec la trame sonore par exemple, mais rien dautre unie le film et la série. Dans les faits, le choix de ce titre sert peut-être uniquement à donner de la notoriété à un film qui, après tout, est un drame policier comme tant dautres.
Concernant cette édition Blu-ray, on déplore les limitations du matériel ayant servi à la photographie originale (caméras numériques) puisque les limites sont carrément visibles. Outre cela, le transfert est généralement de bonne facture. Pour le mixage sonore, on apprécie leffort mis pour immerger le spectateur dans laction, mais le manque dintelligibilité de certains dialogues nuit à lexpérience. Les suppléments sont intéressants et informatifs, avec plusieurs fonctions interactives exclusives au Blu-Ray (profile 1.1 ou supérieur).
Librement inspiré de la télésérie du même nom, Miami Vice nous présente Colin Farrell et Jamie Foxx dans le rôle de deux détectives de Miami engagés par le FBI pour découvrir lidentité dun agent double. Pour leur enquête, Crockett (Farrell) et Tubbs (Foxx) se font passer pour des trafiquants de drogues afin de gagner la confiance du chef dun important cartel pour qui lagent double travaille. Malheureusement, les choses se compliquent lorsque la famille de Tubbs reçoit des menaces et que Crockett tombe amoureux de la collègue de son ennemi.
Le réalisateur Michael Mann est reconnu pour ces films qui entremêlent le drame, laction et le suspense dans un genre qui lui est propre. Bien que latmosphère se ressemble dun film à lautre, pourquoi changer une formule gagnante. Ceci étant dit, les adeptes de la série culte resteront sur leur appétit, puisque très peu de choses lunie au film.
Image
Le film est offert au format dimage respecté de 2.40:1 à une résolution native de 1080p.
De source complètement numérique, il est évident quaucun parasite (point, égratignures, ) ne vient entacher limage. Par contre, les caméras numériques sont reconnues pour être relativement capricieuses quand vient le temps de filmer sous un faible éclairage ou la nuit, des situations très fréquentes dans ce film. Par conséquent, limage affiche un bruit numérique omniprésent, parfois même au point den devenir dérangeant. Bien que fidèle à la présentation en salle, ce problème na pas sa raison dêtre. Malgré cela, le niveau de détails demeure bon, avec des textures correctement reproduites. Les couleurs sont rendus avec justesse, malgré une évidente stylisation qui met lemphase sur les teintes bleutées et métallisées. Cette stylisation est totalement justifiable en fonction des scènes lors desquelles nous la constatons (nuit ou pénombre, coin lugubre, ). Lexcellence du transfert au niveau de la palette se constate dès les premiers instants du film, quand une course de bateau permet de voir un éventail de couleurs parfaitement reproduites. Le niveau des noirs est adéquat et le transfert profite dune bonne gestion des contrastes. Les dégradés sont fluides et mènent à des noirs profonds et relativement purs.
La pureté des noirs est remise en doute par la présence dun bruit numérique causé par la technique de tournage utilisé. Heureusement, il sagit là du seul défaut numérique notable.
Son
La version originale anglaise est offerte au format DTS-HD 5.1 Master Audio, alors que le doublage français profite dune bande sonore DTS 5.1, ce qui est pratiquement devenu une habitude chez Universal. Une piste de commentaires audio en compagnie du scénariste et réalisateur Michael Mann est également disponible.
Le mixage principal brille par son utilisation de lenvironnement sonore et par le dynamisme quil atteint. Les nombreuses scènes daction du film tirent profit du potentiel sans limite de la bande sonore DTS Master Audio. Les fusillades, explosions et bruits de voitures se déplacent activement dun canal à lautre, avec fluidité et précision. La course de bateau, au début du film, est un bon exemple de cela. Les effets sonores semblent précis, autant par leur emplacement que par leur définition. Le dynamisme du mixage nest également jamais remis en doute. Le principal défaut de ce mixage apparaît lors de certains dialogues. Les paroles des acteurs ne sont pas toujours intelligibles, étant parfois ensevelis sous des effets sonores ou de la musique. Déjà que lhistoire peut être confondante, ne pas comprendre certains échanges ne fait rien pour aider. Évidemment, ce problème nest pas aussi présent lorsquil est question du doublage. La trame sonore, composé par John Murphy, est très bien intégré au tout, prenant souvent lavant-plan du mixage. Les basses sont particulièrement efficaces, alors que les extrêmes graves (LFE, canal .1) grondent en support à certains effets sonores.
Des sous-titres anglais, français et espagnols sont inclus.
Suppléments/menus
-
Conclusion
De la série originale Miami Vice, le réalisateur Michael Mann a conservé uniquement le nom des personnages principaux. Quelques clins dil sont faits au passage, avec la trame sonore par exemple, mais rien dautre unie le film et la série. Dans les faits, le choix de ce titre sert peut-être uniquement à donner de la notoriété à un film qui, après tout, est un drame policier comme tant dautres.
Concernant cette édition Blu-ray, on déplore les limitations du matériel ayant servi à la photographie originale (caméras numériques) puisque les limites sont carrément visibles. Outre cela, le transfert est généralement de bonne facture. Pour le mixage sonore, on apprécie leffort mis pour immerger le spectateur dans laction, mais le manque dintelligibilité de certains dialogues nuit à lexpérience. Les suppléments sont intéressants et informatifs, avec plusieurs fonctions interactives exclusives au Blu-Ray (profile 1.1 ou supérieur).
Qualité vidéo:
4,1/5
Qualité audio:
4,3/5
Suppléments:
-,-/5
Rapport qualité/prix:
4,3/5
Note finale:
4,2/5
Auteur: Martin Roy
Date de publication: 2009-03-05
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3
Date de publication: 2009-03-05
Système utilisé pour cette critique: Téléviseur Hitachi 51F500, Récepteur Denon AVR-487, Enceintes Denon SYS-57HT, Lecteur Blu ray Playstation3